Classement : Meilleures films de la saison 2009/2010 - Partie 2

#20

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Ma critique :

Après avoir vaincu un méchant dragon, sauvé une belle princesse et le royaume de ses parents, que peut encore faire un ogre malodorant et mal léché ? Domestiqué, assagi, Shrek a perdu jusqu'à l'envie de rugir et regrette le bon vieux temps où il semait la terreur dans le royaume. Aujourd'hui, tel une idole déchue, il se contente de signer des autographes à tour de bras. Trop triste... C'est alors que l'habile et sournois Tracassin lui propose un contrat. Shrek se retrouve soudain transporté dans un monde parallèle totalement déjanté où les ogres sont pourchassés, où Tracassin est roi, où Fiona et son bien-aimé ne se jamais rencontrés... Shrek va-t-il réussir à déjouer le sortilège, à repasser de l'autre côté du miroir, à sauver ses amis, à retrouver son monde et reconquérir l'amour de sa vie ? (Allociné) et alors, elle vaut quoi cette histoire. Et bien pas grand chose car elle ne sert complètement à rien dans la saga Shrek, elle ne fait pas avancer le schmilblic, juste une façon d'exploiter une dernière fois une saga cinématographique de tous les records au box office américain. Cependant, on le sait bien, Shrek n'a jamais été fort en terme d'histoire car il n'y a qu'une histoire classique de parodie des films de Disney. Entre le Shrek amoureux (on tombe parfois trop dans le patos), le Chat "potelé", Fiona façon "Xena la guérière", ... le potentiel du film n'est pas gâché à tire-larigot et c'est une très très bonne idée. Certes l'histoire en elle même ne sert à rien mais le film est bien plus séduisant que Shrek The Third, le précédent volume de la saga.

L'humour de Shrek alors ? Et bien il est toujours là. Certes, on a par forcément droit à la parodie pendant 1h30 de film mais ce n'est pas du tout un regret car le film allie plutôt bien humour et histoires drama. Mais l'humour, et c'est ce que je regrette n'a pas l'air de fonctionner chez tous le monde. En effet, dans la salle de cinéma j'avais l'impression d'être le seul à rigoler parfois. Certainement que mon âme d'enfant biberonné aux Disney refaisait surface devant ce lot inconsolable de très bonnes parodies. Mon moment préféré ? Le début avec un Shrek qui vie et revie encore et encore la même scène, dans différents jours. C'était bien fait et plutôt drôle. Mais je crois que le petit gamin pourri gâté qui demande un "Grrr" de Shrek à son père, c'était pas mal non plus. L'humour est donc toujours là pour Shrek mais aussi avec l'Âne qui n'a pas perdu sa langue (parfois on voudrais vraiment la lui couper tellement il n'arrête pas de discuter, ce qui est très soulant parfois, non je plaisante). Bref, l'histoire, malgré son côté inutile parvient à surprendre.

Et la 3D ? C'était l'évènement de la saga avec dans toutes les bandes annonces la petite citation de fin "in Three D" et bien, c'est une catastrophe car la 3D sert à rien. Le film aurait simplement du sortir en 2D à mon avis car la 3D sert à rien du tout et c'est bien dommage. Une nouvelle technologie qui aurait pu être utilisée à bon escient mais là, c'est raté. Certes les petits effets de reliefs ça fait toujours plaisir mais j'aurais tout autant pris plaisir à voir le film en 2D. Mais bon, un regret normal. Dreamworks voulait certainement attirer un nouveau public : les fanas de la 3D depuis Avatar.

Enfin, le film ? Globalement c'est plutôt bon même s'il reste quelques accros côté 3D et histoire qui sert à rien, l'histoire était malgré tout divertissante à bien meilleure que celle du précédent volume (un peu trop barbant à mon goût) ce qui n'était pas pour me déplaire. Merci Shrek pour ces 4 volumes que j'ai adoré, je suis fan et j'en ai pas honte. L'anti Disney pur et dur c'est réussit. Heureusement que le créateur de Shrek a été viré de Disney et qu'il a eu cette idée.

 

Note : 7/10. En bref, Shrek ne perd pas de sa saveur, juste que la saga se clôture sur une exploitation totale de la saga jusqu'à éponger les dernières gouttes. Réussit et drôle.

