Ted (2024) (Saison 1, 7 épisodes) : votre meilleur ami pour la vie

Ted (2024) (Saison 1, 7 épisodes) : votre meilleur ami pour la vie

Vous vous étiez demandé à quoi ressemblait la relation entre Ted et son meilleur ami John Bennett quand ils étaient ados ? Seth MacFarlane s’est dit que c’était une bonne idée que de nous raconter l’histoire de cette relation. Max Burkholder incarne donc la version jeune de John qu’incarnait Mark Wahlberg dans le film de 2012. Ce que je trouve dommage avec cette comédie de Seth MacFarlane c’est qu’elle s’est coincée toute seule dans le confort de vieilles sitcoms sans chercher à apporter un peu plus de fraîcheur. Les années 90 avaient le potentiel d’être mieux exploitées. Pour une série qui raconte ma génération, je trouve que c’est assez mal fagoté pour être à la hauteur. La série tente d’intégrer les aspects de la télévision des années 90 avec son personnage qui a déjà eu droit à son film en 2012. On retrouve alors la structure d’une sitcom familiale et Max Burkholder (Parenthood) ne fait que renforcer ce sentiment.

 

En 1993, l’ours Ted vit dans un quartier ouvrier de Boston, avec son meilleur ami, John Bennett, 16 ans, ses parents et son cousin. Ted n’a peut-être pas la meilleure influence sur John, mais au bout du compte, il est prêt à prendre tous les risques pour aider son ami et sa famille. 

 

Au fond, le registre de la comédie familiale me plaît. Le premier épisode me donnait l’impression de renouer un peu avec The Goldbergs ce qui était bon signe mais rapidement, j’ai trouvé que Ted n’avait pas le rythme nécessaire. Il faut dire que la durée des épisodes n’aide pas. La morale des comédies des années 90 (Ma famille d’abord, etc.) en prenne clairement pour leur grade ici et je n’attendais pas moins de la part de Seth MacFarlane à qui l’on doit tout de suite Family Guy. Mais au delà des blagues que l’on nous balance en pleine figure, Ted a du mal à construire un récit. Les bonnes blagues se transforment en débats longs comme le bras qui n’ont pas de sens dans une comédie comme Ted. Comme lorsqu’ils se demandent qui seraient mort en premier dans un scénario de survie à la Alive (qui serait Tom Hanks ou Diane Keaton ?). 

 

Je comprends la référence mais Ted n’arrive pas à transformer ça en quelque chose d’amusant. Au contraire, je me suis ennuyé. Et il y a énormément de séquences de ce genre là dans cette saison de sept épisodes. Ted tente d’être impertinente mais ne l’est jamais vraiment non plus. Là où le film savait s’amuser et se moquer avec la personnalité cynique de Ted, dans cette série on perd un peu du charme. C’est sans parler des multiples références à la pop culture qui sont parfois là juste pour faire jolie. Certaines ont de sens mais d’autres pas du tout. On était tout de même en droit d’attendre quelque chose de plus efficace de la part de Seth MacFarlane. Surtout qu’il retrouve ici l’univers familial qu’il sait si bien gérer dans une série comme Family Guy. Là c’est assez fainéant et l’on sent par moment que les scénaristes manquent d’idées pour tenir la longueur. C’est comme si finalement la bonne idée sur le papier se transformait en cauchemar pour les scénaristes. 

 

Je comprends pourquoi Universal a voulu faire une série de ce film car en soi il y avait du potentiel. Mais une fois couché sur l’écran, on se rend compte que finalement Ted n’avait pas grand chose encore en stock pour nous. Il faut alors se contenter de la nostalgie qui prend plutôt bien et de la personnalité de Ted qui tient ses promesses. En dehors de ça, la série n’a pas grand chose de neuf à délivrer. Dommage. 

 

Note : 4/10. En bref, Ted ne sait pas trouver le bon équilibre entre tout ce qu’elle tente d’entreprendre et finit par lasser. 

Prochainement en France

 

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