10 Avril 2021
Chicago Med // Saison 6. Episode 11. Letting Go Only to Come Together.
Cela fait toujours plaisir de voir Margaret Colin (Gossip Girl) dans un épisode de Chicago Med. Sa précédente apparition (6.08) était déjà réussie. L’introduction de l’épisode donne alors tout de suite le ton et face à Natalie, c’était un bon moment que de retrouver Carol. La mère de Natalie est rustre et amusante et l’on sent que Margatet Colin s’amuse. Crockett Marcel est lui aussi inclus dans cette aventure et la série parvient à parler d’un sujet compliqué avec un peu plus de légèreté. Tout cela permet aussi de sortir un peu des intrigues pompeuses de Chicago Med que la série a parfois tendance à rabâcher depuis le début de la saison. Le retour de la mère de Natalie est d’ailleurs une occasion de rapprocher Natalie et Crockett. Je suppose que la série va revenir là dessus prochainement mais je suis heureux que les scénaristes fassent enfin évoluer les personnages et les histoires plutôt que de rester sur les sempiternelles histoires de Choi et Will.
Pour ce qui est de l’aspect médical de Chicago Med, la série utilise une mécanique usuelle du genre : les mystères médicaux. A certains moments, les médecins des séries médicales font tous les tests possibles et n’arrivent pas à trouver ce qui se passe. Et pourquoi écrire un seul mystère quand on peut en faire deux dans un seul épisode. Ces deux intrigues sont plus originales que les cas médicaux que la série a traité depuis le début. Elles sont ainsi beaucoup plus intéressantes à suivre même si la mécanique reste rouillée. Disons que Chicago Med ne fait rien de très originale dans la façon de dévoiler petit à petit ce qui se passe avec ces patients. Par chance, l’histoire de Montez permet aussi de voir un autre aspect de Choi. Depuis le début de la saison ce dernier n’avait pas évolué d’un iota donc le fait que les scénaristes choisissent de montrer une autre partie de son personnage était une excellente idée. Choi est souvent le personnage ennuyeux de Chicago Med et pour une fois, la série choisit une approche différente. Il était temps.
Depuis le début de la saison, Chicago Med a souvent eu du mal à faire quoi que ce soit de tangible afin de faire évoluer les personnages et son univers. Cet épisode est une occasion de pousser un peu les murs et donc d’aller de l’avant. Je trouve ça assez rassurant dans un sens et me donne pour la première fois depuis un moment l’envie de revenir la semaine prochaine. Tout ce que j’espère c’est que les scénaristes continuent de faire évoluer les personnages et de montrer d’autres aspects de leurs personnalités afin de pouvoir aller de l’avant. On est déjà à la moitié de la saison et jusqu’à présent elle suivait les pas lancinants de la saison 5…
Note : 7/10. En bref, un épisode qui permet de mettre les personnages sur un piédestal tout en faisant évoluer leur place dans le récit. Il était temps.
Chicago Fire // Saison 9. Episode 11. A Couple Hundred Degrees.
Ce n’est pas toujours facile d’être Kelly Severide dans Chicago Fire. Il a déjà connu pas mal de problèmes au fil des saisons et Chicago Fire et les scénaristes semblent adorer le mettre face à tout un tas de choses non pas pour le faire grandir mais pour lui rappeler pourquoi il est lui. La série cherche aussi à renouveler un peu son histoire avec les bleus de la semaine qui passe les évaluations. Dire à quelqu’un qu’il n’est pas fait pour être pompier alors que c’est son rêve n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Etre pompier est une carrière compliqué et dangereuse donc il faut pouvoir compter sur ses collègues, surtout lorsque l’on est sur le terrain. Mercer était touchant dans cet épisode et apporte un peu de fraicheur à l’univers de Chicago Fire le temps d’un épisode. Severide passe une bonne partie de cet épisode afin de savoir s’il doit ou non donner une deuxième chance à Mercer. L’indécision de Severide a presque conduit à la mort de deux recrues après que Mercer est rempli leurs bonbonnes d’oxygènes avec du monoxyde de carbone.
