Critique Ciné : Bright Star, quand Campion fait l'amour...

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Bright Star // De Jane Campion. Avec Ben Whishaw et Abbie Cornish.

 

La réalisatrice de La Leçon de Piano revennait avec un film tout en douceur, amour et tendresse. Une vraie petite réussite dans un Londres du XIXème siècle tout aussi charmant qu'anamourachant. Globalement, voilà un film beau et sensible, ne cherchez pas, c'est de la poésie en images, ça se regarde avec les yeux et ça s'écoute avec les oreilles. Si vous n'aimez pas ce genre facétieux et spirituel. Personnellement, je trouve ça beau comme de la musique classique.

Alors, Bright Star c'est quoi ? Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine Fanny Brawne entament une liaison amoureuse secrète. Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez froids. John trouve que Fanny est une jeune fille élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature. C'est la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie. Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amoureux sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. " J'ai l'impression de me dissoudre ", écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage une obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause... (Allociné).

Ce film a tout du lyrisme obstiné qui en dégoutera plus d'un. Car oui, il faut aimé ce genre de film pour aimer Bright Star. C'est certes beau mais si vous n'avez pas aimer La Leçon de Piano, celui-ci, moins bon ne vous ravira pas du tout. Cependant, j'aime bien ce genre là sans trop m'y attacher et ce film, plein de bons sentiments, désuet de l'amour et de ses relations, mêlant le tout à la poésie et son lyrisme incarné, Jane Campion signe ici un film beau, en costume et très esthétique d'un Londres du XIXème siècle.

La manière dont est fait ce film est très touchante. On est en émoi tout du long à suivre une aventure amoureux aussi belle que détestable, jouant le vieux jeu à fond mais on est au XIXème siècle. C'est quand même là que l'on voit que l'amour avait de l'importance à cette époque. Peut être est-ce justement la raison d'un tel film ? Montrer que les relations amoureux, les liaisons, .... n'est pas né d'hier mais qu'hier c'était beau et lyrique. C'est beau, ça coule de source et ça me mange pas de pain. Sa compter que l'interprétation de Ben Whishaw est une nouvelle fois charmeuse. C'est profond et recherche, c'est même pur dans la manière de faire les sentiments. Il y a de quoi aimé ce film en tout cas.

 

Note : 8/10. En bref, un film magnifique, poétique et d'un lyrisme sans faille. Campion fait l'amour à la caméra.

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