Critique Ciné : The Bricklayer (2024, direct to VOD)

The Bricklayer // De Renny Harlin. Avec Aaron Eckhart, Nina Dobrev et Clifton Collins Jr.

Bien que Renny Harlin (Peur bleue, Profession Profiler, Cliffhanger) n’ait jamais spécialement brillé par son cinéma, je dois avouer que la présence d’Aaron Eckhart au casting de The Bricklayer a piqué ma curiosité. L’acteur est d’ailleurs convaincant dans le rôle de Steve Vail mais au delà de tout ce que le film entreprend, tout est assez mauvais ou mal fichu. The Bricklayer utilise tous les poncifs du film d’action des années 2000 sans chercher à lui apporter une once d’originalité. Visuellement c’est même assez fauché mais d’un autre côté, je ne peux pas trop en vouloir au film de ne pas réussir à créer des décors de grand cinéma. Après tout, The Bricklayer est une petite production mais il aurait été intéressant d’utiliser le budget du film à bon escient afin de faire une vraie proposition plutôt que ces décors répétitifs d’autres Direct to DVD pas franchement reluisants. 

Steve Vail, ancien agent du FBI, est devenu maçon à Chicago. L'Agence se voit contrainte de faire appel à lui pour localiser et combattre un groupe de criminels. Ces derniers exigent une série de rançons dont chacune s'élève à plusieurs millions de dollars.

L’histoire de The Bricklayer est déjà problématique. Le scénario n’est pas bon. L’histoire prend la tangente constamment et devient particulièrement mauvaise à d’autres moments. C’est juste médiocre à souhait alors que je m’attendais à quelque chose d’un peu plus palpitant. Aaron Eckhart tente de faire de son mieux avec les dialogues ronronnants que le scénario lui offre et quelques scènes d’action sympathiques. Mais une fois de plus, Renny Harlin ne fait pas de miracles avec sa mise en scène. Il reprend tous les clichés du film d’action des années 90 comme si le réalisateur n’avait jamais évolué ou grandi avec les évolutions du cinéma. Son précédent film, The Misfits avec Pierce Brosnan, était déjà le parfait symbole de ce manque d’idées modernes. 

Même si The Bricklayer voudrait entreprendre des choses, il n’y a rien que le film peut faire pour se sauver la mise. Cela devient rapidement un très gros problème car l’on finit par se demander ce que l’on fait là et on s’ennuie terriblement. Nina Dobrev (The Vampire Diaries) ne fait rien de particulièrement séduisant non plus dans la peau de son personnage. Si j’avais aimé l’actrice dans la série de vampires, elle est aussi mauvaise. Elle n’apporte aucune nuance à son personnage et ne partage aucune alchimie avec notre héros. 

Note : 3.5/10. En bref, The Bricklayer aurait pu être une belle surprise et finit par n’être que l’ombre du cinéma d’action des années 90/2000 dans lequel Renny Harlin semble coincé. 

Prochainement en France