Critique Ciné : One Way (2022)

Critique Ciné : One Way (2022)

One Way // De Andrew Baird. Avec Machine Gun Kelly, Kevin Bacon et Travis Fimmel.

 

Après le très mauvais Zone 414, Andrew Baird ne semble pas chercher à s’améliorer. One Way est surtout un Direct to DVD avec plein de potentiel jamais exploité. Il enrôle Machine Gun Kelly, rappeur américain, dans un rôle qui dans un sens lui sied assez bien. Le casting est d’ailleurs le point fort de One Way alors que le reste est tout sauf inspiré. Le plus gros souci vient forcément du scénario qui a des idées mais ne sait jamais quoi en faire. On se retrouve donc avec des rebondissements faciles et déjà vus pour ce genre de films sans réellement créer de véritable opportunité narrative. Alors que Freddy est en train de mourir petit à petit dans ce bus et sniffe la cocaïne dans le sac qu’il a volé, One Way n’offre pas grand chose de plus. Si Andrew Baird a le mérite de faire ici une meilleure proposition visuelle que son premier film, inspiré par les ambiances des clips vidéos qu’il a pu réaliser (dont un pour The Weeknd) cela manque tout de même de punch. Le scénario n’aide pas non plus à créer une certaine forme d’originalité tant il se contente de raconter si récit de façon linéaire et morne.

 

A la suite d'un braquage qui a mal tourné, Freddy s'enfuit avec un sac rempli d'argent et de cocaïne. Gravement blessé, il monte dans un bus vers l'implacable désert californien, son boss et ses sbires à ses trousses...

 

Si vous cherchez un thriller original, One Way n’est pas vraiment la tasse de thé que vous rêviez de vous servir. L’idée de donner sa chance à Machine Gun Kelly aka Colson Baker est bonne. Le rappeur s’en sort relativement bien dans son rôle et ce malgré des dialogues assez foutraques et un enchaînement pas toujours efficace. Kevin Bacon et Travis Fimmel tentent quant à eux de faire de leur mieux pour donner un peu plus d’envergure à One Way. Malgré tout le talent du casting et quelques bonnes idées, One Way ne décolle jamais comme on pourrait l’espérer. On se contente souvent de grandes discussions dans ce bus sensé nous emmener dans le désert californien. La photographie et le choix des couleurs bleues et de cette ambiance néon illuminée par l’éclairage de la route apporte à One Way quelque chose mais ce n’est pas utilisé à bon escient. On se retrouve donc à notre grand damne avec un film qui pendant plus d’une heure et demie parle, parle. C’est tellement bavard que l’on pourrait même faire une petite sieste devant que l’on n’aurait pas loupé grand chose des « rebondissements ».

 

Note : 4/10. En bref, un énième film qui avait du potentiel mais ne l’’exploite jamais.

Prochainement en SVOD

 

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