26 Février 2022
Chicago P.D // Saison 9. Episodes 12 et 13. To Protect / Still Water.
Ces deux épisodes sont efficaces d’un point de vue de l’action. Une fois de plus ce que je trouve dommage avec ce genre de séries c’est son manque de régularité. Au début c’était presque une petite cousine sage de The Shield et c’est rapidement devenu une série policière lambda avec de bons personnages. Mais la psychologie des personnages n’est pas vraiment le fort de Chicago P.D. « To Protect » est le genre d’épisodes que je veux voir plus souvent dans Chicago P.D. C’est mené tambour battant et l’association de Voight et Halstead fonctionne étrangement bien. Avec quatre morts sur les bras en seulement un tiers d’épisode, Chicago P.D prouve qu’elle est capable de faire grimper la température. Le danger est toujours quelque chose qui fait le succès d’une telle série et c’est une bonne nouvelle. Alors que Halstead était presque absent de l’épisode 9.11, il se rattrape dans « To Protect ». Cette saison semble vouloir tenter de nouvelles associations de personnages (en l’occurrence ici Voight/Halstead) ce qui apporte un vent de fraîcheur dans une série qui parfois peut devenir répétitive.
Je préfère voir Jay être avec quelqu’un d’autre que Hailey pour une fois et la série semble encline à bousculer les dynamiques qu’elle a usé jusqu’à l’os depuis neuf ans. Les deux partagent des scènes intéressantes. Je ne suis pas forcément convaincu de la suite à venir après ces deux épisodes mais la série a de belles perspectives si elle sait gérer l’ensemble du scénario. L’intrigue de cet épisode est rythmée mais parfois un peu illisible. On passe d’un braquage à un vol de voiture, puis à des meurtres qui ressemblent à des exécutions. J’aurais trouvé intéressant que les scénaristes rendent le tout un peu plus cohérent mais j’ai l’impression que l’on ne peut pas tout avoir : de l’action intelligente et le développement de relations entre les personnages. « Still Water » de son côté est un autre épisode assez intense de Chicago P.D. L’histoire d’un violeur en série semble ici clairement inspirée par la petite cousine new-yorkaise Law & Order SVU.
Mais cette inspiration permet de mettre Hailey au coeur de l’épisode. Que cela soit quand elle se retrouve en hypothermie au début de l’épisode ou encore impliquée dans le récit de façon plus émotionnelle que les autres. Cette partie avec Hailey me rappelle un peu ce que Ruzek avait pu faire au début de la saison lors d’un braquage. Le fait que cet épisode soit aussi rythmé permet donc de ne jamais laisser la tension retombée et cela fonctionne à la perfection. J’ai envie de voir ce genre de choses plus souvent dans Chicago P.D ou en tout cas que la série trouve un bel équilibre. Hailey est un personnage capable de transmettre de riches émotions même si le scénario reste parfois un brin trop basique. J’apprécie tout de même le fait que les scénaristes s’inspirent un peu plus de Law & Order dans Chicago P.D afin de rendre le tout moins fade d’un point de vue psychologie de ses personnages.
Note : 6.5/10. En bref, deux épisodes menés tambour battant qui permettent d’associer des personnages intelligemment et aussi d’offrir à Hailey une affaire qui lui va comme un gant.
Prochainement sur TF1
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