Chicago PD (Saison 10, épisodes 17 à 22) : PTSD et passé troublant servent à une jolie conclusion

Chicago PD (Saison 10, épisodes 17 à 22) : PTSD et passé troublant servent à une jolie conclusion

L’une des grandes réussites de cette saison 10 de Chicago PD c’est Torres. Dante Torres est la meilleure chose qui est arrivé à Chicago PD depuis longtemps. Il a apporté un vent de fraîcheur. Encore plus après le départ d’Halstead (qui finalement était un mal pour un bien là aussi). Torres s’ajoute donc à Atwater et les deux sont aujourd’hui mes personnages favoris. Toute l’intrigue de la saison autour de Burgess et le syndrome post-traumatique qu’elle a vécu n’est pas spécialement bien géré. J’ai beau adorer ce genre d’intrigues, je dois avouer que je m’attendais à beaucoup mieux. La série a tout de même l’intelligence de ne pas trop se répéter d’un point de vue narratif là où une série comme Law & Order: Organized Crime n’arrive plus à renouveler son intérêt. L’histoire des Beck dans « You Only Die Twice » (10.18) est une assez bonne chose pour Ruzek et les intrigues d’infiltration de la série. Ce n’est pas spécialement original mais c’est tout de même un peu plus palpitant que prévu. J’ai tout de même préféré un épisode comme « Out of the Depths » qui nous offre une histoire de vol à main armé qui n’est pas aussi simple que prévue. Notamment quand cela implique Burgess et la violation des droits aux victimes. 

 

Toute la thérapie de Burgess traine un peu en longueur dans Chicago PD. La série a bien fait de créer une intrigue de ce genre là afin de gérer les répercussions qu’un évènement traumatique peut avoir aussi sur les forces de l’ordre mais je trouve la manière de faire un brin répétitive d’épisodes en épisodes. Marina Squerciati est parfaite dans le rôle de Burgess et tente d’apporter un peu plus d’émotion à son jeu ce qui permet de s’attacher au personnage et à ce qui lui arrive. Pour autant, je m’attendais malgré tout à quelque chose de plus original. L’intrigue de cet épisode est palpitante ce qui renouvelle forcément un peu l’intérêt et la dynamique mais je préfère largement quand Chicago PD se concentre sur des personnages comme Dante ou Kevin. C’est d’ailleurs ce que « The Bleed Valve » nous délivre alors que les mondes d’Atwater se retrouvent au coeur de l’épisode (10.19). Une fusillade a éclaté dans l’immeuble qu’il détient à Burnside et un enfant décède dans l’histoire. Cela rend le tout plus personnel et c’est là où Chicago PD excelle. 

 

J’ai toujours aimé les intrigues personnelles que la série peut proposer. Ce n’est pas toujours original mais c’est géré de façon assez intelligente pour que l’on se prenne à chaque fois au jeu. Surtout quand Atwater est au coeur de l’histoire. On en apprend un peu plus sur sa relation avec son père, Lew et le côté compliqué de celle-ci. Ils doivent s’associer afin de venir à bout de cette affaire et cela change de tout ce que l’on voit habituellement (et ce même si Chicago PD a souvent mélangé vie personnelle et vie professionnelle pour développer ses affaires de la semaine). Le retour de Lew est parfait pour jouer la continuité et ainsi développer encore plus le personnage de Kevin. L’épisode aurait pu être plus naturel dans sa façon de gérer les relations mais la subtilité n’est pas la force des scénaristes de Chicago PD qui préfèrent tout nous balancer d’un coup d’un seul. Un peu comme « New Life » (10.21) qui se concentre sur Torres.. Ce dernier se retrouve au milieu d’une affaire de meurtre qui touche sa propre vie. 

 

Le passé de Torres a toujours été un élément intéressant. On ne connaît pas énormément Torres mais la série prend son temps pour développer sa vie personnelle et son troublant passé au fil des épisodes. Avec un tel épisode, Chicago PD parvient à nous en dévoiler un peu plus sur la vie passée de Torres et la façon dont sa nouvelle vie au sein de la police a changé l’homme qu’il est. Voight est vraiment un père pour les membres de son équipe dans cette série. C’est un peu le ciment de la série qui permet de relier toutes les intrigues et tous les personnages. J’aime beaucoup sa relation avec Torres dans cet épisode qui, sans fioriture, apporte un peu plus de pertinence au personnage et à sa place dans l’équipe. « New Life » aurait pu être l’un de mes épisodes préférés de la saison si celui-ci avait été conduit de façon un brin plus originale. Ce n’est pas vraiment le cas mais j’espère que la saison prochaine saura donner à Torres quelque chose de personnel et palpitant. 

 

Le grand adepte de Dick Wolf que je suis a bien aimé cette saison 10. « A Better Place » offre un final satisfaisant. La saison avait tellement de choses à raconter entre le départ de Jay, la façon dont Hailey gère ce départ, Kim qui doit se battre contre son syndrome post-traumatique et les différentes histoires personnelles associées à des affaires de la semaine. L’intrigue d’Adam sous couverture au sein du groupe de suprémacistes blancs est une assez bonne chose qui trouve ici une bonne conclusion. Je n’en attendais pas moins de Chicago PD. La série maîtrise son action afin d’éviter que l’on s’ennui et c’est clairement sa force ici. J’espère que la prochaine saison de Chicago PD sera aussi équilibrée que celle-ci. 

 

Note : 6/10. En bref, tout n’est pas parfait mais certains épisodes touchants des personnages auxquels je suis attaché fonctionnent bien mieux. 

Prochainement en France

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