Critiques Séries : Chicago Med (Saison 10, épisode 7), Chicago Fire (Saison 13, épisode 7), Chicago PD (Saison 12, épisode 7)

Critiques Séries : Chicago Med (Saison 10, épisode 7), Chicago Fire (Saison 13, épisode 7), Chicago PD (Saison 12, épisode 7)

Chicago Med // Saison 10. Episode 7. Family Matters.

 

La série Chicago Med continue de surprendre ses fans, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. L’épisode 7 de cette saison 10, intitulé “Family Matters”, s'inscrit dans la continuité de l'épisode précédent, mais laisse encore un goût amer. Malgré des interactions intéressantes entre les personnages, l’épisode peine à offrir une intrigue vraiment captivante. Pourtant, il marque un tournant majeur dans le conflit entre Archer et Lenox, deux personnages dont les tensions, toujours plus intenses, redéfinissent les règles de l’urgence. Depuis l’apparition de Lenox en début de saison, on savait que le partage du pouvoir avec Archer serait difficile. Ce dernier, dont le tempérament et les méthodes autoritaires sont bien connus, n’a jamais été le genre de personnage à lâcher prise. 

 

Dans cet épisode, le conflit entre les deux atteint son paroxysme après la mort d’un patient, Archer cherchant à utiliser la méthode d’évaluation de Lenox pour la mettre en défaut. Malheureusement pour lui, sa stratégie se retourne contre lui. Bien que certains de ses collègues, comme Asher, tentent de le mettre en garde contre son attitude, il refuse d'écouter et persiste dans sa vendetta contre Lenox. Ce comportement irréfléchi scelle finalement son sort : après avoir mis Goodwin dans une position inconfortable et reçu une réprimande de Howard, Archer se retrouve destitué de son poste de chef. La scène dans laquelle il arrive à Molly’s, commandant une tournée générale pour ses collègues, en dit long : Archer n’est plus chef et doit retrouver sa place parmi ses collègues.

Lenox semble émerger comme la nouvelle figure dominante de l’urgence. Contrairement à Archer, elle incarne une vision plus méthodique, peut-être parfois froide, mais résolument centrée sur l’amélioration des pratiques médicales de ses collègues. Goodwin voit en elle une capacité à encourager le changement et à pousser les médecins à évoluer, ce qui la mène naturellement à lui confier la responsabilité des urgences. Pourtant, Lenox n’est pas sans défauts : elle peut parfois être condescendante et autoritaire. Ces traits pourraient lui porter préjudice dans la gestion de ses relations avec le personnel. Il sera intéressant de voir comment elle maintiendra sa position sans aggraver les tensions déjà existantes. Archer, par exemple, pourrait bien chercher à lui compliquer la tâche, et son ego pourrait être un obstacle majeur à une coopération pacifique. 

 

En tant que spectateur, on se demande si Archer pourra se contenter d’une position subalterne sans chercher à saboter Lenox à la première occasion. Un autre aspect notable de cet épisode est le développement du personnage d’Asher. Pour une fois, elle se trouve impliquée dans une affaire qui ne concerne pas de patients obstétricaux, et cette parenthèse offre un aperçu nouveau et touchant de sa personnalité. Cet épisode révèle des pans cachés de sa vie personnelle, notamment son difficile parcours de rétablissement, qui l’a éloignée de sa propre famille, notamment de sa sœur. Cette ouverture émotionnelle d’Asher lui permet de tisser des liens plus profonds avec Ripley, qui découvre une facette plus vulnérable de sa collègue. Leurs conversations sur la complexité des relations familiales et sur l’impact des attentes parentales renforcent leur connexion, laissant présager un rapprochement potentiel. 

En découvrant la manière dont Asher aborde ses propres difficultés, on voit en elle une personne qui, malgré ses failles, cherche à se reconstruire. Elle est plus qu’un simple médecin dévoué : elle est une femme qui tente d’avancer, malgré un passé complexe. Cette humanité rend le personnage encore plus attachant et suscite l’envie de voir où cela mènera avec Ripley. La conclusion du cas du harceleur de Goodwin laisse, elle aussi, une sensation d'inachevé. Après la montée de suspense de l’épisode précédent, on s’attendait à une résolution plus marquante. Cependant, l’épisode semble clore cet arc narratif de manière expéditive, sans la tension ou les rebondissements que l’on aurait pu espérer. C’est là l’un des aspects les plus frustrants de Chicago Med cette saison. On a l’impression que la série pose des intrigues prometteuses, mais qu’elles se dégonflent avant d’atteindre leur potentiel. 

