Critique Ciné : Glorious (2022, VOD)

Critique Ciné : Glorious (2022, VOD)

Glorious // De Rebekah McKendry. Avec Ryan Kwanten, J.K Simmons et Sylvia Grace Crim.

 

Glorious suit les aventures d’un jeune homme qui est devenu prisonnier dans les toilettes publics d’une aire routière et communique avec un mystérieux inconnu à travers… un glory hole. Ce glory hole permet d’ailleurs à Glorious de délivrer ses meilleurs gags car si Glorious est un film d’horreur, c’est aussi une comédie. J.K Simmons (Whiplash) s’avère être la mystérieuse voix que l’on retrouve derrière ce glory hole. C’est sa voix qui rend Glorious un peu plus intéressant que l’on ne pourrait l’imaginer. Rebekah McKendry (Un inquiétant portrait de famille) s’amuse avec son huis clos en utilisant intelligemment ce lieu connu de tous. L’influence la plus notable dans ce film est celle d’H.P Lovecraft. L’entité mystérieuse, clamant être un Dieu au nom imprononçable. Si vous aimez l’univers Lovecratiens, alors regardez Aux portes de l’au-delà de Stuart Gordon datant de 1986. L’horreur cosmique n’est pas toujours simple à mettre en scène et bien que Glorious ait des défauts, il s’avère être une agréable surprise.

 

Wes est coincé avec une entité mystérieuse derrière un glory hole.

 

Le film est grandement aidé par la dimension de lieu assez étroite. Nous sommes dans un toilette public et l’histoire tourne tout de même autour d’un glory hole. Wes, notre héros, vient de se faire larguer et se retrouve à prendre la route jusqu’au moment où il se retrouve coincé. Le but de cette entité mystérieuse est d’alerter Wes sur la destruction totale de tout. Ce que j’aime dans le scénario de Glorious malgré ses défauts c’est le fait que les scénaristes ont compris ce que c’était que l’horreur cosmique. Cela peut retourner le cerveau et être assez déconcertant pour le moment mais je trouve que cela me rappelle aussi un peu Color Out of Space avec Nicolas Cage. Un autre film fascinant très influencé lui aussi. Glorious délivre alors tout un tas de séquences oniriques et/ou cauchemardesques pour créer un véritable univers autour du film. C’est une astuce narrative assez simple pour sortir du huis clos sans pour autant trahir le film et ce qu’il veut nous raconter.

 

Cela permet alors à Glorious de nous délivrer des séquences assez délirantes, sous acide qui s’avèrent être à la hauteur des attentes (assez basses pourtant) que je pouvais avoir. Pour soutenir cet ensemble étrange, Ryan Kwanten (True Blood, Them) s’avère un solide acteur tout au long du film. Plus le film avance et plus on en apprend sur la nature de la rupture de Wes et ce qui pourrait lui arriver si jamais il refusait d’aider ce Dieu. L’histoire personnelle de Wes laisse par moment le film glisser du mauvais côté ce qui est dommage mais c’est suffisamment court pour ne pas perdre son temps. Avec seulement 78 minutes, Glorious ne perd jamais trop de temps ce qui permet d’éviter d’étirer l’intrigue maladroitement.

 

Note : 6.5/10. En bref, un plaisir assez étrange d’horreur cosmique délirant.

Prochainement en France

 

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