Critique Ciné : Butcher's Crossing (2023, directement sur myCanal)

Critique Ciné : Butcher's Crossing (2023, directement sur myCanal)

Butcher’s Crossing // De Gabe Polsky. Avec Nicolas Cage, Fred Hechinger et Jeremy Bobb.

 

Je n’arrive pas à croire que je suis passé à côté d’un film avec Nicolas Cage. S’il y a bien quelque chose que l’on ne peut pas lui enlever c’est son art du grimage. Ici le crâne rasé cela donne une toute nouvelle version de Nicolas Cage à ajouter à la galerie photo de tout ce que sa tête a subit à travers les années. Rien de mieux que de le transformer en chasseur de bisons après avoir été gardien de cochon dans Pig. J’ai parfois l’impression que tous les films de seconde zone dans lesquels Nicolas Cage joue font partie d’un Cage-Multiverse fascinant. La première partie de Butcher’s Crossing est une chasse aux bisons. Littéralement. Dans cette ambiance de western de l’Ouest américain. Puis la seconde partie est centrée sur la survie des personnages. Dommage que la seconde partie de Butcher’s Crossing ne soit pas spécialement à la hauteur d’ailleurs car c’est justement celle qui aurait pu délivrer quelque chose de réellement sympathique. 

 

Un diplômé de l'université d'Harvard s'installe à Butcher's Crossing, dans les plaines du Kansas pour chasser un buffle légendaire.

 

Malgré son budget famélique, Butcher’s Crossing parvient tout de même à nous offrir quelque chose d’assez agréable. Le cadre est vraiment fantastique dans la survie et rend le tout assez impressionnant. Cela donne même un certain cachet alors que Gabe Polsky n’est pas spécialement un réalisateur chevronné. Une fois de plus, Butcher’s Crossing reprend la sempiternelle histoire de la cupidité humaine rattrapée par la nature. Durant deux heures de film, on aurait pu espérer voir des personnages évoluer mais justement la seconde partie échoue à le faire, rendant le film moins percutant que prévu. Le scénario moyen ne permet pas d’élever le récit et de l’emmener où il aurait pu aller. Ce n’est pas forcément un manque de moyens car Butcher’s Crossing se déroule en grande partie en extérieur et nous offre d’ailleurs des paysages américains que l’on ne voit pas tous les jours. 

 

Plutôt que d’inspirer quoi que ce soit, Butcher’s Crossing finit donc par rapidement ennuyer le spectateur. Dommage car je voulais vraiment apprécier et le début me laissait espérer mieux. Quand on regarde le pitch on se dit que le diplômé de Harvard apportera autre chose que cette distinction mais non. Cela aurait pu être un homme sans étude que cela aurait été la même chose. Certes c’est là pour justifier le besoin de ce personnage de voir du pays alors qu’il quitte ses études. Ensuite, chasser le buffle légendaire ? Là aussi un échec cuisant. Il n’existe pas et Butcher’s Crossing ne propose rien de neuf. Dommage car dans ce western il n’y a pas tout à jeter mais un manque d’originalité ne lui permet pas de rester au dessus de la mêlée. 

 

Note : 3/10. En bref, trop maigre dans sa seconde partie pour faire sensation. 

Sorti le 16 décembre 2023 directement sur Canal+ - Disponible sur myCanal

 

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