2 Juillet 2022
Hot Seat // De James Cullen Bressack. Avec Mel Gibson, Kevin Dillon et Shannen Doherty.
Mel Gibson est en train de devenir le remplaçant officiel de Bruce Willis maintenant qu’il commence à travailler avec un réalisateur à l’origine de tout un tas d’étron avec l’ancienne gloire de Die Hard (Fortress, Survive the Game). Je ne suis pas contre l’idée que des réalisateurs aient envie de faire revivre ces intrigues de petits Direct to VHS des années 90 mais tout est ici fait pour nous donner l’impression que Hot Seat sort d’un placard qui aurait été fermé en 1990. Dans son exercice de style et de nostalgie cela fonctionne par moment (ce qui dans un sens est une excellente chose) mais le scénario est incohérent et enchaîne les facilités pour tenter de sortir ses personnages de la panade. Hot Seat est mauvais en long et en large avec des acteurs qui semblent ne jamais savoir ce qu’ils font là et délivrent des dialogues hallucinants. Il n’y a aucun travail narratif alors que l’on peut passer d’une séquence d’anniversaire au bunker de l’équipe de déminage menée par Mel Gibson en l’espace de quelques secondes (car oui, il y a un temps imparti pour que papa sauve sa famille mais ce temps n’est clairement pas le même de partout dans le film).
Une course contre la montre est lancée pour sauver Orlando, un otage piégé avec une bombe attachée sous son siège dans un immeuble de 60 étages.
Si l’on met de côté le manque cruel de moyens qui ont du passer intégralement dans le cachet des acteurs (bien que Kevin Dillon et Shannen Doherty ne doivent pas coûter une fortune de nos jours), Hot Seat a énormément de mal à tenir son récit sur la longueur. Dès le début le film rate le coche car il ne sait pas dans quelle direction aller. Bien que le héros soit collé à sa chaise de bureau tout le film, Hot Seat m’a surtout donné envie de me lever de mon canapé pour faire d’autres choses pendant que l’heure tournait. Car le film n’a rien à offrir ni en termes cinématographique, ni en termes de dialogues souvent crétins, ni en termes de personnages tous plus inutiles les uns les autres. Mais Hot Seat a le mérite de ne peut-être pas être le pire film de James Cullen Bressack. Est-ce un compliment ? Non plus car le film est tout de même un sacré étron qui ne mérite pas que vous perdiez votre temps pour lui. J’aime beaucoup Mel Gibson mais ce dernier devrait choisir un peu mieux ses rôles pour payer ses factures.
Note : 2/10. En bref, un nouvel étron à la botte de James Cullen Bressack, tâcheron déjà responsable de deux très mauvais films avec Bruce Willis.
Prochainement en France
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