 

L’affaire Goodwin aurait pu devenir un fil conducteur captivant tout au long de la saison, mais elle est finalement abandonnée sans éclat.  Dans l’ensemble, l’épisode 7 de la saison 10 de Chicago Med, “Family Matters,” se révèle être un épisode de transition. Certes, il pose les bases de nouvelles dynamiques au sein des urgences avec Lenox à sa tête et Archer rétrogradé, mais l’ensemble manque de profondeur et de tension. Les personnages sont présentés de manière intéressante, et l’épisode parvient à renforcer certaines relations, comme celle entre Asher et Ripley. Cependant, les résolutions rapides et la gestion parfois bancale de certains arcs narratifs laissent penser que la série pourrait mieux faire. Ce que l’on retient surtout de cet épisode, c’est une série d’évolutions individuelles. 

Archer est confronté à sa propre rigidité et doit faire face aux conséquences de son comportement ; Lenox assume un rôle de leader qui pourrait bien la mener à sa propre remise en question ; et Asher continue de s’ouvrir, tant sur le plan professionnel que personnel. Reste à voir si Chicago Med saura exploiter ces bases pour offrir aux spectateurs des arcs narratifs plus convaincants dans les épisodes à venir. L’épisode 7 de la saison 10 de Chicago Med laisse l’impression d’un potentiel inexploité. En dépit de moments prometteurs et de développements intéressants entre les personnages, il souffre d’un manque de résolution dans ses intrigues principales. Cet épisode, bien que nécessaire pour poser les bases des nouvelles hiérarchies au sein des urgences et approfondir certains personnages, échoue à maintenir l’intérêt et à proposer une réelle tension dramatique. 

 

Note : 4/10. En bref, après la déception de l’épisode précédent, Chicago Med continue de me décevoir. On espère que la série saura renouer avec ses meilleures qualités dans les épisodes à venir, et offrir des histoires à la hauteur de ses personnages.

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Chicago Fire // Saison 13. Episode 7. Untouchable. 

 

L’épisode 7 de la saison 13 de Chicago Fire, intitulé « Untouchable », marque un tournant pour la série. Bien que je ne sois pas particulièrement fan du personnage de Severide, souvent trop prévisible et sans surprise, cet épisode réussit à trouver une certaine alchimie entre lui et le chef Pascal, un personnage qui gagne en intérêt et en profondeur. Malheureusement, cet épisode met également en lumière le manque d’inspiration des scénaristes, qui peinent à renouveler les intrigues de manière significative. Depuis son arrivée, le chef Pascal est apparu comme un personnage ambivalent, difficile à cerner. Cet épisode lui donne enfin l’occasion de s’affirmer, montrant un côté plus nuancé qui pourrait le rendre attachant, à sa manière. Contrairement à Boden, figure paternelle respectée, Pascal s’impose comme un oncle un peu imprévisible, parfois prompt à faire des choix discutables, mais animé par une véritable volonté de protéger son équipe. 

 

C’est un contraste intéressant, même si, pour l’instant, ce changement ne compense pas totalement le départ de Boden. Dans cet épisode, on sent que Pascal est prêt à prendre des risques pour défendre ceux qu’il considère comme sa famille. Mais si cette audace le rend plus intéressant, elle ne suffit pas pour autant à combler les attentes des fans de longue date. On découvre un peu de son passé, notamment avec la mention de Miami, qui laisse entrevoir des événements troublants. Ce côté mystérieux pourrait bien être ce qu’il faut pour enrichir la dynamique de la caserne. Reste à savoir si les scénaristes exploiteront vraiment ce potentiel ou s’ils se contenteront de faire du surplace. Voir Severide et Pascal travailler ensemble dans cet épisode permet de renouveler légèrement l’intrigue, surtout après plusieurs épisodes centrés sur des histoires secondaires moins captivantes. Même si je trouve Severide souvent ennuyeux, leur collaboration apporte ici une certaine intensité. 

On les voit unis par un objectif commun et, surtout, par une motivation personnelle : la sécurité de leurs épouses respectives, Stella et Monica. Ce point commun, lié à leur amour pour leurs femmes, offre un moment de solidarité entre les deux hommes, presque une sorte de respect mutuel qui s’installe. Cette alliance avec Pascal donne un peu de relief à Severide, le poussant à s’impliquer davantage émotionnellement. Même si cette intrigue ne réinvente pas la série, elle donne à Severide un rôle plus actif et moins monotone. La confrontation avec Bishop, qui semble sous-estimer dangereusement Pascal et Severide, est le point culminant de cet épisode. Pascal est prêt à aller un peu plus loin, quitte à franchir certaines limites. Ce choix suscite un sentiment d’ambiguïté : on comprend que Pascal agit pour le bien, mais sa méthode laisse un arrière-goût de moralité ambiguë. 