 

#19

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Ma critique :

C'est le film d'épouvante qu'il ne faut pas rater prochainement en France. Au début, on se disais que c'était un remake pur et dur formaté du Blair Witch Project, maître du genre qui avait révolutionné le cinéma en réalisant un carton au box office. Le film démarre correctement, dans une ambiance décontractée et très réaliste du couple filmé dans ses aventures journalières. C'est la nuit que l'on apprend qu'il se déroule des choses pas très net dans leur maison et ainsi pour nous faire peur. Le film place petit à petit l'ambiance de plus en plus éprouvante pour le spectateur.

Note : 9/10. En bref, ce film époustouflant de réalisme réussit là où tous les autres ont échoués dans le domaine ! Une réussite faite avec peu de moyens. Le meilleur depuis Blair Witch !

 

#18  

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Ma critique :

L'idée de départ est bonne, adapté un livre racontant l'histoire d'un père et son fils après "l'apocalypse". Et le film en lui même est réussit. Grace à un Viggo en pleine forme et la jeune révélation du film : Kodi Smit-McPhee. Sublimement réalisé et aliant avec merveille les restes de notre monde à un film marquant l'apocalypse. On aime ce côté à la fois froid et sombre, une atmosphère de peur dans l'ombre et de mort dans l'âme que nous afflige avec brio ce nouveau film. Si le pitch ne vous dira rien au départ et si l'histoire semble être "ce qu'il se passe après 2012", rien de tel que de voir se film pour s'en faire l'idée inverse. Un thriller palpitant et émouvant à la fois. Un bon scénario alié d'une réalisation accrue.

Note : 8/10. En bref, un film à voir absolument rien que pour savoir comment survivre après l'Apocalypse !

 

#17 

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Ma critique :

Film de guerre ou film d'action, il réussit le pari qu'il fait de nous plonger au coeur de la guerre en Irak et à ses débuts. Un film qui apparaît tout de même un peu tard par rapport aux évènements, une guerre un peu désuette de nos jours et qui a pourtant faire couler beaucoup d'encre journalistique. Voici 4 raisons d'aller voir ce film.

La première, la réalisation. Paul Greengrass y va en caméra sur l'épaule, sa marque de fabrique déjà bien mise en évidence dans ses précédents films : La Vengeance dans la Peau et Vol 93. Dans son style personnel, il arrive à nous offrir une réalisation soignée et en accord avec le film et son histoire. Un film de guerre filmé comme ça, c'est comme nous intégrer à l'intérieur du film, comme si on y était. Parfaitement fait, Greengrass réussit son coup.

La seconde, l'intrigue générale. Avoir choisi la guerre, l'Irak et le terrorisme le tout combiné avec les magouilles des américains, classique mais parfaitement mené. Green Zone est donc une sorte de coktail détonnant et réussi d'action, de suspens, de fait divers. On pourrait avoir lu un livre et s'y plongé dedans que cela aurait été pareil, on aurait pu être la bas. Cependant, le sujet est un peu vieux. Le film aurait certainement du être fait il y a 5 ans environ, il aurait déjà eu plus d'impact et certainement plus de succès car traîté de la guerre en Irak à ce jour c'est un peu comme parler des premiers téléphones portables de nos jours même si le tout n'a aucun rapport mais c'est le premier exemple que j'ai trouvé et qui allait avec ce que je voulais en dire.

La troisième, l'ambiance. Paul Greengrass a su instauré dès le début, une ambiance froide de guerre et assez glaciale, de quoi nous enfoncer dans notre fauteuil de cinéma pour suivre les aventures des personnages. Une sorte de pro-bonno réussit. La sobriété de la caméra qui ne veut pas faire un film d'action brillant par ses prouesses visuels mais plutôt par son réalisme est LE point fort du film.

La quatrième, car c'est le film d'action du moment. J'adore les films d'action et celui la gagne à être connu malgré sa carrière plutôt confidentielle au cinéma mondial. Les décors sont très bien faits et les rues de Bagdad en partie détruites sont d'un réalisme stupéfiant pour un film tourné au Maroc.

La seule raison de ne pas aller le voir ? Matt Damon. Il montre une nouvelle fois qu'il est pas un excellent acteur et ses faiblesses sont vraiment à coeur ouvert ici. Bien dommage car même si cela ne gâche pas le plaisir du film, Matt Damon est un peu trop l'American Hero sans talent de la bande mais à la hauteur de mes attentes.

 

Note : 8/10. En bref, beaucoup l'annonçait au tournant comme le film d'action de l'année, c'est plutôt réussit mais pour une sortie un peu tardive pour faire du bruit.

