Critique Ciné : Bosco (2024, Peacock)

Critique Ciné : Bosco (2024, Peacock)

Bosco // De Nicholas Manuel Pino. Avec Aubrey Joseph, Nikki Blonsky et John Lewis.

 

Je dois avouer qu’avec une histoire vraie en guise d’inspiration, Bosco avait déjà quelque chose d’intéressant. A la fois car l’on parle d’une évasion originale mais aussi car le personnage de Bosco semble quelqu’un à qui on a envie de s’attacher. Nicholas Manuel Pino réalise ici son premier long métrage et c’est assez laborieux. Le réalisateur cherche des influences multiples afin de dépeindre la violence des prisons américaines, tente de jouer avec l’ambiance poisseuse de celle-ci mais ne parvient jamais à savoir sur quel pied danser. Parfois cela ressemble à un film d’horreur crado produit par Eli Roth et à d’autres moments à une mauvaise série OWN Network. Ce n’est pas spécialement inspiré dans le visuel avec des couleurs jaunes et bleues que l’on retrouve dans pas mal de films numériques de fond de catalogue de streaming ces dernières années. 

 

Basé sur l’histoire de Quawntay « Bosco » Adams, condamné à 35 ans de prison pour tentative de possession de marijuana. Avec l’aide d’une femme figurant sur une annonce de coeur solitaire, il s’échappe pour aller voir sa fille. 

 

La seule chose qui a réellement réussi à m’intéresser c’est Aubrey Joseph dans le rôle de Bosco. Ce dernier est plutôt convaincant pour retranscrire l’enfer que vit le personnage et ses émotions. C’est l’histoire d’un homme qui a voulu aller au bout, sans jamais abandonné et qui a mis tout en oeuvre pour arriver à ses fins. L’acteur parvient à incarner cela de façon intéressante. Mais tout ce qui grave autour de l’acteur ne fonctionne pas. C’était pourtant l’occasion de retrouver Nikki Blonsky qui a été une vedette de mon adolescence à la tête du film Hairspray (2007). Dans le rôle de la fameuse femme là pour l’aider, elle n’apporte rien. Et le côté assez plat du scénario ne permet pas de réellement prendre toute l’ampleur du récit. Au contraire. Je ne connaissais pas l’histoire originale et elle doit être assez bien représentée ici mais le film aurait tout de même pu ressembler à autre chose qu’un vulgaire téléfilm sans ambition. Les dialogues sont eux aussi assez mal écrits et je tire mon chapeau à Aubrey Joseph qui fait de son mieux pour apporter un vrai truc au film. 

 

Note : 3/10. En bref, en dehors de son acteur principal qui est clairement investi dans son rôle, le reste est visuellement raté, écrit avec les pieds et finit par n’être qu’un vulgaire téléfilm fauché. 

Prochainement en France

 

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