5 Octobre 2020
The Boys // Saison 2. Episode 4. Nothing Like It in the World.
Au fur et à mesure de l’évolution de The Boys, je dois avouer que la série parvient à créer quelque chose de réellement efficace tout en gardant certains problèmes sous le pied malgré tout. Cet épisode est important, il marque la fin de la première moitié de la saison et la série fait quelques grands changements. Et ces changements sont les bienvenus. Alors que Butcher cherche Becca depuis pas mal de temps maintenant, va-t-il simplement l’abandonner au bord de la route ? Et puis l’égo surdimensionné de Homelander continue de faire des émules alors que sa relation est assez drôle et peu ragoutante avec Doppelganger. Le fait que cet épisode fasse évoluer pas mal d’intrigues dans des pans totalement différents de la série est une occasion de nous plonger un peu plus dans ce à quoi il faut s’attendre par la suite dans la saison.
Du côté de Frenchie et Kimiko, je dois avouer que je suis presque déçu que la série n’ait pas un peu mieux intégré les personnages autour de Butcher et sa quête pour Becca. Et cela s’ajoute au fait que l’histoire de Butcher à la recherche de Becca ne m’anime pas plus que ça. Butcher est un bon personnage mais je m’attendais malgré tout à quelque chose de légèrement différent. Le fait que l’on en apprenne plus sur MM est une très bonne nouvelle même si une fois de plus j’ai l’impression que The Boys prend peut-être encore trop son temps. La série a tout un tas de choses à développer mais elle reste un brin terre à terre à mon humble avis. Le petit voyage en Caroline du Nord permet à MM, Annie et Hughie d’en venir au fait que Stormfront n’est qu’une façon de renommer le super-héros raciste Liberty qui a tué un homme afro-américain il y a de ça près de 50 ans. Mine de rien, The Boys reste assez actuelle dans le sens où parler de racisme est un sujet fort qui résonne fortement ces derniers temps.
Si Vought utilisé Stormfront pour avoir tout ce qu’il veut, quelle est la place de Homelander du coup ? Je me demande si ce patriotisme américain qu’il incarne n’est pas dépassé et i justement il ne fait plus du tout partie de ce que l’on est sensé attendre de lui (ou de Vought). Quoi qu’il en soit, la série garde une belle allure et permet de faire évoluer ses personnages et ses intrigues efficacement.
Note : 6.5/10. En bref, la série continue de faire évoluer ses personnages.
Retrouvez sur mon blog des critiques de cinéma et de séries télé du monde entier tous les jours
Voir le profil de delromainzika sur le portail Overblog