 

#16

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Ma critique :

Je me suis enfin penché sur le biopic sur Gainsbourg. Je vais d'abord commenter le sous titre du titre du film : vie héroïque. J'ai bien eu du mal à comprendre pourquoi sa vie est héroïque et finalement, à la fin du film, je n'ai pas eu la réponse. Globalement et esthétiquement parlant, c'était tout simplement magnifiquement bien foutu, on ne manque pas de légerté dans les personnages et surtout de fivolité très déshabillée mais ça, ce n'est qu'une petite partie du film. Eric Elmosnino, mis à part sa ressemblance affolante à Gainsbourg il n'en ai pas moins un très bon acteur dans ce rôle, il m'a vraiment convaincu de voir un film intime sur la vie de Gainsbourg comme un livre où l'on montre tout sans rien caché. Ici, c'est pareil et c'est réussit.

J'ai longtemps hésiter à regarder ce biopic, ayant une peur de l'ennui car deux heures de film sur un artiste certes dont la vie est intéressante mais bon, les biopics sont rarement réussit. J'ai l'impression qu'en France on a une culture des biopics réussit car après La Môme, celui ci crève également l'écran de milles feu.

Dans un premier temps, le film se concentre sur l'enfance du chanteur / compositeur afin de comprendre le personnage et savoir le pourquoi du comment. Ce film nous entraîne dans un trip avec l'égo imaginaire de Serge représenté par un grosse tête. On se croirait vraiment comme dans un trip sous acide et l'ensemble est réussit. Ce n'est en aucun cas gênant de découvrir le personnage sous un forme peu anodine et très peu conventionnel. On sort des clous en racontant l'enfance peu ordinaire d'un enfant juif qui va réussir à passer dans les mailles du fillet de la Seconde Guerre Mondiale. Peut-être est ce là la vie héroïque ? Je ne sais pas trop mais en tout cas il n'a pas eu l'enfance de Mr tout le monde notre Gainsbard national.

Après une enfance peut ordinaire, on découvre à coeur ouvert un personnage complètement fou et cinglé au fond de lui, à la limite de la schizophrénie, demandant conseil à son égo surdimentionné. On découvert également un homme fragile et sensible qui voue un totale vocation aux femmes et à leurs mystères. Entre ses premières chansons, et son changement de vocation (au départ peintre puis compositeur), ses premières amours. Le passage avec France Gall c'était bien sympathique. Il n'aime pas du tout le père de France Gall et il le montre, et sa petite phrase "Quand vos parents aiment ce que vous fêtent, c'est que c'est de la merde", franchement, on reconnaît bien la touche Serge Gainsbourg dans cette phrase. Mr qui s'en fou complètement de ce que les autres pensent de lui et qui n'en fait qu'à sa tête. Intéressant. Puis on a droit à Brigitte Bardot et une entrée des plus remarquable de Laeticia Casta sur un remix très bien foutu de Initiales B.B. J'adore cette musique. Puis après on a droit à la majestique Bonnie & Clyde qui reste l'un des duos français les plus sensuels des années 60 tout de même. Une chanson qui reste gravée à jamais, un duo de charme et de séduction parfait. Ils étaient fait pour s'entendre ces deux là mais finalement ça n'a jamais réussit.

Et voilà, on passe ensuite à Jane Birkin. Sous les traits de la sublime Lucy Gordon que trop vide disparue du monde du cinéma s'étant suicidée peu de temps après le tournage de ce film (le film lui est d'ailleurs dédié à la fin). Bref, son accent anglais me fait complètement fondre et cette Jane Birkin là, elle en a de la classe du charme. Notamment cette reprise de Je t'aime moi non plus, tout simplement génialissime et vraiment belle reprise. Lucy Gordon sublime l'écran dans la peau de l'une des icônes des années 70. Je crois que ma scène la plus marquante reste le moment où Serge rentre chez lui et qu'il est ivre, qu'il gueule sur ses enfants et que Jane arrive et l'engueule à son tour. C'était tellement beau cette scène. Ce film est vraiment sublime du côté esthétique.

Enfin, on arrive à la partie de la descente aux enfers, la véritable fin de Serge Gainsbourg et son enterrement à coup de petite cuillère au fur et à mesure que le temps passe. Des scènes émouvantes avec un acteur qui reste une révélation pour moi car très intéressant dans ce rôle là. On revoit cette partie avec la reprise raggae de La Marseillaise. Je ne suis pas frillant de raggae donc je n'ai pas du tout aimé cette reprise mais l'idée était bonne au départ et puis Serge Gainsbourg c'est un gars complètement fou à la base aussi donc on peut lui pardonné cet écart.

