Allegiance (Saison 1, 10 épisodes) : jeune flic et affaires politiques familiales

Allegiance (Saison 1, 10 épisodes) : jeune flic et affaires politiques familiales

Sur le papier, Allegiance partait d’une bonne intention en parlant d’un sujet de société à travers une série policière. Anar Ali (Transplant) ne parvient pas à passer le précepte de départ. On se retrouve alors avec une série plutôt médiocre qui a du mal à proposer quelque chose de différent. Nous suivons donc les aventures de Sabrina, une jeune policière qui doit faire face à des problèmes familiaux quand son père, politicien, est accusé de trahison. Si les prémices d’Allegiance semblaient réellement intéressantes, l’exécution manque clairement à l’appel. Le casting n’est pas forcément toujours très impliqué et les affaires traitées tout au long de la saison manquent d’originalité. L’histoire familiale de Sabrina aurait pu être intéressante, à la manière d’une Blue Bloods. Je m’attendais d’ailleurs à ce que l’histoire familiale soit plus creusées, qu’elle développe des émotions mais rapidement on se rend compte que Allegiance n’a pas grand chose à proposer. 

 

Allegiance est une série policière mais de ce point de vue là c’est assez maigre. On n’a pas vraiment l’ampleur que l’on peut espérer dans une telle série. Les enquêtes ronronnent, les dialogues sont plus que médiocres et la mise en scène est absente. Comme si les réalisateurs s’endormaient au fil des épisodes qu’ils réalisent. J’attendais que Allegiance se rapproche un peu de l’univers de Rookie Blue (autre série canadienne policière) puisque nous suivons une bleue de la police. Mais Allegiance a du mal à délivrer. Le souci c’est que Sabrina ne donne pas vraiment l’impression d’être une bleue et que ce précepte de départ n’a aucun sens par rapport aux intrigues développées. Par moment, Allegiance s’en souvient mais cela créé une sorte de dichotomie avec le reste. Encore une série policière qui donne l’impression qu’elle a été écrite par une IA. Les affaires sont vues et revues, n’ont jamais d’originalité dans la façon dont elles sont conduites.

 

Le principe même d’Allegiance se repose donc uniquement sur la représentation qu’offre l’héroïne (d’origine indienne). C’est une très bonne chose mais cela ne fait pas une bonne série pour autant. Le casting n’est pas parfait mais l’héroïne est convaincante ce qui permet de passer tout de même un bon moment. Le seul personnage qui est cependant développé par le scénario est l’héroïne. J’aurais aimé en savoir plus sur les personnages secondaires car mine de rien ils restent tous importants dans une série de cet acabit. Dans son ensemble, Allegiance est une série policière tout ce qu’il y a de plus générique. Il n’y a pas vraiment d’éléments originaux et même l’histoire du père n’est pas suffisamment percutante pour mérité notre attention. C’est sensé être un fil rouge mais au fil des épisodes celui-ci manque de peps. Il y a tellement mieux en termes de séries policières à voir sur le petit écran, ne perdez pas votre temps avec celle-ci.

 

Note : 3.5/10. En bref, des affaires de la semaine toutes plus génériques et ennuyeuses les unes que les autres. Reste l’héroïne, seul personnage vraiment développé durant la saison qui est bien incarnée et intéressante. Le reste ronronne. 

Prochainement en France

 

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