 

Peut-être que c’est cette imperfection qui le rendra plus attachant dans les épisodes à venir. Malgré les quelques bonnes idées qui transparaissent dans cet épisode, on ne peut s’empêcher de ressentir un manque de créativité flagrant de la part des scénaristes. La fin de l’arc narratif autour de Bishop est expédiée, alors qu’il aurait été possible de faire durer ce suspense un peu plus longtemps, surtout à l’approche d’un hiatus. Cet aspect précipité retire une bonne partie de l’impact que l’intrigue aurait pu avoir. En effet, si Chicago Fire a l’habitude de jouer avec le suspense, cet épisode manque de cette intensité, laissant place à une conclusion qui arrive trop tôt, sans surprise. Cet épisode révèle aussi un autre problème : le manque de profondeur dans l’exploration des relations personnelles. L’histoire de Pascal avec Monica aurait pu être le point de départ d’un récit plus complexe, mais elle est traitée de manière assez superficielle. 

On devine que Pascal a un passé trouble et qu’il a probablement mis Monica dans des situations délicates auparavant, mais tout cela reste flou et peu exploité. Le potentiel est là, mais on ne sait pas encore si cet aspect sera développé par la suite ou simplement oublié. L’épisode 7, bien qu’un peu plus engageant, ne parvient toujours pas à relancer l’intérêt général de la saison. Les scénaristes semblent hésiter entre conserver les mêmes recettes et introduire des nouveautés, sans toutefois oser véritablement se renouveler. L’absence de suspense et le manque de développement des personnages secondaires font que la série semble s’essouffler, ne parvenant pas à offrir de réelles surprises aux fans de longue date. Ce qui aurait pu être un moment charnière pour la série devient simplement une intrigue sympathique sans grande envergure. 

 

Pascal a le potentiel pour secouer la dynamique de la caserne, mais tant qu’on ne lui donne pas des intrigues mieux construites, il risque de n’être qu’un personnage de passage, sans impact durable. Les fans qui espéraient voir la série explorer de nouvelles thématiques sont encore une fois laissés sur leur faim. En somme, l’épisode 7 de la saison 13 de Chicago Fire est une amélioration par rapport aux précédents, mais il reste en demi-teinte. La collaboration entre Severide et Pascal et l’approfondissement du personnage de Pascal sont des éléments intéressants, mais insuffisants pour vraiment relancer l’intérêt pour la série. Le potentiel de tension dramatique et d’intrigues personnelles est présent, mais il est encore sous-exploité. Si les scénaristes ne prennent pas rapidement des risques pour renouveler leurs histoires et apporter des surprises, Chicago Fire risque de perdre ce qui faisait sa force : un équilibre entre action, émotion et suspense. 

 

Note : 4/10. En bref, la collaboration entre Séverine et Pascal redonne un peu de souffle à la série mais c’est toujours trop faible à mon goût. Espérons que les prochains épisodes sauront insuffler un peu plus de profondeur et de créativité, car pour l’instant, la série se contente de suivre une formule déjà bien rodée, sans grande inspiration.

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Chicago PD // Saison 12. Episode 7. Contrition.

 

Dans l'épisode 7 de la saison 12 de Chicago PD, intitulé "Contrition", Dante Torres prend enfin la place centrale qu’il mérite. Cet épisode met en lumière des facettes de ce personnage rarement explorées, montrant ses vulnérabilités et son passé complexe. On découvre un Dante plus humain, pris entre ses liens passés et ses engagements actuels envers l'équipe Intelligence. Cet épisode réussit non seulement à approfondir le personnage de Dante, mais il permet aussi de renforcer la cohésion du groupe, un aspect de plus en plus présent dans cette saison. Dès le début de l’épisode, on découvre un Dante en proie au doute et à l’angoisse. Dans une scène puissante à l'église, il cherche du réconfort dans la prière, ce qui montre combien cette situation le trouble. Ce moment n’est pas anodin. La série utilise cette scène pour rappeler que Dante est avant tout un homme avec des valeurs et des liens forts avec sa culture et sa communauté.

 

Ce n’est pas simplement un agent du renseignement ; il est aussi une personne profondément enracinée dans ses traditions et ses croyances, ce qui le rend immédiatement plus accessible et réel aux yeux des spectateurs. Les révélations sur son passé avec Gloria, son ancienne source d'information, plongent le personnage dans une situation délicate. Gloria, désormais liée à un réseau criminel, met Dante en danger en menaçant de révéler leur ancienne relation. On sent la tension monter à mesure que le passé de Dante menace de compromettre sa place dans l'équipe, et possiblement, sa carrière entière. Son anxiété se traduit par des gestes nerveux et une attitude plus réservée, et il devient évident que ce passé pourrait déstabiliser tout le groupe si la vérité éclatait. Dans cet épisode, Kim Burgess joue un rôle majeur auprès de Dante. Bien que leurs personnalités et leurs expériences soient très différentes, leur dynamique est remarquable. 