 

Note : 8/10. En bref, un biopic maîtrisé, sublimé par une esthétique parfaite et un casting charismatique et plus que parfait. Une réussite française. C'est rare pour être souligner donc, profitons en.

 

#15

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Ma critique :

C'était la 4ème collaboration de Ridley Scott et Russell Crowe et finalement, la recette fonctionne encore une fois. Même si l'esprit et l'âme de Gladiator n'est pas là, on assiste malgré tout à du grand spectacle, rondement mené d'une main de maître celle de Ridley Scott et d'un acteur au poil : Russell Crowe.

L'histoire de Robin des Bois a quand même bercée mon enfant via le film Disney ou encore les multiples adaptation cinématographique de la légende. Ici, on ne s'intéresse pas à Robin des Bois le prince des voleurs mais plutôt à ce qui a fait que cette personne est devenue Robin des Bois. On assiste donc à un spectacle de grands honneurs qui mérite sa belle exposition en ouverture du festival de Cannes quand même. Enfin, cela reste mon avis.

Tout d'abord l'histoire du film. C'est le point le plus intéressant car avec un casting plutôt intéressant car misant sur des personnages atypiques comme le son ceux de la légende de Robin des Bois, le frère Tuck, Petit Jean, Marianne... tout est là pour être aussi satisfaisant que les autres films de la légende. Enfin bref, là où je veux en venir c'est que même si le film fait passé les français pour les méchants de l'histoire, l'histoire est intéressant. On s'ajouant de la cupidité, la soif de pouvoir, le meurtre,.. finalement on n'est pas loin de la société de nos jours et je pense que le message qu'il y a derrière est aussi destiné à notre génération.

Ensuite le casting. Encore une fois, rien à dire. Russell Crowe fait son boulot, il a bien la tête de Robin des Rois et je trouve qu'il l'a bien plus que Kevin Costner. Et puis les jeux de regarde de l'acteur, sa façon de mené son jeu, c'est typique à Crowe mais ça fonctionne. Mais le film ne repose pas entièrement sur ses épaules car Cate Blanchett est encore plus convainquante en Marianne. Je l'adore ce personnage. Elle est fidèle à la Marianne originale. Le dernier bon point du casting c'est certainement Oscar Isaac en prince Jean. Son rôle de sadique qui n'en a rien à faire de son peuple et puis la fin du film quand même, il est la surprise de ce film volant la vedette à pas mal de personnages.

Enfin, l'aventure et l'action. Les scènes sont là. On a le droit à un spectacle même s'il est un peu de courte durée à mon humble avis. Je trouve que l'histoire s'est traînée en longueur pour s'installer et c'est là où le bas blesse. Du coup, on perd un peu de cette scène finale qui ma fois, était bien sympathique (sauf le moment où les français font demi tour avant que le roi leur ai même dit qu'ils allaient faire demi tour, lol). Cependant, malgré ces petites faiblesses, les scènes de tir à l'arc et de combats sont satisfaisante. Rien à redire.

 

Note : 8/10. En bref, un prequel de très bonne facture sur l'origine de l'histoire de Robin des Bois.

 

#14

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Ma critique :

Après le semi raté Southland Tales en 2008, Richard Kelly revient à son meilleur et ce depuis l'excellent Donnie Darko. Ce film qui divise la critique entre thriller surpuissant sans cervelle et suspens bien monté avec un duo bien senti. Voici donc notre avis. Entre un épisode bien écrit de la Quatrième Dimension et un suspens apocalyptique brulant sur la nature humaine, le film arrive à lier les deux avec une adresse digne de Kelly. Malgré un duo qui fonctionne et une intrigue lancée qui patine parfois et dérape sur quelques buches, le film reste un excellent divertissement à voir ou à revoir. Et si vous aviez la possibilité de toucher la modique somme d'un million de dollars contre la vie d'un inconnu, que feriez vous ?

Note : 8/10. En bref, un film mélant drame, thriller et suspens à contre temps dans un univers fantasmagorique plus que bien trouvé !

 

#13

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Ma critique :

Ce film est vraiment surprennant. On suit les aventures de deux personnes qui s'aiment et se dés-aiment. C'est une sorte de millions de bout de vies, de mémoires et souvenirs. Entre une voix off omniprésente et savoureuse qui nous révèle l'intriuge de bout en bout, finalement ce film joue une carte que beaucoup n'osent pas : la subtilité. Le film raconte l'histoire de Tom qui croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. La foudre tombe le premier jour, quand Tom rencontre Summer la nouvelle secrétaire de son patron, une belle jeune fille enjouée. Au 31ème jour, les choses avancent, lentement. Le 32ème jour, Tom est irrémédiablement conquis, pris dans le tourbillon étourdissant d'une vie avec Summer. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine – mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour... Et, avec un peu de chance, à en faire une réalité. Voilà une histoire qui change une fois. C'est une sorte de rêve qui se réfilent sous nos yeux finalement avec de l'espoir, de l'amour, de l'aventure et bien plus encore.

