Critique Ciné : Darkness of Man (2024, direct to VOD)

Critique Ciné : Darkness of Man (2024, direct to VOD)

Darkness of Man // De James Cullen Bressack. Avec Jean-Claude Van Damme, Emerson Min et Kristanna Loken. 

 

Tout le monde doit bien payer ses factures et manger mais alors qu’est-ce que Jean-Claude Van Damme a été faire dans cette galère ? James Cullen Bressack, qui a un sacré palmarès de Direct to VOD plus mauvais les uns que les autres (Hot Seat, Fortress - avec Bruce Willis -, Survive the Game - avec Bruce Willis -) démontre une fois de plus que ce n’est pas le réalisateur le plus chevronné de sa génération. Si j’apprécie qu’il donne à Shannen Doherty des rôles, la pauvre mérite là aussi bien mieux que ce que l’on nous propose dans Darkness of Man. L’histoire en elle-même n’a pas grand chose à nous offrir car elle est vue et revue. Mais si seulement James Cullen Bressack avait su aménager suffisamment bien son film avec des scènes d’action (JCVD est quand même très bon en art martiaux !) alors peut-être que l’on aurait eu un film un minimum potable. 

 

Russell Hatch est un agent d’Interpol qui assume le rôle de figure paternelle de Jayden, le fils d’un informateur tué lors d’un raid de routine qui a mal tourné. Des années plus tard, Hatch se retrouve à protéger Jayden et son grand-père d’un groupe de gangs impitoyables dans une guerre de territoire totale, ne reculant devant rien pour protéger Jayden et combattre quiconque se met en travers de son chemin.

 

Dès le départ, Darkness of Man nous annonce la couleur. Dans son ambiance qui mélange les influences (notamment à John Wick par ses couleurs et ses néons), on sent que l’on va se faire chier. Littéralement. Car il n’y a pas de meilleur mot pour décrire ce que j’ai vu. Les combats, ce qui aurait pu faire la force de Darkness of Man avec JCVD au casting sont mous du genoux, le casting qui entoure l’acteur belge est mauvais et les dialogues sont tous plus vides les uns les autres. Quand on regarde un film avec JCVD on s’attend à un brin de cynisme mais même ça, le film est incapable de le mettre en oeuvre. On sent que Darkness of Man cherche quelque chose, tente des trucs mais rien ne fonctionne car dès le départ, le film se complait dans sa nullité. Même quand Darkness of Man tente d’intégrer un brin de suspense à son histoire, on voit venir l’issue dès le départ. 

 

Jean-Claude Van Damme est clairement fatigué et moi je suis fatigué de voir des films de ce genre là. Est-ce que les Direct to VOD pourraient un jour devenir des pépites, des surprises inattendues ? En tout cas, James Cullen Bressack aime bien rester constant. On ne peut pas lui enlever cette qualité. Il aime réaliser de la bouillie qui ne ressemble aucunement à du cinéma. Le tout est en plus fauché comme les blés, tourné dans un minimum de décors où la lumière était probablement en option. Ce n’est pas en ajoutant des filtres colorés sur des lampes que l’on fait l’ambiance d’un film de ce genre là. Je comprends que le but de Darkness of Man est de s’inspirer du film noir mais encore faut-il en maîtriser les codes. Darkness of Man est donc comme un gâteau trop sec qui a du mal à passer. 

 

Note : 1/10. En bref, JCVD est fatigué, la mise en scène est foireuse et le casting et les dialogues d’une nullité abyssale. 

Sorti le 21 mai 2024 directement en VOD

 

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