Kim, qui a récemment accédé au poste de détective, devient pour Dante une sorte de mentor, une "grande sœur" prête à le guider. Leur complicité naît de leur secret commun, un lien qu’ils ne partagent avec personne d’autre dans l’équipe. Ce partenariat inattendu démontre la flexibilité de Kim, qui s’adapte rapidement à ce nouveau rôle en offrant à Dante le soutien dont il a besoin dans ces moments cruciaux. Cette alliance entre Kim et Dante est d’autant plus cruciale que ce dernier semble isolé face à cette situation. Si Dante a longtemps évolué avec Jay et Hailey, leur départ a laissé un vide. Le soutien de Kim devient alors essentiel pour lui permettre de garder son sang-froid et de ne pas céder à la pression, surtout lorsque Gloria menace de le compromettre. Kim, en tant que détective expérimentée, sait comment rester discrète tout en tirant les ficelles pour le protéger. 

 

Cet épisode met en avant l’importance des relations entre coéquipiers et souligne que même les agents les plus solitaires, comme Dante, ont besoin d’un allié. En parallèle de l’intrigue autour de Dante, cet épisode continue à explorer l’évolution de Kiana Cook. En mission d’infiltration pour la première fois, elle démontre un sang-froid impressionnant et une capacité d’adaptation surprenante pour une recrue récente. Pourtant, lorsque Gloria commence à soupçonner que Cook pourrait être une infiltrée, la tension monte d’un cran. Bien que Kiana fasse une petite erreur en mentionnant un détail qui attire les soupçons, elle parvient habilement à se rattraper. Cette mission délicate, bien que risquée, démontre que Kiana a tout le potentiel pour devenir une pièce maîtresse de l'équipe Intelligence. L’ajout de Kiana à cette mission crée une dynamique intéressante au sein de l’équipe, qui rappelle l’esprit de cohésion des débuts de Chicago PD.

 Chaque membre trouve peu à peu sa place, et cette saison réussit enfin à donner un aspect de "famille" à l’équipe Intelligence. Ce sentiment d’unité est renforcé par les interactions entre Dante, Kim, Kevin et Kiana, qui montrent un groupe plus solidaire que jamais. Alors que cet épisode dévoile les failles de Dante, il pose aussi la question de la loyauté et des secrets au sein de l’équipe. À la fin de l'épisode, Kim sauve Dante en coupant le flux audio de la mission, empêchant ainsi que leur relation passée soit révélée au reste de l'équipe. Cependant, cette action reste un simple sursis, car on sait que la vérité pourrait encore éclater et mettre en péril Dante et peut-être même l'unité Intelligence. Dans les prochains épisodes, il sera crucial de voir si Dante pourra enfin affronter ce passé qui le hante ou s'il continuera de vivre dans la crainte d’être exposé. Cet épisode ouvre également la porte à une potentielle confrontation avec Voight, qui pourrait remettre en question l’engagement et l’intégrité de Dante. 

 

Ce serait un moment décisif pour le personnage, mais aussi pour toute l'équipe. Ce septième épisode est sans conteste l'un des meilleurs de cette saison 12. Chicago PD prouve ici qu’elle peut raconter des histoires captivantes sans toujours centrer l’action autour de Voight. Les intrigues développées autour de Dante, Kim et Kiana montrent une volonté de donner de la profondeur aux personnages et d’élargir le champ des possibles pour la série. En somme, "Contrition" réussit à captiver en explorant des thématiques universelles comme le poids des secrets, l’importance du soutien et les dilemmes moraux. La série prend un tournant plus humain et plus authentique, ce qui ne peut que renforcer son attrait auprès des fans. Il est évident que les personnages secondaires comme Dante et Kiana ne sont plus simplement des figures en arrière-plan, mais des acteurs essentiels de l’intrigue. 

Pour les amateurs de Chicago PD et particulièrement ceux qui apprécient le personnage de Dante, cet épisode est un avant-goût prometteur de ce que la série pourrait encore offrir. L'évolution de Dante Torres, désormais mon personnage favori, est un parcours que j’ai hâte de suivre davantage, et je ne doute pas qu'il a encore bien des surprises à offrir.

 

Note : 7.5/10. En bref, un épisode centré sur Dante Torres est toujours une bonne idée. 

Prochainement sur TF1

 

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