Hotel Cocaine (Saison 1, épisode 1) : cocaïne men à Miami

Hotel Cocaine (Saison 1, épisode 1) : cocaïne men à Miami

Avec Hotel Cocaine, Chris Brancato (Narcos, First Wave) nous plonge dans l’univers du Mutiny Hotel, centre de la scène de la cocaïne à Miami à la fin des années 70 et début des années 80. C’est fun, c’est cool mais cela reste trop générique et peu original. Narcos, série sur laquelle a travaillé le créateur de Hotel Cocaine était une bonne série sur les trafiquants de drogue. Cette série n’apporte rien de neuf au genre si ce n’est l’impression que l’on tourne autour d’un pot creux. Les personnages semblent naviguer de scènes en scènes sans qu’il n’y ait quelconque recherche de dramatisation ou d’une histoire qui vaut le détour. Au fond, malgré un joli casting et un décor sympathique, Hotel Cocaine n’est pas du tout ce que j’espérais. Ce premier épisode introduit une flopée de personnages divers et variés tournant autour de la même thématique mais rien ne tient réellement debout. 

 

Roman Compte, un exilé cubain, est le directeur du tristement célèbre Mutiny Hotel, le centre de la scène de la cocaïne à Miami de la fin des années 1970 et du début des années 1980. Hôtel et discothèque, The Mutiny est le lieu de prédilection des gros joueurs, des narcos, des mannequins et des célébrités.

 

Nous avons donc le narrateur de Hotel Cocaine, Roman Compte (incarné par Danny Pino - Cold Case, New York, Unité Spéciale). C’est le directeur du fameux hôtel et club Munity de Miami. Après que l’on a eu l’histoire de Griselda sur Netflix l’an dernier, Miami et sa plaque tournante semble avoir le vent en poupe. Encore faut-il savoir quoi et comment le raconter. Car Hotel Cocaine se contente de jolies images et d’un bon casting sans parvenir à construire quoi que ce soit d’intéressant autour. Nous avons aussi Burton Greenberg (incarné par Mark Feuerstein - Royal Pains -), le propriétaire du Mutiny. Nous avons des dealeurs colombiens, haïtiens et des trahisons (qui vont conduire à une séquence de torture de bas étage). Ce premier épisode tente tout ce qui est en son pouvoir pour nous montrer à quel point Hotel Cocaine tournera autour de personnages célèbres et que l’hôtel est le lieu qui les rassemble tous. 

 

On a donc du name dropping sans grand intérêt. Hotel Cocaine se contente donc de créer de l’esbroufe où elle peut pour cacher la misère de son récit. Car oui, Hotel Cocaine n’a rien à raconter de bien intéressant si ce n’est un lot de personnages défoncés qui semblent s’amuser. Les dialogues sont ridicules mais c’est presque pour ça que j’ai envie de voir la suite. Derrière le côté mauvais de Hotel Cocaine, se cache peut être une série incomprise. Dommage que Roman Compte, le héros de cette série, donne l’impression d’être un personnage qui n’a jamais excité. C’est un comble, surtout quand on sait que Hotel Cocaine s’inspire d’une histoire vraie. 

 

Note : 2/10. En bref, clairement le genre de série sur la cocaïne que seul les consommateurs sous cocaïne peuvent apprécier. 

Prochainement sur Amazon Prime Video

 

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