20 Mai 2021
Chicago Med // Saison 6. Episode 15. Stories, Secrets, Half Truths and Lies.
Cette saison a clairement été sur transgresser les règles. Nous avons eu Will qui s’est retrouvé face à Choi par rapport à ses méthodes peu conventionnelles et cette fois-ci c’est Nat qui est dans de beaux draps et Will qui l’aide. Will va tout faire dans cet épisode afin de faire en sorte que Natalie s’en sorte alors que Marcel va finir par remercier April de ne pas avoir suivi les protocoles quand elle sauve la vie de quelqu’un. Nous avons deux départs cette saison : April ET Natalie. Du coup je me demande si cette histoire de règles qui ne sont pas suivis par les deux personnages ne va pas les pousser vers la sortie. Si c’est ce que les scénaristes choisissent pour leur départ, je dois avouer que je serais déçu. Dans un sens, sauver des patients veut parfois aussi dire qu’il faut transgresser les règles. Chicago Med est une série conventionnelle qui aime suivre les règles et n’aime pas trop ceux qui ne les suivent pas.
Pourtant dans le Chicago-verse, je dois avouer qu’il y avait bien plus à faire avec tout ça, notamment en démontrant que c’est une bonne chose. La morale est aussi présente dans Chicago P.D cette année alors que Voight doit suivre les règles (alors que ce qui rend le personnage intéressant c’est quand il ne les suit pas). Cet épisode bouscule un peu la dynamique alors que Will prend la responsabilité du vol de médicaments ce qui conduit ainsi Veroni à mettre fin à sa relation avec lui, cinq minutes après lui avoir pardonné. Chicago Med n’a jamais été une série brillante quand elle met en scène ses relations. Cette saison a connu ses hauts et ses bas et toutes ces histoires de règles qu’une partie des personnages ne respecte pas est un brin prévisible. Disons que Chicago Med n’a de cesse de faire ça et que cela peut sembler assez redondant. Alors que cet épisode est l’avant dernier de la saison, j’espère surtout que les scénaristes vont muscler le final afin de donner l’envie de revenir l’année prochaine.
Natalie sera de toute façon mise sur un piédestal dans le dernier épisode et elle devra assumer toutes les conséquences. Après tout, ses décisions débiles sur décisions débiles ne l’aide pas. La mécanique médicale de Chicago Med reste assez intéressante pour maintenir une histoire qui tient la route grâce à ses personnages. Tous ne sont pas passionnants et cet épisode ne délivre pas les meilleurs cas de la saison mais il a le mérite d’utiliser intelligemment tout le monde. Pour ce qui est de l’histoire d’April, je dois avouer qu’elle est un brin surréaliste. Le fait qu’elle remplace le jugement d’un médecin aurait probablement dans la vie réel changé l’histoire. Elle aurait été virée sur le champ. Dans le contexte de Chicago Med, la série veut démontrer qu’elle connaît les protocoles et qu’elle connaît la médecine quitte parfois à être surréaliste. Je ne sais pas trop quoi attendre du final de la saison mais si je devais faire le bilan de la saison 6 elle n’a rien d’exceptionnelle. Elle se suit sans trop de déplaisir mais la série a toujours autant de mal à délivrer des trucs palpitants.
Note : 5/10. En bref, à un épisode de la fin de la saison Chicago Med ne bouscule pas trop les personnages ou les histoires de chacun.
Chicago Fire // Saison 9. Episode 15. A White-Knuckle Panic.
Dans un sens, cet épisode aurait pu ressembler à une sorte de dernier épisode de l’histoire de Chicago Fire. Le fait qu’il y ait encore un épisode après celui-ci avant la fin de la saison me rassure. Si la saison 9 a eu du mal à démarrer (probablement à cause du coronavirus qui a touché la production de la série), elle est finalement devenue l’une des meilleures saisons au fil des épisodes. Le but de cet épisode (et du prochain épisode) est peut-être de terminer la saison sur une note plus positive que la façon dont elle a commencé. Sauf que Chicago Fire a aussi une habitude de faire en sorte que tout le monde soit heureux afin de renverser la situation rapidement qui donnera l’envie de voir le premier épisode de la saison 10. Les romances continuent donc de servir l’histoire de Chicago Fire mais ce n’est pas forcément ce que je préfère. Stella et Severide ou Brett et Casey, ce dont deux duos qui traînent la patte.
