30 Juin 2017
Transformers 5 : The Last Knight // De Michael Bay. Avec Mark Wahlberg, Laura Haddock et Anthony Hopkins.
Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête de Michael Bay mais je crois qu’il est devenu grand fan de Da Vinci Code. Alors que ce volet est le dernier qu’il réalisera (bon, il avait déjà dit ça après le 3ème…), je pense qu’il aurait dû s’arrêter au précédent. Malgré la présence d’Anthony Hopkins, qui apporte un peu de fraîcheur là dedans, le film tente de relier l’histoire des Transformers à celle de Camelot et donc des chevaliers de la Table Ronde. Sincèrement, c’est un peu too-much alors que je m’attendais à ce que ce film soit dans la même veine que les précédents. En plus d’avoir réussi à m’endormir pendant 20 bonnes minutes (sur les 2h30 de film), Transformers : The Last Knight est un peu le film de la franchise que je ne comprends pas. La saga a énormément de mal à se renouveler alors que l’on a l’impression d’avoir déjà tout raconté autour d’Optimus Prime, des Decepticons, etc. Il y a bien évidemment les effets spéciaux, toujours aussi spectaculaires qui donnent l’occasion de se plonger un peu plus dans cet univers de métal mais j’aurais peut-être apprécié que le film ne se transforme pas en une sorte de film d’aventures raté, inspiré par de bonnes idées mal utilisées.
The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers: The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… ou le nôtre.
Avec Transformers : The Last Knight, on a l’impression d’assister à la destruction du cinéma hollywoodien, même s’il est gangrené depuis un sacré bout de temps maintenant. Tout se calcule en franchises et en gros sous sans vraiment penser au spectateur qui a peut-être envie de voir les scénaristes se casser la tête et nous offrir un spectacle vivant un brin moins crétin. Le divertissement ici est un peu trop décevant à mon goût pour réellement délivrer tout ce que l’on peut attendre de la part d’un tel film. Transformers : The Last Knight semble réécrire l’histoire des Autobots et cie, alors que ce n’est peut-être pas ce que je préfère non plus. Disons qu’à vouloir toujours raconter une autre histoire, on se perd vraiment dans l’origine de ces robots. Il y a fort heureusement quelques bonnes idées, comme le robot majordome d’Anthony Hopkins qui va se mettre à taper sur son orgue, Anthony Hopkins lui-même qui apporte quelque chose que les précédents films n’avaient pas, mais Mark Wahlberg est en roue libre et cabotine du début à la fin, sans parler du casting restant et notamment de ces enfants au début du film qui donnent l’impression que finalement la génération future, à qui ce film est destinée, est condamnée à ce genre de trucs foutraques, où l’on ne comprend rien, mais où le plaisir ne doit pas venir de l’intelligence de l’histoire mais de la beauté des effets spéciaux.
Note : 3/10. En bref, un 5ème volet raté, déplorable sur certains points, foutraque sur d’autres. La franchise devrait penser à s’éteindre… rapidement.
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