Je crois que le talent de se film réside premièrement dans une réalisation impécable et d'un nouveau genre où l'on ne va pas aller du jour 1 au jour 500 dans un ordre hiérarchique normal mais on va simplement sauté des passages, revenir sur les passages sautés, passé du 300ème jour au 130ème. C'est une sorte de jeu. Bien fait. Second point, Zooey Deschanel, la soeur de Emily (Bones) qui bluffe le spectateur en femme ne voulant pas être aimé. Un film vrai, réaliste et agréablement original.

 

Note : 8.5/10. En bref, c'est beau, c'est esthétique. Une petite révélation à voir absoluement.

 

#12

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Ma critique :

L'histoire du film est plus que basique : tout le monde l'avait prédit, la fin du monde est proche. Le gouvernement américain et les gouverments du monde entier se prépare à faire face à l'Apocalypse et en ne prévenant pas la population de ce qui se trame la dessous. Bon, certes ce pas compliqué de comprendre mais si l'on regarde le film, on a peur pour nous dans trois ans seulement. Le 21 décembre 2012 est prévue la fin des temps, de notre ère. Roland Emmerich se lance donc dans la réalisation de ce film catastrophe après le très réussit Le Jour d'Après (avant l'adaptation de Michael Bay en 2010 du même concept). Le film démarre directement dans le vif du sujet, dans une mine servant de base à des chercheurs surveillants les mouvements de la croûte terrestre. Puis, on arrive enfin chez notre "american hero" John Cusack, écrivain raté, qui doit emmené ses enfants à Yellowstone (a oui, comme par hasard il est divorcé, le cas typique des retrouvailles en fin de film). De fil en aiguile, le film ne nous fait pas perdre une seule seconde dans l'ennui. Roland sait y faire avec nos nerfs ! Cliffanghers, temps d'attentes, laps de temps, ... De plus, l'impressionnante destruction de la côte californienne ou même de Las Vegas et ses casinos, ou encore Hawaï qui réveille ses volcans, ... nous fait vrombir sur notre siège.

Note : 8.5/10. En bref, le meilleur film catastrophe jamais réalisé avec un casting au poil pour du 100 % Emmerich, le roi du domaine.

 

#11

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Ma critique :

C'est le film phénomène du moment. Ayant innondé la planète cinéma en très peu de temps, ce nouveau film est déjà décrit comme le nouveau chef d'oeuvre de Clint Eastwood. Bon, nous, on n'ira pas jusqu'à là car il est vrai que Gran Torino c'est 100 fois mieux, difficile d'ailleurs de faire mieux pour le moment. Avec Invictus, Eastwood raconte encore une histoire, pleine de bonheur et d'espoir, d'amour et de politique. On y voit Nelson Mandela, incarné par le majestueux Morgan Freeman, certainement LA révélation du film. Sans être froid, sans être lisse, Freeman injecte au personnage sa touche et c'est du grand art. Malgré la prestation tout en muscle et sans cerveau de Matt Damon, vraiment exploité de surcroit sans intentions dans le rôle du rugbyman François Pinaar est vraiment piètre face à la prestation de Morgan, ça fait vraiment tâche. Même si ce film apporte une réflexion peut être tardive et sans grande conséquence de nos jours où l'apparted est derrière nous, il a le mérite de nous séduire par son geste et son intention purement d'espoir. Si dans le coeur le film est là, il vous séduira certainement. Bon, si vous avez peur de vous ennuyez, c'est vrai qu'il dure 2h30 et qu'il faut tenir parfois où les longueurs se font ressentir. Mais de loin, Eastwood signe encore une fois un excellent film dramatique. Le rugby aurait pu être un thème casse gueule dans la carrière politique de Nelson Mandela mais là, c'est le maestro et ça fonctionne.

Note : 9/10. En bref, l'un des coup de coeur de l'année pour un film qui apporte l'espoir avec lui.

 

Fin de la Partie 2 du classement des meilleurs films de la saison 2009/2010. Retrouvez la suite dimanche prochain...

Retrouvez si vous l'avez manquée le classement des meilleurs séries de la saison 2009/2010 : Cliquez ici.

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