Doona! (Saison 1, 9 épisodes) : amour en colocation

Doona! (Saison 1, 9 épisodes) : amour en colocation

Les coréens sont forts pour créer des histoires amoureuses touchantes. Ils font les choses de façon tellement différentes de nous les occidentaux que cela fait toujours chaud au coeur de voir des séries de cet acabit là. Doona n’est pas parfaite et le début est mieux que la fin de la saison mais il y a tellement de moments charmants que l’on passe un agréable moment. Le casting est il faut dire séduisant à commencer par Bae Suzy qui est parfaite dans le rôle féminin. Doona est donc une agréable surprise avec des personnages intéressants et une bonne intrigue à suivre sur la saison entière. Pour autant, les décisions prises par le personnage masculin dans le dernier épisode sont aux antipodes de tout ce que Doona a pu faire de bien précédemment. Je ne comprends pas comment la fin d’une saison peut être aussi bâclée quand tout le reste est fait d’une vraie tendresse touchante et attachante. Ce sont les femmes de Doona qui font la force de ce k-drama. 

 

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Ce que j’apprécie tout de même par rapport à d’autres séries coréennes du même genre, c’est que Doona va droit au but. La série ne cherche pas à tourner autour du pot trop longtemps ce qui change et évite de trainer en longueur. C’est parfois ce que je peux reprocher à certaines séries coréennes qui ont plus de 12 épisodes d’une heure et qui n’arrivent pas spécialement à tenir la promesse sur l’intégralité de la saison. Les histoires personnelles sont donc assez fluides dans Doona grâce à un scénario plus compact et moins diffus. Je ne sais pas ce que cela aurait donné si Doona avait eu le double d’épisodes mais j’apprécie le fait que l’on ne cherche pas à tourner autour du pot trop longtemps (comme cela a déjà pu être le cas dans une précédente série coréenne que j’ai déniché sur Netflix). 

 

Le vrai problème de Doona c’est sa fin. Je dois avouer que je n’ai pas vraiment compris le dénouement. Les six premiers épisodes sont de vrais bonbons où l’on prend le temps de s’attacher aux personnages et à leurs pérégrinations. Puis, les trois derniers épisodes de la saison, sans être mauvais, ne vont clairement pas dans le sens que l’on pouvait attendre. C’est un parti pris et je ne peux pas en vouloir aux scénaristes mais je m’attendais à quelque chose de légèrement différent. Les trois femmes de Doona sont celles qui tiennent réellement la série. Les personnages masculins ne sont pas du tout aussi bon. Ce n’est pas un problème d’incarnation car le casting est solide mais plutôt d’écriture. On sent que tout a été misé sur les femmes (et à raison car elles sont parfaites dans Doona) mais j’aurais aimé que la série trouve un bel équilibre afin que ces romances sont plus intéressantes du point de vue masculin. 

 

Comme souvent chez les coréens, Doona est bourrée de mélancolie et c’est justement ce que je viens chercher. Je ne peux pas dire que j’ai été déçu de ce point de vue là. La série creuse même les choses en profondeur sans trainer trop en longueur ce qui est appréciable. Je me demande si Netflix donnera à Doona sa chance pour une saison 2 mais avec la fin de cette première saison, pas sûr que j’ai envie de voir ce qu’ils pourraient raconter de plus. 

 

Note : 5.5/10. En bref, une très belle romance, très bien incarnée du côté féminin mais dont la fin bâclée gâche un peu la fête. 

Disponible sur Netflix

 

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