26 Mars 2011
The Borgias // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Librement adaptée d'une histoire vraie, cette fiction historique démarre vraiment sur les chapeaux de roue. Le pilot a une durée indécente de 1h37 et pourtant, je me suis pas du tout ennuyé. Les personnages on un caractère propre et fort. Les décors sont magnifique. Le Vatican des années 1400 est tout simplement magique. On croit vivre les moments historiques, la fidélité de la fiction à nous faire croire à tout ce qui se passe est tellement excellent. Ensuite s'en suit également des dialogues savoureux, de la corruption, des crimes et des personnages intraitable. Le casting est lui aussi au sommet avec Jeremy Irons alias Pope Alexander.
L'histoire des Borgia, noble famille de la Renaissance italienne, célèbre pour ses hauts faits de corruption...
J'avais peur avec cette fiction. Je l'avoue car les décors sont souvent ce qui fait qu'une série historique : ça passe ou ça casse. Et bien, ici, je ne suis pas déçu. Tout est fidèlement fait. Pour avoir visité le Vatican (les parties visitables bien sûr) j'ai trouvé la reproduction fidèle et j'ai cru revivre mon voyage en Italie. L'univers est prenant. J'ai cru être transporté à cette jolie époque pas facile. Les costumes sont aussi excellents. On est vraiment dans le clergé quoi.
Pour ce qui est de l'histoire tout est bien fabriqué. Je ne suis pas trop déçu des évènements. Le début est très furtif. Peut être un peu trop. La sanctification passe presque inaperçue et c'est dommage. J'aurais adoré qu'on passe un peu plus de temps sur l'accès au rang de Pape. Le conclave n'a rien à voir avec ce à quoi ils ressemblent de nos jours. Absence de cette fameuse fumée blanche ou noire. L'histoire de la famille Borgia est peut être ce qui de façon sous-jacente est promt à plein de bonnes idées. Je pense au fils notamment, le vilain queutard de l'église si l'on veut être vulgaire. D'ailleurs, je trouve la série très gentille avec la nudité.
Côté casting, je retiens le bon jeu de Jeremy Irons. Alors que l'acteur enchaînait les rôles de secondes zones, il trouve ici chaussure à son pied. Dans la peau du Pape Alexandre il est excellent et convainquant. Je dirais même qu'il fait peur. François Arnaud était également très convainquant. Le reste du casting l'est tout autant en fait. C'est soigné et peut être pas assez propre pour une série à tendance religieuse. D'ailleurs, la religion n'a pas une très grande place dans ce premier épisode. On est même dans la critique même de la religion et de la perversion de son système : sexe, pouvoir, meurtre. Tous les péchés et la cupidité font de cette série une sorte de petite oeuvre sympathique.
Au final, a quoi bon ouvrir un livre d'histoire. J'avoue trouvé l'intrigue des Borgias pour le moment intéressante. J'ai d'ailleurs hâte de voir la version française de l'histoire (Canal + prépare également une série sur cette famille). Le traitement ici est correct. L'entretien du suspense de l'épisode est fait avec minutie. Certes passage de l'épisode laisse quelques impressions de regard subjectif trop poussé : le confessionnal reste quelque chose d'intéressant mais trop peu développé à sa juste valeur à mon avis.
Note : 8/10. En bref, un premier épisode assez long pour bien étaler ses bases. L'histoire est intéressante et le cliffangher montre le chemin d'une famille pas du tout innocente.
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