Critiques Séries : The Borgias. Saison 3. Episode 6. Relics.

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The Borgias // Saison 3. Episode 6. Relics.


Ce dont je me rends compte avec ce nouvel épisode de The Borgias c'est à quel point François Arnaud est le héros de la série. Son personnage, Cesare Borgia, est tout simplement à l'égal de ce que l'on peut attendre d'un tel personnage et de sa stature. Mais c'est aussi quelqu'un de praticulièrement malin et il nous le prouve constamment. Ce que j'aime chez Cesare Borgia dans cette version des Borgia c'est le fait qu'il n'a peur de rien. On se rend rapidement compte que The Borgias n'est pas du tout une série au sujet de Rodrigo et de son ascension en tant que Pape, mais plutôt l'évolution de son fils, Cesare, au sein de la papauté. Les enjeux sont bien entendus différents mais la série nous prouve encore une fois qu'elle a bien évolué, et qu'elle est bien plus soignée maintenant qu'auparavant. Ce nouvel épisode permet avant tout de montrer que le pouvoir de Cesare est de plus en plus fort, surtout maintenant qu'il a sa propre armée. J'ai beaucoup aimé le moment où son père se rend compte que son fils n'a plus besoin de lui maintenant.

Cesare et Rodrigo n'ont donc plus la même relation qu'aux débuts de la série. Mais c'est aussi ce qui rend le tout encore plus passionnant. Cesare n'a pas froid aux yeux, et ne dort pas sous la soutane de son père. Il est maintenant quelqu'un, un nom. C'est fait de façon très intelligente et le tout nous donne bien évidemment envie d'en voir encore plus. Les intrigues s'entrecroisent donc dans cet épisode, notamment avec Leonardo da Vinci dont le nom est cité. J'ai hâte de voir le personnage. A mon avis il apportera beaucoup plus que l'on ne pourrait le penser et puis cela pourrait faire un lien discret avec Da Vinci's Demons (Starz) que j'apprécie beaucoup d'ailleurs. The Borgias n'est pas une petite série. Elle veut montrer sa grandeur et la profondeur de son histoire. Cela passe en partie par les décors mais également par le côté grandiloquent de notre très cher Cesare. Le personnage, comme on pouvait l'attendre, prend du galon et écrase même son père assez facilement. Si le Pape Alexander était quelqu'un au début, il n'est plus aussi pertinent maintenant.
vlcsnap-2013-05-20-09h53m39s180.pngCesare est quelqu'un qui sait ce qu'il veut et comment l'obtenir (même la bénédiction de son père vis à vis de son mariage). Mais j'ai aussi beaucoup aimé la petite soirée passée entre Cesare et Lucrezia. C'était plus tendre et l'on voit alors un autre côté du personnage. Tout aussi sympathique d'ailleurs mais bien plus mignon et cagoleur. J'aurais bien aimé en voir plus, surtout que le décor était parfait pour que les deux se retrouvent encore une fois au lit. Mais tous les deux ont des obligations maintenant. De son côté Cesare avec sa femme, et de l'autre Lucrezia avec son mari. D'ailleurs, le petit plan de Lucrezia dans l'épisode précédent n'est pas sans conséquence et je suppose que les vraies répercussions seront à vivre dans le prochain épisode. Le conflit avec les Sforza obnubile toujours autant Cesare. Surtout face à Caterina. Il s'est encore fait avoir et forcément, je pense que la rage qu grandie au fond du personnage ne sera pas impunie. Pendant ce temps, la peste commence à faire son apparition et à faire des ravages. Son entrée au sein du Vatican pourrait apporter de plus amples enjeux.

Mais pour le moment cette introduction est faite de façon intelligente. On ne s'ennui pas du tout et je dirais même que le suspense est réellement plaisant. La tension que The Borgias parvient à créer n'est pas unique mais elle est de plus en plus fascinante. Les personnages sont tous plus ou moins à une place réellement intéressante. Et puis nous avons Alexander qui se retrouve encore une fois dans ses histoires de papauté. Je ne suis pas fan de cette histoire de reliques. J'aurais bien aimé quelque chose d'un peu plus pimenté pour le personnage alors qu'il perdait son amour. Les aventures du Vatican ne gagnent donc pas forcément avec ces histoires mais Jeremy Irons incarne si bien le personnage qu'au fond il pourrait agiter un plumeau tout un épisode, je crois que l'on pourrait même crier au génie.

Note : 8/10. En bref, du bon, du très bon et du moins bon.

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