Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 1. Episode 3. Nacho.

Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 1. Episode 3. Nacho.

Better Call Saul // Saison 1. Episode 3. Nacho.


Beaucoup de gens avaient peur que Better Call Saul se trouve être moins intéressante et moins riche que Breaking Bad, notamment car on pouvait avoir l’impression que l’univers avait déjà été complètement traité et qu’il n’y avait plus rien à faire d’Albuquerque et finalement, la série arrive à garder la même richesse de l’univers bien que cela soit forcément moins surprenant dans le sens où Better Call Saul ne cherche pas à nous offrir des gros cliffanghers imprévisibles. Non, le but de cette série est complètement différent et c’est de nous plonger dans l’univers de Saul/Jimmy et de nous dire comment il est devenu ce qu’il est devenu. J’aime bien les gimmicks que la série a déjà installé, comme par exemple le coup des autocollants pour le parking avec Mike et Jimmy. Ces scènes sont toujours drôles même si j’ai peur que cela devienne un gimmick redondant si Better Call Saul nous joue cette carte à chaque nouvel épisode. Cet épisode prouve encore une fois que la transition d’un Jimmy escroc à la petite semaine à un Jimmy avocat est en train de se faire petit à petit. J’aime bien la place de Nacho dans cette série, surtout après le cliffangher de fin de l’épisode précédent. On sent que quelque chose que prépare et surtout devient réellement intéressant.

Il faut juste que Better Call Saul ne tourne pas trop en rond autour de ces personnages histoire de nous laisser imaginer quelque chose de complètement différent par la suite. Nacho est cependant un personnage important dans l’aventure que l’on veut nous raconter car c’est aussi une façon pour Better Call Saul de nous préparer les choses de façon différente. Jimmy est quelqu’un qui se fait manipuler un peu dans tous les sens mais qui a encore un peu de lucidité pour savoir où se ranger quand il faut se ranger. La façon dont les choses s’empirent par moment permettent d’apporter un peu de rythme à l’univers et de nous donner l’impression qu’il n’y a pas de moments de répit. Car le but de cette série est probablement de nous emmener sur une escalade de la violence, comme pouvait le faire la série mère bien évidement. Je ne fais pas un reproche à la série mais je ne veux pas lui lancer trop de fleurs non plus. J’ai beau adorer tout ce qui se prépare à nous pour le moment, ce n’est que le troisième épisode et il reste encore 23 épisodes à remplir (Better Call Saul étant déjà renouvelée pour une saison 2). Il ne faut donc pas trop voir tout ça comme un réel succès tout de suite.

Nacho veut Jimmy en tant qu’avocat ce qui n’est pas bête dans le sens où Jimmy sait baratiner comme un bon avocat. On l’a déjà vu dans le désert, trouvant toutes les solutions possibles. J’ai adoré la scène dans les toilettes où il tente de négocier. Ce n’est pas le plus fin des négociateurs tout de même mais c’est quelqu’un qui sait utiliser ses mots dans le bon sens. Better Call Saul prouve donc encore une fois sa bonne tenue de route au travers de ce nouvel épisode, et surtout que l’univers de la série est très complémentaire à Breaking Bad. Cela ressemble à cette dernière mais cela ne veut pas être une pâle copie et c’est justement ce que j’aime beaucoup dans cette série. C’est probablement ce qui va lui permettre de ne pas être comme beaucoup de spin off ratés qui voulaient prolonger le succès d’une série sans que cela ne soit nécessaire. Ce n’est pas une série qui vient tirer la corde et au travers de ces trois premiers épisodes cela se ressent. Il y a également une vraie énergie dans les dialogues, quelque chose que l’on retrouvait déjà dans l’écriture de Vince Gilligan et ses associés dans la série mère mais même dans les dialogues il a su se renouveler et trouver un phraser complémentaire qui ne donne pas l’impression de voir la pâle copie mais quelque chose qui prolonge un univers qui en avait besoin. Vince Gilligan a su rendre ce spin off nécessaire en somme.

Note : 8.5/10. En bref, Better Call Saul continue de surprendre.

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delromainzika

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L
J'ai adoré Breaking bad et suis en manque cruel de Walter et Jesse. J'ai d'ailleurs cru à la fin du finale que Walter s'en sortirait, amené certes en prison. Bon, too bad. L'avocat Saul Goodman était un personnage fantastique dans la série, il a tiré d'affaire les héros plein de fois, et son humour au débit mitraillette a contrebalancé la noirceur de la série. Un vrai plaisir de le retrouver dans Better call Saul, qui démarre très bien, je suis accro. A mon avis, mauvais jours prochains pour Nacho, car absent deBr Bad, on craint la vengeance de l'infame Tuco. A suivre avec délectations, plongée dans le désert d'Albuquerque.
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S
Après 3 épisodes, j'ai le sentiment que ça part dans le bon sens.<br /> L'esprit de Breaking Bad est présent, mais pas envahissant.<br /> <br /> Beaucoup critiquent le début trop calme, mais c'est un peu ce qui a fait le succès de Breaking Bad. Il est nécessaire de poser les bases avant de lancer l'attaque. Et vu la fin du 3ème épisode (et le teaser du 4ème), on s'imagine bien que l'action va reprendre de plus belle.
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R
je n'accroche pas du tout avec cette série. je la quitte. <br /> pour moi, l'acteur principal n'a pas le charisme nécessaire.<br /> tant mieux si certains aiment.
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