Critique Ciné : A l'intérieur (2023)

Critique Ciné : A l'intérieur (2023)

À l’intérieur // De Vasilios Katsoupis. Avec Willem Dafoe, Gene Bervoets et Eliza Stuyck. 

 

Willem Dafoe et huis clos cela peut sonner parfaitement bien. Malheureusement pour Vasilios Katsoupis (O filos mou o Larry Gus), À l’intérieur n’est pas aussi excitant que pouvait le suggérer l’idée de départ. Nemo, le personnage de Willem Dafoe se retrouve enfermé dans un luxueux appartement suite à un défaut de l’alarme durant un cambriolage. À l’intérieur n’a pas grand chose à offrir en dehors de son prémise de départ ce qui ne permet pas de passer un moment aussi excitant que j’aurais pu l’imaginer. Les rares choses que le film tente de faire afin de renouveler l’intérêt (la température qui monte et qui chute drastiquement, la perspective de sortir par le toit, etc.), tout est terriblement long et l’ennui s’installe rapidement. L’un des plus gros souci de À l’intérieur est sa durée. Ce genre de film a tendance à durer 1h20 grand maximum alors que l’on tire ici jusqu’à 1h45. C’est déjà beaucoup trop, surtout quand il n’y a pas suffisamment de rebondissements pour créer l’engouement. 

 

Nemo, cambrioleur chevronné, se retrouve piégé dans un luxueux appartement new-yorkais. Essentiellement décoré d'œuvres d'art, il va devoir faire preuve de créativité et de ténacité pour survivre et tenter de s'échapper...

 

Willem Dafoe fait de son mieux par son talent pour créer quelque chose mais son personnage, mal écrit et mal développé, n’est pas spécialement attachant. Disons que tout apparait comme particulièrement fade, jusqu’à cette musique entêtante (La Macarena !) lorsque le frigo est ouvert trop longtemps. Il y a de quoi devenir aussi fou que le héros et peut-être que c’était le but primaire de À l’intérieur. On se retrouve dans un film de survival alors que le héros se retrouve sans eau et doit utiliser l’eau de l’arrosage automatique des plantes, qu’il va manger le poisson de l’aquarium, etc. Il n’y a rien de spécialement palpitant car au fond A l’intérieur suit un schéma dépourvu de rythme. C’est tellement fade qu’une fois la première demi-heure passée, on ressent déjà l’ennui. L’acteur a beau être talentueux et créer des moments plus intimistes qui sont sensés produire de l’émotion mais la mise en scène de Vasilios Katsoupis manque de relief et l’ensemble n’offre rien de palpitant. 

 

Note : 2/10. En bref, Willem Dafoe n’arrive pas à faire grand chose d’un scénario aussi fade et d’une mise en scène plate. 

Sorti le 1er novembre 2023 au cinéma

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
delromainzika

Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog

Commenter cet article