Je comprends que les scénaristes ont besoin de garder tout ça un moment afin de donner envie aux téléspectateurs de revenir mais parfois cela commence à devenir ridicule. Par chance Severide a enfin fait sa demande à Stella et elle a dit oui. La demande en elle-même est assez impressionnante : faire ça au milieu d’une intervention ! Je me demande ce que Chicago Fire compte faire avec Severide mais j’espère qu’il restera dans la série. La série a besoin de lui et nous aussi. C’est l’un de mes personnages favoris alors si Chicago Fire commence à dilapider mes personnages fétiches je ne vais pas être le plus heureux du monde. Pour ce qui est de Brett et Casey, Chicago Fire continue de tourner un peu en rond mais il y a un très beau moment romantique qui laisse enfin entrevoir du bon, loin de ce côté parfois un peu ronronnant. Le fait que Brett prenne du temps est une façon comme une autre de tirer sur l’ambulance mais bon, ce n’est pas comme si l’on n’était pas habitué avec Chicago Fire.
Dans le Chicago-verse, je pense que la série oublie parfois qu’elle doit aussi nous raconter des histoires impressionnantes qui mettent en valeur l’héroïsme des pompiers. La remise de médaille à Mouch était touchante sans tomber dans le pathos larmoyant. C’est d’ailleurs ce qui me plaît souvent avec Chicago Fire, la façon qu’elle a ne pas jamais tomber dans le pathos à la guimauve qui m’ennuie plus que tout. On a déjà eu ça avec Mouch cette année mais l’histoire que j’ai préféré dans cet épisode c’est celle de Cruz. Elle apporte un peu de substance à l’épisode et un danger qui me plaît. Mark représente tout ce que l’univers Dick Wolf adore critiquer et dans un sens c’est assez prévisible mais cela permet de faire évoluer les personnages et leur histoire d’une façon ou d’une autre.
Note : 6/10. En bref, un épisode sur l’héroïsme et les romances qui s’avère être plus optimiste qu’autre chose à un épisode de la fin de la saison.
Chicago P.D // Saison 8. Episode 15. The Right Thing.
Quoi de mieux qu’un peu d’action dans une série policière. La psychologie des flics est toujours écrite au couteau, très éloignée de ce que dans le Dick Wolf-verse on peut voir avec les séries Law & Order mais j’apprécie l’évolution de Voight cette année. La série plonge ici un peu plus dans l’histoire des personnages alors que Voight rencontre le fils de Miller : Darrell. En prenant l’affaire de Darrell, notre équipe pensait que ce serait une petite affaire vite fait sauf que tout cela est vite tombé sur un os. Le fait que Darrell ne survive pas à l’épisode est intéressant. Ce n’est pas la faute du Chicago P.D qui a fait tout ce qu’ils pouvaient afin de le sauver mais à cause de Miller qui veut que Voight et son équipe fasse les choses en suivant les règles. Le fait que la série parle de la transgressions des lois par les policiers est intéressant car Chicago P.D démontre avec cet épisode le fait que ce n’est pas toujours une bonne chose.
Pourtant tout allait bien au début de l’épisode alors que Miller se félicite des chiffres de Voight et de ses équipes. Mais rapidement la réalité et la morale viennent se mettre en travers de Chicago P.D et je dois avouer que c’est ce genre de choses que j’apprécie aussi. La leçon pour Miller c’est la preuve que la loi ne va pas toujours en la faveur des bonnes intentions et qu’il faut aussi parfois les transgresser afin de sauver la vie des gens. La mort de Darrell est terrible mais elle démontre aussi pourquoi Chicago P.D a besoin d’affaires sinistres du même genre. L’arrivée de Miller dans Chicago P.D cette saison n’a pas forcément été exploitée de façon intelligente. Il aura fallu attendre cette fin de saison pour que son histoire soit un peu plus intéressante. J’apprécie les faces à faces avec Voight mais je préfère largement voir Miller sur le terrain alors qu’elle a peur pour son fils.
Darrell n’a eu de cesse de faire des choix de vie douteux donc de toute façon il se dirigeait vers une mort certaine. Chicago P.D tente donc avec cet épisode de plonger un peu plus le récit dans la psychologie des personnages avec plus ou moins de réussite. Tout n’est pas parfait mais on ne peut pas trop en demander à la série par moment. Je ne sais pas quoi attendre du dernier épisode de la saison à venir mais j’espère que les scénaristes ont une bonne idée en stock afin de me donner l’envie de revenir la saison prochaine.
Note : 6/10. En bref, en utilisant bien mieux Miller, Chicago P.D créé une intrigue intéressante.
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