22 Décembre 2023
Les livres de Percy Jackson sont connus et adorés. Avec ces deux premiers épisodes, on sent que la série a la capacité de surprendre et surtout qu’elle peut réellement devenir quelque chose de remarquable. Dès le début, Percy Jackson et les Olympiens reprend l’esprit des romans de Rick Riordan, presque plus que les deux films (2010 et 2013) avec Brandon T. Jackson. Le premier film adapté des romans de Riordan n’était pas réussi pour la simple et bonne raison qu’il oubliait un peu trop la dimension familiale. Dans Percy Jackson et les Olympiens, la série prend le temps dans le premier épisode de démêler cette histoire familiale complexe. Percy est né d’une relation avec un Dieu grec et au fond ce n’est pas simple pour sa mère de vivre avec ce secret mais aussi de le dire clairement à son fils. L’avantage de la série c’est que Percy va pouvoir apprendre ses pouvoirs au fil des épisodes alors que dans le film il en avait le contrôle dès le départ.
Les aventures d’un demi-dieu moderne de 12 ans, Percy Jackson, qui vient tout juste d’accepter ses nouveaux pouvoirs surnaturels lorsque le puissant Zeus l’accuse d’avoir volé son Éclair. Percy va devoir le chercher dans tous les États-Unis afin de rétablir l’ordre dans l’Olympe.
Et dans une histoire qui raconte les origines de Percy Jackson, Percy Jackson et les Olympiens réussie justement ce pari. Walker Scobell est plutôt convaincant dans le rôle de Percy Jackson (et ce n’est pas simple de se mettre dans la peau d’un demi-Dieu). Il découvre qu’il est le fils de Poseidon après une visite au musée. Les Dieux ne sont pas sensés fricoter avec des humains mais bon, les Dieux restent des Dieux et ils font un peu ce qu’ils veulent. La seule solution pour Percy maintenant est d’aller à Camp Half-Blood, un camp d’entrainement magique pour les gens de son genre. Ce camp ne peut jamais accueillir d’êtres humains. Avec la disparition de sa mère dans l’autre Monde (ce que l’on apprend dans le second épisode) des mains d’un Minotaur, Percy Jackson et les Olympiens ne perd pas de temps et en même temps prend le temps d’installer ses personnages et son histoire.
Cela permet à ces deux épisodes de délivrer une intrigue qui tourne. Il faut dire que les producteurs se sont mis quelques bonnes choses dans la poche dont Rick Riordan, l’écrivain à qui l’on doit les romans, qui est ici producteur exécutif sur la série. Il a notamment été impliqué dans le processus de casting ce qui permet aussi de voir que Walker Scobell a bien été choisi. Etant donné que nous ne sommes pas face à un film, Percy Jackson et les Olympiens a bien plus de temps pour développer son univers et ses personnages. Ces deux épisodes prennent ce temps tout en faisant évoluer assez intelligemment le récit. Le jeune casting est plus que réussi, effaçant presque tous les talents adultes qu’il y a autour d’eux (Lance Reddick - dont c’est le dernier rôle à l’écran avant son décès au début de l’année -, Jason Mantzoukas ou encore Megan Mullaly). C’est frais, c’est juvénile certes mais c’est divertissant. Je suis déjà pris par le courant et j’ai hâte de voir la suite.
Note : 7/10. En bref, étonnamment cette série fonctionne bien mieux que je n’aurais probablement pu l’imaginer.
Disponible sur Disney+
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