Critiques Séries : John Carpenter’s Suburban Screams. Mini-series. Episode 6. Phone Stalker (final part)

Critiques Séries : John Carpenter’s Suburban Screams. Mini-series. Episode 6. Phone Stalker (final part)

John Carpenter’s Suburban Screams // Mini-series. Episode 6. Phone Stalker.

FINAL PART

 

Bien que comme les autres épisodes celui-ci soit extrêmement mauvais, il y a quelque chose que je déteste encore plus avec cette série et c’est John Carpenter. On sent que cet épisode il l’a pris sous son aile car la musique est assez différente des précédents épisodes. S’il a totalement bâclé le reste, il a au moins fait un petit effort sur le thème musical de « Phone Stalker ». L’introduction de cet épisode m’a presque rendu confiant quant à la suite. J’avais l’impression de plonger dans un film d’horreur des années 80, grandement aidé par la musique de Carpenter. Ce dernier a réalisé cet épisode. Enfin, réalisé est un bien grand mot car ce fainéant a réalisé cet épisode depuis son salon à Los Angeles en jouant à des jeux vidéos. Quand on est John Carpenter et que l’on ose dire quelque chose comme ça c’est qu’il n’en avait strictement rien à faire de John Carpenter’s Suburban Screams et qu’il était simplement là pour encaisser l’argent. 

 

Beth semble heureuse et prête à bouger à Long Island afin de se sentir en sécurité. Peu de temps après avoir emménagé, elle rencontre un homme, ils se fiancent et elle pensait que c’était pour toujours. Mais non, un jour elle va trouver cet homme entre les mains d’une autre femme. C’est classique et cela aurait pu fonctionner mais une fois de plus le casting est catastrophique. John Carpenter’s Suburban Screams n’a fait aucun effort pour trouver des acteurs et actrices suffisamment bon.ne.s pour jouer dans les reconstitutions. Ce n’est pas le pire épisode de tous mais ce n’est toujours pas réussi. J’ai eu l’impression durant six épisodes de voir ces séries réalités que l’on avait le matin en France fût un temps. Dans la mise en scène, il n’y a rien de fou ou d’exceptionnel. Il y a des idées mais on sent que Carpenter n’était là que pour donner des indications et que la façon de faire finale lui importait peu.

 

John Carpenter a donc inventé la réalisation en télé-travail. C’est tout de même quelque chose. John Carpenter’s Suburban Screams n’a jamais créé de frissons et cet épisode ne change pas la donne. « Phone Stalker » est dans la lignée des précédents épisodes : une bonne idée de départ qui se retrouve mélangée au beau milieu d’un casting raté et d’une exécution narratif qui laisse à désirer. On n’a jamais vraiment la conclusion que l’on mérite, jamais la tension que le récit de départ pouvait créer, rien. Je pense que je vais tenter d’oublier rapidement que j’ai vu l’intégralité des six épisodes de John Carpenter’s Suburban Screams car c’est aux antipodes de tout ce que j’avais envie d’imaginer et de voir. 

 

Note : 2/10. En bref, dans la lignée des précédents. C’est un pot pourri mélangeant une bonne idée avec un casting raté et un scénario qui se moque complètement de nous. 

Prochainement en France

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article