Chicago PD (Saison 11, épisodes 7 à 9) : Voight en quête personnelle

Chicago PD (Saison 11, épisodes 7 à 9) : Voight en quête personnelle

C’est assez rare que Chicago PD délivre des affaires qui durent plus d’un épisode mais quand elle le fait elle parvient à impliquer les personnages émotionnellement. Dans « Survival », Voight prenait à coeur l’affaire impliquant le kidnapping d’un ado. « The Living and the Dead » poursuit donc cette intrigue de serial killer avec une certaine efficacité. Voight se met donc à travailler avec une profiler en herbe, un duo qui fonctionne assez bien alors qu’il s’occupe lui de la dernière victime qu’il a réussi à sauver à l’issue de l’épisode précédent. Ces deux épisodes sont une occasion en or pour mettre Voight en avant et lui redonner ses galons. Depuis le début, Voight n’a eu de cesse de s’adoucir même si certains épisodes avaient tendance à lui offrir des intrigues plus sombres. Cet épisode mélange assez bien les émotions des personnages, la personnalité de père de Voight et l’enquête qui fonctionne bien. On a aussi un peu plus l’esprit de groupe de la série dans cet épisode. 

 

Si Chicago PD reste assez classique dans sa façon de conduire son récit, cela reste efficace à bien des égards. La rapidité de l’épisode permet de ne jamais s’ennuyer mais ce qui fait aussi la force de cette seconde partie c’est le fait que tout le monde a une place (notamment Torres qui est de retour !). L’arrivée de Josephine Petrovic pourrait être une bonne addition à Chicago PD alors que Tracy Spiridakos va prochainement quitter la série. Hank et Jo forment un bon duo. Sa présence m’a aussi rappelé Esprits Criminels quand elle était dans une bonne dynamique. Les enquêtes d’Esprits Criminels avaient un peu ce goût prononcé pour les serial killer sadiques. La relation entre Hank et Noah est elle aussi touchante. En tout cas, j’espère que Jo va rester dans la série car elle apporte quelque chose de neuf dont Chicago PD avait réellement besoin. 

 

Quand Chicago PD utilise avec malice l’émotion, elle fait de bons épisodes comme celui-ci qui mélange à la fois la malice des enquêtes d’Esprits Criminels avec le côté plus brut et émotionnel des épisodes de Law & Order: SVU. Peut-être aussi car Patrovic est une enquêtrice de la SVU de Chicago. « On Paper » garde l’historie du tueur en série en stock et se concentre sur Hailey. Le personnage va disparaître dans cette saison donc cet épisode est l’occasion de montrer une dernière fois le personnage. Par ailleurs, Jo est toujours là ce qui me plaît vraiment. Hank va continuer son enquête afin de trouver le tueur de Noah (le pauvre quand même, il a fini par mourir alors que Hank avait réussi à le sauver…). J’aime bien la dynamique que Chicago PD tente de créer entre Hailey et Jo même si ce sera de courte durée. Je sens que le but est de faire des passe d’armes entre les deux personnages. Les deux se ressemblent sur pas mal de points mais ont une façon différente d’exprimer ce qu’elles ressentent. 

 

Pour ce qui est de l’enquête, elle reste très classique pour Chicago PD, rien à voir avec l’excellente enquête précédente. On a tout de même plus de scènes de groupe depuis quelques épisodes, ce qui me fait énormément plaisir. C’est justement ça qui manquait à Chicago PD depuis pas mal de saisons. Comment bien terminer cette salve d’épisodes ? Avec « Somos Uno », centré sur mon personnage fétiche de la série : Dante Torres. Dans cet épisode, il se retrouve impliqué personnellement avec une informatrice (ce qui a déjà été introduit plus tôt dans la saison) ce qui pourrait bien mettre en péril toute une affaire d’infiltration. Encore un épisode qui permet de faire suite à un épisode précédent. La relation entre Dante et l’informatrice est intéressante car elle met en valeur le personnage et ce qu’il apporte à la série. 

 

Tout commence avec un flashbacks qui nous permet de nous reprendre dans le bain et ce qui s’est passé avec Torres depuis 36 jours où il est sous couverture. C’est une occasion intelligente de justifier le fait que Dante était absent plutôt que de jouer sur l’épisode centré sur un personnage plus qu’un autre. Torres continue d’être coincé entre deux mondes, son passé et son présent. Cela permet de voir une certaine forme de sensibilité autour du personnage et de le rendre encore plus attachant. L’affaire importe presque peu car c’est clairement sur les drames personnels que cet épisode fonctionne le mieux. Gloria est un personnage assez classique pour Chicago PD même si j’aime bien la dynamique avec Torres. On sent que les deux font quelque chose de naturel et ça me plaît vraiment. On n’avait pas eu de nouvelles depuis l’épisode 11.04 et cet épisode est une suite réussie.

 

Note : 8/10, 5.5/10 et 6.5/10. En bref, trois épisodes inégaux mais qui laissent espérer une fin de saison musclée et touchante. 

Prochainement en France

 

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