Critiques Séries : Tracker (2024). Saison 1. Pilot.

Critiques Séries : Tracker (2024). Saison 1. Pilot.

Tracker // Saison 1. Episode 1. Klamath Falls.

 

Avec Tracker, Jeffery Deaver (Bone Collector, Lincoln Rhyme) et Ben H. Winters (Legion) griffonnent une série qui a l’avantage de ne pas vouloir constamment faire la même chose. Les intrigues peuvent être similaires d’épisodes en épisodes mais au fond, le fait que l’on change régulièrement de décor devrait permettre d’apporter un peu de fraîcheur. Une grande partie de ce premier épisode se repose sur la sympathie de Justin Hartley (Smallville, This is Us). Cela fait plaisir de retrouver l’acteur dans une nouvelle série même si ce n’est pas forcément ce que j’ai pu voir de meilleur. Ce premier épisode m’a tout de suite rappelé Reacher (Amazon Prime Video) qui fait un peu la même chose avec un personnage qui vadrouille et vient en aide aux forces de l’ordre locales. Pour autant, Tracker n’est pas aussi excitante que j’aurais pu l’espérer. C’est sympathique pour du procédural pur et dur mais cela manque un brin de personnages secondaires excitants. 

 

Colter Shaw est un loup solitaire, qui parcourt le pays à bord de son camping-car, utilisant ses talents de pisteur pour aider les particuliers et les forces de l'ordre à résoudre toutes sortes de crimes ou à retrouver les personnes disparues.

 

Pour son introduction, Colter Shaw ne fait pas dans la dentelle. Il met directement les pieds dans le plat ce qui est plutôt intéressant. Cela évite de nous introduire le personnage de façon plus lente et donc parfois ennuyeuse. L’idée de mettre le héros dans le feu de l’action est donc le premier bon point de Tracker. Une fois que l’on a Colter à l’écran, celle-ci a un peu de mal à faire quelque chose de particulièrement neuf. La mécanique de la série reste la même que d’autres séries (notamment Reacher). Ce n’est pas une mauvaise chose si l’on cherche quelque chose de familier et un brin original sur les bords mais ce n’est pas la meilleure série policière que j’ai vu non plus. Surtout que Tracker ne survit pas vraiment à la comparaison à Reacher. Cela ne veut pas dire que Tracker n’a pas de potentiel. Au contraire et c’est une chance : le fait que le héros parcoure le pays permet clairement d’imaginer les scénaristes bousculer la mécanique à chaque épisode. 

 

C’est ce qu’il y a de plus excitant là dedans et un élément que l’on retrouve pas mal dans le monde des séries policières actuelles (notamment Poker Face avec l’héroïne sillonnant elle aussi les Etats-Unis avec des affaires à résoudre). J’espère cependant que Justin Hartley aura plus d’occasions pour montrer ses talents d’homme d’action. Il était excellent dans Smallville alors j’aimerais que l’on ait sa version plus adulte dans Tracker. Les personnages secondaires ne sont pas spécialement excitants pour le moment. Disons que la série veut jouer sur la légèreté en plus de les mettre dans la mécanique d’une série policière classique. Cela ne fonctionne pas totalement. Mais une fois de plus, il y a de la marge de manoeuvre. Tracker est une série suffisamment malléable dans sa structure pour nous offrir des surprises par la suite. 

 

Note : 5/10. En bref, la série a du potentiel. A elle de le montrer. Justin Hartley attire la sympathie, le reste est parfois trop déjà vu. 

Prochainement en France

 

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