13 Juillet 2024
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume // De Wes Ball. Avec Owen Teague, Freya Allan et Peter Macon.
Après La Planète des Singes: Suprémacie je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’un quatrième volet voit le jour. Mais c’est clairement l’une des meilleures choses qui pouvait arriver cette année. A la fois car cette franchise a su s’améliorer au fil des films mais en plus de ça car ce quatrième opus est réussi. C’est beau, joli et touchant avec tout un tas de messages et de moments qui viennent rappeler ce qu’est la SF quand elle est bien faite. Wes Ball (à qui l’on doit la trilogie Le Labyrinthe) nous plonge certes dans une histoire de héros assez classique mais avec un univers si joliment travaillé que l’on peut pardonner certains éléments narratifs. Surtout que même dans le scénario, La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume sait discuter de sujets forts (notamment sur l’héritage et la famille). Nous sommes donc 300 ans après les évènements du précédents films. Les humains sont une espèce en voie d’extinction qui est de retour à l’état sauvage. C’est aux singes de tenir la planète Terre.
Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains, quant à eux, ont régressé à l'état sauvage et vivent en retrait. Alors qu'un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l'amènera à questionner tout ce qu'il sait du passé et à faire des choix qui définiront l'avenir des singes et des humains...
Ce n’est pas facile de reprendre une franchise qui a été marquée par ce que Matt Reeves a fait avec sa caméra (il a réalisé les deux précédents volets). Pour autant, même si je doutais de ses capacités à offrir un univers ample, j’ai été agréablement surpris. Si les effets spéciaux sont une fois de plus travaillés et réussis, ce qui donne forcément un cachet au film, La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume se révèle rapidement efficace. Si le film ne cherche pas à réinventer quoi que ce soit, il y a quelque chose qui permet de voir à quel point Hollywood peut faire de très beaux effets spéciaux, loin des CGI dégueulasses de tout l’univers Marvel. La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume cherche d’un point de vue de son histoire à avoir un discours universel. D’ailleurs, Proximus est un vilain réussi et Kevin Durand, qui l’interprète, lui donne corps avec beaucoup d’intérêt.
Forcément, La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume met en scène les éléments les plus intéressants et les moins reluisants de l’humanité tout en raccrochant le tout à l’univers des singes. La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume se permet d’offrir de nouveaux éléments afin d’offrir des interactions différentes et surtout des scènes plus poétiques. Si je regrette que le rebondissement final ne soit pas vraiment à la hauteur du reste du film, il n’en reste pas moins un film réussi. Avec ce quatrième volet, on découvre une franchise qui respecte vraiment ses spectateurs. Après trois volets réussis (même si je peux trouver certains défauts au dernier, Suprémacie), voilà une nouvelle entrée qui promet de nouvelles aventures. La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume reste un univers étrange dans le monde du cinéma hollywoodien et c’est ce côté original et différent qui le rend encore plus percutant.
Note : 7.5/10. En bref, une entrée réussie. C’est joli, touchant avec un texte réussi sur l’héritage et la famille.
Sorti le 8 mai 2024 au cinéma
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