Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 6. Episode 4.

Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 6. Episode 4.

Better Call Saul // Saison 6. Episode 4. Hit and Run.

 

Après l’épisode précédent, je dois avouer que je pensais voir Better Call Saul se reposer sur ses lauriers mais il n’en est rien. L’histoire de Kim Wexler prend une grande partie de cet épisode en otage et délivre. C’est intense et rythmé, tout en faisant évoluer l’histoire de l’un des personnages les plus emblématiques de Better Call Saul. L’opération d’humiliation d’Howard Hamlin continue de prendre place alors que Howard passe du temps chez son thérapeute. Alors que Howard commence à parler d’un rêve à son thérapeute, la caméra devient floue et nous embarque dans le dos d’Howard sauf que ce n’est pas Howard (qui est toujours chez le psy) mais Jimmy qui s’est déguisé en Howard. Tout ça est complètement fou et vraiment digne des meilleures aventures de Better Call Saul (ou Breaking Bad). Le fait que Jimmy se fasse passer pour Howard est parfait. Visuellement, cet épisode est intéressant dans sa façon d’utiliser des gros plans pour suggérer énormément de choses et rendre le téléspectateur anxieux à l’idée de découvrir la suite.

 

La séquence suivante avec Kim alors que la caméra commence par filmer l’arrière de son crâne est parfaite. Tout cela pour que Jimmy puisse passer devant le café et que Cliff voit ce qui semble être Howard laissant une prostituée sur le bord de la route. Tout ça est extrêmement drôle et en même temps donne un vrai rythme. Toute cette opération est vraiment digne de Vince Gilligan et de l’écriture de ses séries. C’est cynique et en même temps tellement bon à suivre. Dans l’épisode précédent nous avons eu ce genre de situations avec la cavale de Nacho qui s’est terminée de façon assez épique. Cet épisode reste dans la lignée du précédent mais en se concentrant sur d’autres personnages. C’est un succès et Kim semble pouvoir aller de l’avant avec le projet qu’elle a proposé à Cliff. Jimmy a tellement d’idées saugrenues que cela rend le tout toujours palpitant. Les instincts de Breaking Bad sont clairement présents, plus présents que jamais je dirais même.

 

Même Gus est aussi au top de sa forme. La série ne nous laisse pas le temps de respirer car on enchaîne rapidement sur d’autres histoires. Visuellement c’est encore une fois brillant. L’histoire de Gus prend sens plus loin dans l’épisode alors que le cold-open est totalement lié. On parvient ici à enfin découvrir toute sa résidence, son repaire et sa petite routine. Je préfère que Better Call Saul nous en révèle plus tôt dans la saison afin que l’on puisse suivre à nouveau l’histoire de Gus quand celle-ci sera réellement liée aux évènements de Breaking Bad. Gus a peur de Lalo et c’est là que toute cette séquence permet de créer une certaine forme de paranoïa étonnante. Better Call Saul délivre ici quelque chose de réellement brillant et efficace qui ne laisse aucun répit au téléspectateur. J’ai envie d’en voir encore plus et j’ai hâte de découvrir ce que la série a en stock pour nous.

 

Note : 10/10. En bref, encore un épisode mené tambour battant.

Disponible sur Netflix

 

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