Critique Ciné : Bring Him to Me (2024, direct to SVOD)

Critique Ciné : Bring Him to Me (2024, direct to SVOD)

Bring Him to Me // De Luke Sparke. Avec Sam Neill, Rachel Griffiths et Barry Pepper.

 

Pour une fois, Luke Sparke ne nous colle pas Dan Ewing dans un de ses films. C’est une petite prouesse mine de rien. Lui qui était le héros attitré des nanars du réalisateur (Invaders, Occupation: Rainfall et Devil Beneath). Luke Sparke se lance dans le neo-noir avec Bring Him to Me et sincèrement, c’est moins pire que ce à quoi je m’attendais. En sortant des films de SF aux effets spéciaux dégueulasses, le réalisateur peut proposer d’autres choses mais ce n’est pas non plus brillant. Le plus gros problème de Bring Him to Me c’est qu’il se repose sur une histoire assez ennuyeuse. L’idée aurait pu donner n’importe quel film tant le point de départ est famélique mais le scénario de Tom Evans (son premier) n’en fait rien de surprenant. On enchaîne alors les problèmes durant ce road trip où la seule chose qui rythme le voyage ce sont bien souvient les dialogues ennuyeux des deux personnages dans la voiture. 

 

Sous les ordres d'un impitoyable patron du crime, un chauffeur doit conduire un jeune passager vers un lieu dangereux.

 

Le scénario est clairement le plus gros problème de Bring Him to Me. Il n’y a rien qui sort du lot et les rebondissements sont tous prévisibles. Cela rend certaines séquences plus ennuyeuses qu’elles n’auraient pu l’être si cela avait été fait avec un peu plus de sens. Bring Him to Me reste un thriller qui suit le schéma le plus classique du genre sans réellement apporter une once d’originalité. On sent le twist prévisible qui attend d’être révélé. Une fois que le twist est révélé, Bring Him to Me devient alors encore plus ennuyeux et moins surprenant. J’aurais aimé être surpris mais malheureusement on sent que le jeune scénariste est incapable de créer la surprise. En soit, Bring Him to Me n’est pas le pire film du genre que j’ai vu cette année. Il y a même des éléments qui s’avèrent assez plaisants. Luke Sparke ne brille pas nécessairement derrière la caméra mais il a l’audace de proposer autre chose. 

 

Il est là pour rendre hommage à Michael Mann et à son style même si l’on en est très loin. C’est d’ailleurs le visuel qui m’a donné envie de finir le film plus que tout le reste. Malgré tout ce que Bring Him to Me tente de mettre en oeuvre pour être un peu plus plaisant que toute la filmographie du réalisateur réunie, j’aurais aimé un film plus nerveux, plus surprenant. Sam Neill peut de son côté ajouter à son CV un nouveau film où il meurt avant la fin (en l’occurrence ici au milieu du film). Cet acteur est né pour être tué dans des fictions. Au final, on se retrouve avec un film sympathique mais assez mal écrit. 

 

Note : 3/10. En bref, si l’idée était sympathique, l’exécution n’est pas forcément à la hauteur. 

Prochainement en France

 

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