27 Juin 2024
Unsung Hero // De Richard L. Ramsey et Joel Smallbone. Avec Daisy Betts, Joel Smallbone et Kirrilee Berger.
Dans les années 90, la famille Smallbone a entrepris un périple audacieux de l'hémisphère sud jusqu'au cœur du Tennessee, aux États-Unis. Leur aventure, marquée par des défis économiques et culturels, est aujourd'hui le sujet d'un film inspirant, réalisé par l'un des membres de la famille. Cet article explore les tenants et aboutissants de ce voyage émouvant et les leçons tirées de cette expérience unique. Originaire d'Australie, la famille Smallbone, poussée par la promesse d'une vie meilleure, a décidé de tenter sa chance aux États-Unis. Le père, David, persuadé par une offre d'emploi qui s'avérera être une illusion, emmène sa femme et ses six enfants, plus un en route, à travers l'océan et les frontières. Leur arrivée sur le sol américain est marquée par la méfiance des gardes-frontières, mais la famille réussit à passer sans encombre.
David Smallbone déménage avec sa famille de l'Australie vers les États-Unis, à la recherche d'un avenir meilleur. Bientôt, David et Helen commencent à réaliser les prouesses musicales de leurs enfants, qui deviendront deux des groupes les plus populaires de l'histoire de la musique : For King & Country et Rebecca St. James, deux artistes récompensés par cinq Grammy Awards.
La réalité du rêve américain se révèle rapidement cruelle pour les Smallbone. L'emploi promis n'existe pas et ils se retrouvent dans une situation précaire. Pour subvenir à leurs besoins de base comme la nourriture, les lits et l'essence, les enfants sont contraints de travailler dans des tâches ménagères et de jardinage, bien qu'ils soient encore mineurs. La situation est d'autant plus complexe que, ayant dépassé la durée de validité de leurs visas, ils ne peuvent accepter que des emplois payés en liquide. Malgré les difficultés, la famille reçoit de l'aide de la communauté locale, notamment de l'église, qui leur offre une voiture. Cependant, cette aide ne suffit pas toujours, surtout lorsque la mère donne naissance et que les frais médicaux s'accumulent. La famille doit compter sur la charité pour couvrir ces dépenses exorbitantes. C’est par le casting que le film tient assez bien. La mise en scène manquant quant à elle d’idées. La photographie est proche d’un Direct to DVD d’histoires de rêves américains produits par Disney au début des années 2000.
Produit par une société de production chrétienne, ce film est un hommage à la résilience et à la foi de la famille Smallbone. Joel Smallbone, l'un des fils, joue le rôle de son propre père, tandis que l'actrice Daisy Betts incarne la toujours souriante et optimiste Helen. Le film, bien que parfois jugé trop sucré et idéalisé, offre une perspective rafraîchissante et réconfortante sur les défis que peuvent rencontrer les familles de migrants. En cherchant à plaire à un large public, le film évite les sujets controversés comme l'activisme anti-avortement de Rebecca, la grande sœur, qui deviendra célèbre sous le nom de Rebecca St James. Néanmoins, il réussit à captiver par son récit authentique et ses performances d'acteurs convaincantes, notamment des plus jeunes. En conclusion, l'histoire de la famille Smallbone est une source d'inspiration pour tous ceux qui croient en la possibilité de surmonter les obstacles grâce à la foi, à la famille et à la communauté. Leur voyage du sud de l'Australie au Tennessee est un témoignage poignant de courage et de persévérance, prouvant que, malgré les difficultés, l'espoir et la détermination peuvent mener à une vie meilleure.
Note : 4.5/10. En bref, l’histoire est jolie mais à vouloir être complaisante, elle en oublie de parler de sujets plus controversés (comme l’engagement anti-avortement de Rebecca).
Prochainement en France
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