Critiques Séries : Esprits Criminels. Saison 10. Episode 12.

Critiques Séries : Esprits Criminels. Saison 10. Episode 12.

Esprits Criminels // Saison 10. Episode 12. Anonymous.


Faire des épisodes centrés sur Rossi n’est pas une mauvaise idée. Je me demande si au fond la série n’a pas voulu cette année aborder les sentiments de chacun en les poussant à l’extrême. On a déjà eu ça pour Kate au début de la saison, puis dans l’épisode précédent pour J.J. et maintenant avec Rossi. J’aime bien quand la série se concentre sur ce personnage car généralement il y a toujours de bonnes choses à raconter autour de lui. Si au bout d’un moment la série sembler avoir épuisé tout un tas d’idées, elle a tout de même réussi à faire les choses de façon assez judicieuse et c’est ça que j’attends de sa part. C’est difficile d’imaginer un épisode de Criminal Minds ces derniers temps sans une part d’émotions fortes. Cet épisode nous parle donc de l’histoire d’un homme qui aimait tellement sa fille qu’il est parti tuer des gens qui étaient sur la liste des donneurs d’organes afin que sa fille puisse bénéficier d’un donneur car elle en a terriblement besoin. Cet épisode parvient à raconter une histoire réaliste car je suis certain que n’importe quel père qui aime énormément son enfant pourrait plonger dans un tel geste désespéré. Après tout ce père est tout ce qu’il y a de plus humain finalement et l’on comprend donc pourquoi il fait ça.

Cela n’excuse pas les meurtres, surtout de gens innocents mais le contraste là dedans c’est que Rossi a également une fille lui aussi qu’il aime plus que tout au monde. Cela permet de faire un véritable parallèle assez intelligent que Criminal Minds maîtrise du début à la fin. Malgré quelques facilités scénaristiques à certains moments, l’épisode ne parvient pas à aller au bout du chemin de façon aussi judicieuse que cela aurait probablement dû se passer. L’écriture de cet épisode, alors que l’on passe de scènes avec l’histoire de Rossi et l’histoire du meurtrier, permet de changer un peu la formule et de nous offrir un parallèle complètement différent. La série parvient également à nous raconter une histoire avec beaucoup de tendresse et de simplicité, tout en créant par ailleurs un environnement de violence tout ce qu’il y a de plus prenant et réaliste. L’histoire de Rossi au sujet de son ami Harrison Scott était à la fois pleine l’espoir et touchante. Cela permet aussi à Rossi de nous démontrer à quel point il aime sa fille et pourrait tout faire pour elle. Après tout, je pense que c’est même le but premier de cet épisode, de montrer ce que c’est que d’être père et d’être capable de tout pour aider son enfant.

Joy - « The lake isn't going to dry up all of a sudden. Take all the time you need. »
Rossi - « You sure? »
Joy - « Yes, absolutely. We're going to be fine, dad. You there? »
Rossi - « I'm sorry. Whenever I hear someone say "Dad" I start looking around to see who they're talking to. »
Joy - « Well get used to it. Dad. »

L’affaire de la semaine n’est finalement qu’une petite excuse qui n’a pas de conséquences sur le reste. C’est quelque chose que j’apprécie dans ce sens là de toute façon. Joe Mantegna est par ailleurs aussi responsable de la mise en scène de cet épisode. C’est presque ironique que de voir un épisode sur Rossi réalisé par son interprète. Il a donc probablement du avoir la double dose de travail. On a par ailleurs quelques têtes connues comme par exemple Lindsay Pulsipher (True Blood, Justified) dans le rôle de la fille du meurtrier. C’est l’épisode le plus important de la saison pour Rossi et il est très réussi. Pas aussi touchant que le précédent sur J.J mais cela reste un très solide épisode qui donne envie de voir encore plus de cette saison et de ses surprises bien gardées.

Note : 7.5/10. En bref, Rossi au coeur d’un parallèle touchant.

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