Critiques Séries : Hawaii Five-O. Saison 1. Pilot

Hawaii Five-O // Saison 1. Episode 1. Pilot.

"A'ohe hana nui ka alu'ia". En aloha ça veut dire qu'aucune tâche n'est trop grande quand on la fait ensemble. Voilà en gros la morale de ce pilote. Entre action déjantée, scénario plié sans cervelle, un Scott Caan génial, Alex O'Loughlin sympathique et un Daniel Dae Kim rasoir, ce côté kitch complètement assumé, c'est sûr, c'est une série pour le mec ! Je viens avec Hawaii Five-O de trouvé ma série policière de l'année. C'est frais, juteux comme un ananas et savoureux comme un fruit de la passion. Mais au final, Hawaii Five-O, ça vaut quoi ?
Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l'assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l'unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaï.
La scène d'ouverture de l'épisode m'a terriblement fait pensé au début du film adapté de la série L'Agence Tout Risques sortie cette année. Hélicoptères, tanks, explosions, coups de feu et travellings épuisants, voilà une série qui a les moyens de nous donner envie, et même plus. J'espère justement que cette énergie enivrante va survivre dans la suite de la série. On aura de toute façon notre réponse dans le second épisode. On présente bien les personnages et surtout notre héros, Steve McGarrett, joué par Alex O'Loughlin dont je n'ai jamais été personnellement un fan mais qui là, prouve pour une fois qu'il peut faire un truc plus sympa et moins indigeste.
Par ailleurs, dans le reste du casting, Scott Caan est le plus drôle et le meilleur. Danny ou "Danno" comme dit sa fille, c'est mon préféré. Il est drôle, sympathique et à toujours le sourire, il aime tout et tout le monde, il se bat comme il faut et n'en fait pas des tonnes. D'ailleurs, la scène de rencontre entre Steve et Danny était sympa et drôle, bien comme dans les vieux cop show qui étaient là plus pour nous faire rire et nous détendre que nous faire réfléchir, là c'est le cas. Sans être débile, la série tiens ses promesses entre femmes en bikini et surfant la vague en images de transition, ou encore Kono, joué par une Grace Park en forme. Seul hic, Daniel Dae Kim, dans la peau de Chin, un personnage et un acteur que j'aime pas. Je sais pas pourquoi mais ça passe pas. C'est dommage car ici il est trop présent.
Ainsi, le pilote est efficace avec un casting réussit et surtout une intrigue pleine de rebondissements. J'ai adoré la chorégraphie de la fin entre Alex O'Loughlin et James Marsters (oui, Spike était en guest dans le rôle de Hesse, un bad guy, centre de l'histoire de l'épisode) et bien sûr le coup du "je saute assis au dessus d'une voiture", une seconde de fou rire. Au final, c'est bon, très bon, car efficace et drôle. Sans parler de l'action presque omniprésente et un grand rappel de ces séries adorées des années 70, le tout fait avec succès car c'est kitch mais pas irréaliste. Sans parler du décor, qui, certes, manque un peu, mais pour le peu qu'on l'a vu, est satisfaisant.

Note : 8/10. En bref, terriblement efficace, kitch et assumé, drôle et funny, à un truc façon année 70 comme je les aiment. Tout pour me rappelé les séries policières de mon enfance.