10 Novembre 2022
On the Line // De Romuald Boulanger. Avec Mel Gibson, William Moseley et Alia-Seror-O’Neill.
La carrière de Mel Gibson continue d’être assez foutraque mais étrangement, le film de Romuald Boulanger (Mère et fille California Dream, Pokers) est un DTV assez décent dans son ensemble. Mel Gibson, plutôt convaincant dans cette grande économie de moyens, prouve qu’il a de la bouteille et qu’il sait tenir un film. Mais au-delà de ça, ce qui fonctionne réellement dans On the Line c’est surtout l’histoire et ses multiples twists. Je ne peux pas tout vous révéler d’un coup mais il y a au moins quatre twists durant tout le film qui changent la donne. On the Line n’est pas parfait mais il n’est pas mauvais en temps que tel. Notamment car il sait gérer son propre casting et son histoire afin de délivrer quelque chose de rythmé sans trop de temps morts. Pourtant, On the Line ne partait pas vraiment avec les honneurs. Le début du film est assez catastrophique et a du mal à transformer l’essai. Avec peu de personnages, on peut nous offrir un divertissement sympathique et c’est ce qui se passe ici. Quand le rythme est bon et que l’histoire sait surprendre son spectateur alors on ne peut que passer un agréable moment.
Au cours d'une nuit, un animateur radio est confronté à un interlocuteur particulièrement hostile...
On the Line se déroule donc intégralement dans les bureaux d’une station de radio (avec une première demi-heure pendu aux lèvres de Mel Gibson dans sa cabine). Il y a rapidement une atmosphère et une énergie qui se mettent en place rendant le film beaucoup plus prenant qu’il ne veut bien le dire de prime à bord. Par chance, On the Line ne perd pas trop de temps dans son introduction ce qui permet aussi de rapidement nous plonger dans ce qu’il veut nous raconter. Côté twists, là aussi On the Line sait surprendre. Dans ce genre de DTV, il est difficile d’espérer quelque chose de surprenant tant c’est souvent écrit avec les pieds mais Romuald Boulanger est assez malin pour nous réserver plusieurs surprises (même si l’une d’elle est prévisible). Mel Gibson tient la baraque sur ses épaules parfaitement ce qui me fait regretter de ne plus le voir dans de grands films, plus ambitieux ne serait-ce que visuellement. Romuald Boulanger n’est pas un raté dans sa façon de mettre le tout en scène mais cela reste de l’acabit d’un téléfilm de luxe. Pas franchement un grand film mais avec son rythme On the Line sait nous faire oublier certains de ses défauts.
Note : 7/10. En bref, une surprise inattendu aux twists réussis avec un Mel Gibson convaincant.
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