Les conséquences sur ces deux recrues est terrible et apporte une vraie charge émotionnelle à l’épisode. Je ne m’attendais pas du tout à ce que Chicago Fire face un épisode comme celui-ci. Les entrainements des pompiers pour les nouvelles recrues ne sont pas toujours faciles et cet épisode est vraiment terrifiant. Je suis heureux que Chicago Fire n’ait pas décidé d’aller au bout en tuant purement et simplement les deux recrues mais c’est vraiment un épisode étonnant et touchant à la fois. On découvre que si Severide n’a pas voulu sortir Mercer au premier abord comme Casey le lui avait suggéré c’est uniquement à cause de l’amitié entre Boden et le père de Mercer. Boden est un peu comme un père pour Severide donc il n’avait pas envie de créer des tensions avec sa figure paternelle.
La série vient nous rappeler aussi les problèmes de la COVID lorsque l’on va au restaurant alors que la capacité de ceux-ci a été réduite. Andrew est vraiment un sacré personnage et je dois avouer que la série s’amuse aussi avec les personnalités de chacun afin de rappeler aussi pourquoi ils s’engagent et que cela ne peut pas toujours se faire de la bonne façon. Pour ce qui est de Casey, son histoire de problèmes médicaux reste secondaire mais continue de faire évoluer le personnage dans la saison aussi ce qui est une agréable surprise. Pour une fois, Chicago Fire continue d’aller dans la bonne direction et je trouve ça assez rassurant. L’épisode avait ce qu’il faut en termes d’action, de tension, d’émotions et aussi de moments un peu plus légers.
Note : 7/10. En bref, un épisode qui permet de rappeler que ce n’est pas facile d’être un pompier ni de le devenir.
Chicago P.D // Saison 8. Episode 11. Sings of Violence.
C’est la première fois que Chicago P.D décide de parler du passé d’Upton. La série décide de parler d’abus domestiques avec la subtilité d’un éléphant mais au delà de ça, l’épisode parvient tout de même à délivrer quelque chose d’assez sympathique à sa façon. Jusqu’à présent, Upton était un personnage intéressant mais dont on ne savait pas tout et la série décide donc de la ramener à son passé afin de prouver que le présent et la vie adulte de chacun est aussi influencée par ses propres parents ou les traumatismes que l’on a pu vivre lorsque l’on était un enfant. Dans l’épisode 8.03, la série commençait déjà à donner des indices alors que Upton était incapable d’aller voir son père après la crise cardiaque de ce dernier. Elle cherche à fuir son passé depuis un moment maintenant et Chicago P.D décide qu’il est temps de revenir là dessus pour la faire grandir.
Je ne sais pas si les scénaristes ont fait les meilleurs choix dans la façon de parler du passé d’Upton mais même si ce n’est pas très touchant, cela permet tout de même de faire évoluer l’histoire de la série et de la saison. Upton prend en charge l’enquête d’une jeune fille qui a endurée des abus physiques et psychologiques depuis les débuts de son existence. D’une certaine façon, Chicago P.D prend ici une affaire qui n’est pas sans faire écho à ce que SVU peut faire à sa sauce mais je préfère largement la façon dont SVU traite ces affaires. Peut-être aussi car Benson a la charge émotionnelle et maternelle nécessaire. Upton n’est pas du tout Benson et c’est probablement aussi l’une des raisons pour lesquelles cela ne prend pas aussi bien que j’aurais pu l’espérer. Il manque donc à Chicago P.D ici un brin d’émotion. La relation entre Halstead et Upton continue par ailleurs de faire son bout de chemin. La série continue de les faire évoluer, notamment lorsque Upton en vient enfin à parler de son passé.
Les romances dans Chicago P.D ne sont pas aussi intéressantes que celles de Chicago Fire (bien que j’en ai ma claque de Casey et Brett dans cette dernière). Ce que je préfère dans Chicago P.D ce sont les personnages et la façon dont les affaires affectent leurs vies personnelles. Celle-ci a ce rôle mais ce n’est pas suffisamment subtile et l’on voit donc venir la résolution de façon facile.
Note : 5/10. En bref, j’aurais préféré que l’histoire d’Upton soit mieux gérée mais elle a ses qualités malgré tout.
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