30 Mars 2011
Morning Glory // De Roger Mitchell. Avec Rachel McAdams, Harrison Ford et Diane Keaton.
J'ai adoré ce film. En effet, je trouve l'univers de la télévision fascinant et d'un angle comme celui ci, c'était à la fois culotté (car casse gueule) mais aussi un excellent choix. Harrison Ford en "asshole" est au sommet de sa forme. Comme son personnage de Jim Pomeroy, "The real Harrison Ford is here". De la bonne humeur, des moments de rires et de l'émotion plaisante car pas lourde et digne des romans les plus tire larme. On doit l'histoire de ce film à celle qui a écrit "Le Diable s'habille en Prada", seconde fois qu'elle ne se trompe pas. Morning Glory est une réussite. Je mangerais d'ailleurs bien une petite frittata moi.
Bien qu’elle soit jeune, jolie, dynamique et ambitieuse, Becky Fuller est en pleine traversée du désert professionnelle et sentimentale. Aussi, lorsqu’on propose à cette productrice TV de reprendre "Daybreak", la matinale la moins regardée du pays, elle accepte le défi sans hésiter. Pour booster l’audience, elle décide d’engager Mike Pomeroy, le journaliste de légende de la chaîne. Mais le charisme de Mike n'a d'égal que ses caprices de star, et ses relations sont électriques avec Colleen Peck, sa co-présentatrice. Les coups bas hors-plateau s’accompagnent très vite de petites phrases assassines à l’antenne… Dans le même temps, Becky craque pour un producteur de la chaîne, mais sentiments et travail ne font pas toujours bon ménage. Parviendra-t-elle à sortir l’émission de l’impasse et à trouver l’amour ?
Je crois que le point fort de ce film c'est l'authenticité qui en ressort. C'est un sujet qui a déjà été épinglé mainte et mainte fois au cinéma, l'univers de la télévision, des audiences mais ici cela reste en filigrane d'une histoire de grande famille. Celle d'une émission qui est au fond du trou et qui cherche par tous les moyens à revenir en haut. C'est un film qui fait d'ailleurs énormément ressortir le côté groupe d'ami qui déconnent ensemble et ne s'embêtent pas. C'est loin des gens glacials de NBC (qu'on aperçoit un peu dans le film). Daybreak est certainement la meilleure matinale (vue des coulisses) que j'ai pu voir de toute ma vie.
C'est frais et acidulé comme histoire. J'ai vraiment eu un coup de coeur pour Rachel McAdams. Non pas parce qu'elle sait courir dans tout New York en talon (c'est un autre talent) mais tout simplement parce qu'elle fait ressortir une humilité et une humanité de ce film qui m'a beaucoup touché. J'en avais le coeur pincé des fois de cette productrice exécutive qui ne savait pas quoi faire d'une des pires personnes de cet univers (dépeint dans le film). Craquante et belle, elle rayonne comme un soleil.
Ce n'est pas sans Harrison Ford qui lui aussi est en pleine forme. Il est papy et pourtant on dirait qu'il vient de retrouver une seconde jeunesse. Même si sa nonchalance de ton légendaire n'en fait pas le meilleur présentateur télé, il était vraiment excellent et on le sentais à l'aise et heureux dans son rôle, loin des barbants Mesures Exceptionnelles ou Indiana Jones 4. On s'amuse donc facilement avec ces personnages, teinté aux couleurs dorées. C'est réussi. L'alchimie est là.
Morning Glory se distingue donc par son authenticité et sa grande force caractère qui ressort des personnages. C'est vivifiant et plutôt soigné (dans ce genre de film on ne fait pas tellement attention en tant que spectateur à ce que la réalisation soit parfaite). Je suis venu chercher quelque chose que j'ai eu en visionnant ce film. Je vous invites donc à aller le voir.
Note : 8/10. En bref, un film charmeur, familial, caractériel et authentique. Mention spécial au rayon de soleil Rachel McAdams et à l'humeur bon enfant d'Harrison Ford.
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