9 Septembre 2010
Hellcats // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Alors, est-ce la catastrophe annoncée ? Le ras de marée prévisible ? La chianlie parfaite pour la CW ? Et bien, j'ai un sentiment partagé quand a ce pilote. Ce n'est ni mauvais ni bon, mais c'est assez drôle involontairement et ça ne manque pas de piquant côté clichés. Même si ça n'apporte rien au monde des séries (comme beaucoup de séries au final), Hellcats reste une surprenante nouveauté, étonnement sympathique.
Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux.
Je crois que le casting de cette série est tout simplement presque raté. En effet, les acteurs et actrices n'ont pas forcément le charisme nécessaire pour jouer les cheer-bitches. Ca reste assez gentil au final. Les personnages sont légers et sont souvent drôle malgré eux. Je repense à cette scène d'ouverture avec Marti sur son vélo et vociférant d'un ton moralisateur ce qu'allait devenir sa vie. C'était repentir et miséricorde, mais j'ai bien rigolé. Jusqu'au moment où une cheerleader tombe, et alors que l'ami de Marti rigole, elle ne trouve pas ça drôle "She's hurt" et l'autre qui lui répond "Common, smile, they're just cheerleaders". Et si justement Hellcats c'était ça, une parodie déguisée ?
Je ne sais pas mais en tout cas, ça en prend la forme. Rien que l'audition, le passage obligé avec son lot de personnes qui savent qu'ils ne devraient pas faire ça mais qui persiste malgré tout. Mon regret reste quand même Ashley Tisdale dans la peau de Savannah qui reste assez gentillette. J'aurais aimé retrouver la bitch des High School Musical. Peut-être est-ce le changement de coiffure qui l'a rendue moins blonde ? En tout cas son personnage est ni drôle ni sensible, il est passable. Elle ne tari aucun cliché sur sa personne mais j'espère que ce sera celle qui va mettre des battons dans les roues, qu'elle fait semblant d'être la gentille fi-fille sinon, on s'ennuyer va comme deux carpes au soleil.
Ressort de ce pilote donc une histoire bouclée au final, qui n'apporte pas grand chose, c'est un moyen métrage de 45 minutes qui n'offre pas de gros cliffangher de fin, qui place vite les intrigues des personnages et Hellcats nous livre donc ce qu'elle avait promis sans être une série géniale, elle reste une série aux bases finalement solides et j'aurais jamais cru dire ça pourtant. Le moment de l'épisode qui m'aura décrocher un petit fou rire c'est "Save the cheerleaders, save the scolarship". Ca ne vous rappelles rien ? Et bien pourtant Heroes avec "Save the cheerleader, save the world". Ainsi, en reprenant cette phrase, la série est simple : il faut sauver sa bourse. Attention, aucun mauvais jeu de mot graveleux là dedans, juste une simple idée.
Au final, le point fort de Hellcats c'est d'avoir été tiré d'un livre car on sent que l'écriture est beaucoup plus légère, et que le côté projo dans la tête pour faire briller la peau de nos actrices c'est dépassé. Si j'avais vu ce pilote avant de savoir que c'était la CW, j'aurais jamais voulu y croire, bien que le côté belles plantes ressort forcément car CW c'est interdit aux moches. Le pilote est donc ni bon ni mauvais, c'est pas une surprise c'est juste une série sans fortes prétention qui peut faire son trou.
Note : 5/10. En bref, Hellcats n'est pas la catastrophe annoncée, elle sait faire rire involontairement et pour ça moi je dis bravo. Cependant, le pitch n'est pas possible sur la durée, un film aurait peut-être suffit, n'est-ce pas Mr Welling ?
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