The Undeclared War (Saison 1, 6 épisodes) : élections bidons

The Undeclared War (Saison 1, 6 épisodes) : élections bidons

Co-produite par Peacock et Channel 4, The Undeclared War n’a pas grand chose à offrir d’excitant. Sur le papier, The Undeclared War aurait pu être un thriller politique efficace mais Peter Kosminsky (The State) derrière sa mise en scène peu originale n’offre rien de mieux qu’une série que l’on aura tous oubliés rapidement. Le problème c’est que The Undeclared War est vendue comme un thriller politique mêlant cyber crimes avec des enjeux importants mais ces enjeux ne sont jamais présentés comme tel. The Undeclared War n’a rien de neuf et les dialogues ne sont pas réellement inspirés laissant le tout nager sans réellement briller. Les dialogues sont tellement fades qu’il est difficile de s’imprégner complètement du récit. Celui-ci reste simpliste mais aucun personnage ne parvient à être suffisamment développé pour devenir attachant. Le fait est que la série n’a clairement pas d’ambition et qu’en six épisodes elle n’offre rien qui mérite réellement le coup d’oeil. Les relations internationales, les cyber-crimes, les tensions politiques, la race, la stabilité mentale, etc. Toutes ces thématiques que The Undeclared War tente d’aborder ne sont jamais vraiment creusées.

 

En 2024, sur fond d'élections britanniques impliquant le premier Premier ministre conservateur noir du Royaume-Uni. Une équipe d'analystes au cœur du GCHQ, l'agence d'espionnage britannique de type NSA, tentent de parer à une cyber-attaque contre le système électoral du pays.

 

Disons que The Undeclared War nous balance énormément de choses en espérant que cela fonctionne grâce au simple faite qu’elles nous soient balancées en pleine figure. C’est dommage car le casting est bon à commencer par Hannah Khalique-Brown sous les traits de notre héroïne Saara Parvin. Mais malgré tout le talent de l’actrice, son personnage est aussi fade que du pain sans sel et c’est un gâchis total. Il en va de même pour Simon Pegg qui se retrouve affublé d’une sorte de version sérieuse de son personnage de Mission Impossible. Un brin de légèreté n’aurait pas été de trop et aurait peut-être apporté quelque chose au récit. Une cyber-attaque ? C’est une super bonne idée mais The Undeclared War n’en fait rien de réellement percutant. La série et les personnages sont trimbalés de scènes en scènes sans qu’il n’y ait d’engagement. Je ne remet pas en cause les fondements de la série puisque Peter Kosminsky, son créateur, a fait des recherches pendant trois ans afin de coller au mieux à la réalité du terrain.

 

Le sujet est tellement pris au sérieux qu’il ne permet jamais de donner de l’épaisseur aux personnages. Peter Kosminsky étale alors sa science et ce qu’il a appris sur l’intelligence de nos jours et sur la cyber-sécurité sans réellement nous donner l’envie de nous plonger dans son histoire. En oubliant d’inclure le spectateur dans ce qu’il tente de nous raconter, le créateur perd alors rapidement l’intérêt de celui-ci. J’ai l’impression de suivre des discussions qui ne permettent jamais de créer un engouement pour le danger que The Undeclared War aurait pu être en scène. Après tout, The Undeclared War a pour but de nous raconter quelque chose qui pourrait réellement se dérouler dans le monde moderne que l’on connaît mais plutôt que de faire peur la série m’a donné envie de faire la sieste. Dans tout ce que The Undeclared War tente de faire elle ne parvient qu’à être intelligente dans le réalisme proposé mais pas vraiment dans la tension dramatique qui est presque absente.

 

Note : 4/10. En bref, malgré un casting réussi et un créateur qui a clairement appris ses leçons, The Undeclared War n’est rien d’autre qu’une série académique sans tension dramatique et sans réel intérêt.

Prochainement en France

 

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