Sunny (Saison 1, épisodes 1 et 2) : deux êtres vous manquent, et tout est dépeuplé

Sunny (Saison 1, épisodes 1 et 2) : deux êtres vous manquent, et tout est dépeuplé

C’est toujours avec grand plaisir que je me plonge dans une fiction avec Rachida Jones (Parks & Recreation). Katie Robbins (The Affair, The Lasy Tycoon) nous plonge dans la vie de Suzie, une américaine vivant à Kyoto dont la vie est bouleversée à la disparition de son mari et de son fils. Tout cela dans un mystérieux accident d’avion. Visuellement, Sunny a tout pour elle. L’ambiance rétro-futuriste est soignée, les décors somptueux et l’ensemble fait forcément écho visuellement à une autre série d’Apple TV+ : Severance, qui exploite cette même idée rétro-futuriste dans les décors et le visuel. Au delà de ça, Sunny aurait pu être un peu plus surprenante. C’est une belle et bonne série mais je m’attendais à un petit truc en plus qui lui permettrait de sortir un peu plus du lot. Sur le papier, je dois avouer que Sunny n’inspire pas grande confiance. On pourrait croire que l’on est face aux sempiternelles séries estivales pas franchement inspirées. Mais non, la série sait briller par ce qu’elle propose. 

 

Suzie est une américaine vivant à Kyoto, au Japon, dont la vie est bouleversée lorsque son mari et son fils disparaissent dans un mystérieux accident d'avion. En guise de "consolation", elle reçoit Sunny, l'un des nouveaux robots domestiques fabriqués par la société d'électronique de son mari. Au début, Suzie n'apprécie pas les tentatives de Sunny de combler le vide dans sa vie, mais peu à peu, une amitié inattendue se développe entre eux. Ensemble, ils vont découvrir la vérité sur ce qui est réellement arrivé à la famille de Suzie...

 

Sunny apporte tout de même du contexte à son héroïne. La série nous permet de rencontrer la famille de Suzie dans des flashbacks. C’est touchant et mignon à la fois. Sunny ne cherche pas à être plus que ce qu’elle a à proposer. Ce côté « simple appareil » lui sied bien. La série interroge aussi sur les évolutions technologiques en suggérant notamment qu’un robot aurait pu tuer quelqu’un en le poussant dans les escaliers. Alors que l’intelligence artificielle inonde actuellement nos vies, est-ce qu’elle est finalement saine ou bien un danger dans le futur ? Ce n’est pas la première fois qu’une fiction parler d’lA et de la façon dont cela pourrait finalement influencer le monde entier. Regardez le dernier volet de Mission:Impossible au cinéma, c’est là aussi l’IA qui est au coeur du danger. Suzie est donc associée à Sunny, un robot qui a été programmé pour elle (et l’on comprend rapidement que c’est plus ou moins son mari qui l’a programmé au cas où il décéderait). 

 

Les deux vont attirer l’attention d’hommes étranges et du crime organisé. Sunny se développe alors sagement au départ afin de petit à petit nous plonger dans un univers plus sombre. Clairement, la force de Sunny vient de ce mélange entre les influences occidentales et asiatiques de son récit et de sa narration. On peut facilement retrouver ce qui a pu faire le charme de Lost in Translation d’une certaine façon avec un américain au Japon. C’est un peu la même chose ici alors que Suzie n’est pas très au fait des us et coutumes et qu’elle fait un peu sa sauce à sa façon. Rashida Jones est tout de suite attachante, ce qui donne forcément envie de poursuivre l’aventure. Si le cliffhanger à l’issue du second épisode a le mérite de donner envie, il va falloir que Sunny muscle rapidement son récit. 

 

Note : 7/10. En bref, une curiosité bien plus intéressante que l’on ne pouvait l’imaginer sur le papier. 

Disponible sur Apple TV+

 

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