/image%2F1199205%2F20240426%2Fob_e46ad0_cover.jpg)
15 Janvier 2018
J’étais un peu en retard de certaines séries cet été mais l’hiver c’est fait pour se rattraper et j’ai donc eu l’occasion de terminer la saison 4 de The Night Shift qui s’avère également être la dernière de la série étant donné que NBC a décidé de sonner le glas. Alors que la saison 3 s’achevait sur un joli cliffangher, la question était de savoir si la série allait savoir être à la hauteur des attentes. The Night Shift revient alors pour une quatrième année avec son lot quotidien de cas médicaux et ses catastrophes. Afin d’assurer une saison 4, la saison précédente s’était alors achevée sur plusieurs cliffanghers de qualité divergentes mais suffisamment intéressants pour me donner envie de revenir. Avec seulement dix épisodes, il fallait bien entendu convaincre rapidement que la saison valait le coup et cela se passe plutôt bien dans son ensemble. La saison abandonne un peu le terrain afin de se concentrer à nouveau sur les personnages et développer ce qu’il reste à développer de leur côté. De ce point de vue là, je dois avouer que j’aurais rêvé de quelques bonnes surprises qui peuvent donner envie de revenir pour une année supplémentaire mais les scénaristes ont un peu faire le tour de ce qu’il y avait à explorer d’une certaine façon. Jeff Judah, le créateur de la série a même écrit le dernier épisode de la saison (et donc de la série) sans qu’il n’y ait véritablement d’intérêt.
On sent que par moment The Night Shift se repose sur ses lauriers en imaginant que le téléspectateur estival est moins exigeant. Je trouve qu’il y avait bien mieux à apprécier l’an dernier par exemple que cette année même si la série reste sur une sorte de lignée horizontale, certes sans grandes surprises, mais qui permet de passer un bon moment dans cet univers médical. De toute façon, il ne fallait pas en attendre bien plus. Après le final de la saison 3, la série reprend alors deux jours plus tard seulement ce qui permet de gérer les conséquences de l’explosion de la fin de l’épisode précédent. TC est encore en vie (forcément !) et il est sauvé par un groupe de personnes. Rapidement, la série va tenter de tourner autour de ce ressort narratif afin de créer une intrigue sur les conséquences que cela aura sur la vie personnelle et professionnelle de TC. L’histoire de la Syrie n’était pas nécessaire et/ou utile. Elle n’apporte rien de neuf et ce que j’appréciais dans The Night Shift disparaît un peu. Disons que je comprends que les scénaristes veulent tenter de nouvelles choses mais ce n’est pas toujours aussi réussi et palpitant que cela ne devrait l’être. Du coup, le résultat est assez décevant alors qu’il y avait de quoi faire beaucoup plus en parallèle.
Les accidents à l’extérieur et les patients restent alors le passe temps préféré de la série et de ses scénaristes. Cela permet de créer par moment de jolis cas médicaux particulièrement intéressants à suivre même si tout ne mérite pas forcément le coup d’oeil non plus. Disons que l’on peut s’ennuyer parfois. The Night Shift tire alors par moment sur Grey’s Anatomy à sa façon sauf que ce n’est pas ce que je viens chercher quand je regarde cette série. The Night Shift a eu la chance de durer 4 saisons alors que Trauma (également sur NBC et dont elle se rapproche le plus) n’avait eu droit qu’à une seule saison. Je me demande si par moment cette série méritait réellement de vivre tant l’efficacité s’est estompée au fil des années. Malgré tous les défauts de cette saison, les personnages restent pour la plupart agréables à suivre dans leurs aventures et c’est tout ce que l’on peut demander de la part de cette série. Notamment avec l’arrivée de Cain (incarné par Mark Consuelos) qui apporte un peu de mystère (bien que très rapidement noyé dans tout le reste) à une saison qui avait besoin de pimenter les choses pour motiver les téléspectateurs. Désormais, la question et de savoir ce que l’on peut attendre d’une nouvelle série médicale sur NBC… car même Chicago Med montre de gros signes de faiblesses narratives dès sa seconde saison !
Note : 4.5/10. En bref, loin des saisons précédentes mais agréable par moment, la saison 4 de The Night Shift ne méritait pas vraiment de suite.
/image%2F1115825%2F20240426%2Fob_75c108_cc-logo.jpg){kind=logo}
Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog
