28 Février 2024
Chicago Med // Saison 9. Episode 5. I Make a Promise, I Will Never Leave You.
Je dois avouer que Chicago Med est la seule série parmi toutes les séries Chicago à être capable de véhiculer des émotions. Cela reste imparfait et un brin prévisible par moment mais je dois avouer que cette saison 9 est pour le moment plutôt sympathique. Ce que j’adore dans les séries procédurales médicales ce sont les cas de la semaine et le cas médical de Ripley dans cet épisode était l’un des plus touchants que la série nous ait offert depuis un moment. Cela aura permis à Ripley d’être attachant (pour une fois). Je ne m’attendais pas du tout à ce que Chicago Med parvienne à me faire aimer Ripley compte tenu de tout ce qui a été fait précédemment que je n’aimais pas spécialement. Ce n’est qu’un épisode pour le moment mais depuis qu’il est arrivé à l’hôpital, il n’a pas forcément été le personnage le plus sympathique de tous.
Ses problèmes avec Charles permettent d’avoir un fil rouge à développer mais je n’ai pas envie de voir Chicago Med répéter ce qu’elle a déjà fait par le passé avec d’autres personnages. Par chance, le cas de la semaine change la donne et permet enfin d’aller de l’avant. L’histoire de Jimmy était touchante car elle permet aussi de parler d’un sujet de société assez fort : les gens qui ont été victime de pratiques psychologiques peu scrupuleuses quand ils étaient enfants. Jimmy et Ripley partagent donc quelque chose d’intéressant. Les différences neurologiques ont parfois été traitées de façon violente par le passé (notamment la lobotomie). La psychologie a une partie importante dans le monde médical mais n’a pas toujours été exploitée de la meilleure façon par le passé. Cet épisode permet donc de soulever des sujets forts.
Chicago Med est l’une des rares séries médicales a être capable de faire ce genre de choses. Cela change des intrigues trop formulées et pré-mâchées d’autres séries médicales. Chicago Med démontre donc une fois de plus qu’elle est capable de faire de très belles choses. Cet épisode est le meilleur de la saison pour le moment (et l’un de mes préférés depuis un moment). Ce n’est pas parfait mais suffisamment passionnant et touchant pour fonctionner. Le reste des personnages n’est pas en reste. Tout le monde a une petite place pour un cas médical ou développer ses propres relations internes à l’hôpital. C’est ce genre d’épisodes que j’apprécie dans Chicago Med : des cas, des personnages qui grandissent et évoluent par les cas qu’ils traitent et tout un tas d’éléments narratifs qui conduisent à apprécier un peu plus les personnages.
Note : 6.5/10. En bref, un épisode touchant.
Prochainement sur TF1
Chicago Fire // Saison 12. Episode 5. On the Hook.
Depuis que Gibson a été introduit, je dois avouer que je suis un peu déçu que Chicago Fire n’exploite pas plus le personnage. « On the Hood » répare plutôt bien ses erreurs en le collant avec Carver. Le duo fonctionne et les moments qu’ils partagent s’avèrent être intéressants. Il était temps que cette saison nous offre des trucs plus palpitants et attachants que les histoires de mariage de Brett. Gibson révèle enfin pourquoi il a quitté la boxe et comment il est devenu pompier. Ce n’est pas très différent de la façon dont les autres ont rejoint les pompiers de Chicago. Le fait que Gibson ait tué sans le vouloir quelqu’un à cause de ses poings est assez touchant. Disons que l’on ne parle pas souvent de la dangerosité de la boxe. C’est un sport noble que j’aime beaucoup mais je dois avouer que cela reste dangereux. Les coups ne vont pas toujours où on veut les donner et cela peut être fatal à certaines personnes.
Gibson montre donc enfin une autre facette de lui-même et cela rend le personnage intéressant et encore plus attachant qu’il ne l’était déjà. Le fait qu’il se la colle avec Carver dans cet épisode permet aux deux personnages de partagent de vrais moments. Je ne suis pas forcément fan des instants que Chicago Fire propose en dehors des cas de la semaine mais avec cet épisode c’est bien utilisé. C’est fait pour faire avancer un personnage en plus de l’histoire. Au delà de ça, on a quelques cas mais rien de bien exception. Si cet épisode est facilement le meilleur de la saison jusqu’à présent c’est en grande partie car il gère assez bien son rythme et exploite bien plus intelligemment ses personnages. Chicago Fire a souvent du mal à trouver le bon équilibre entre les intrigues personnelles et professionnelles de chacun. Là où Chicago Med parvient à les intégrer à des cas médicaux, Chicago Fire a souvent du mal à faire le parallèle.
Pour les paramedics là aussi les histoires sont intéressantes. Chicago Fire tente enfin de se renouveler et proposer un brin de fraîcheur dans la dynamique qu’elle a avec ses personnages. Ce n’est pas parfait mais cela a le mérite de faire quelque chose pour permettre au récit d’aller de l’avant. C’est ça que je veux voir plus souvent dans cette série et pas les simagrées ennuyeux de chacun ou des intrigues qui n’ont pas vraiment d’intérêt. J’aimerais plus de cas marquants aussi. On sent que la série fait des économies dans tous les sens afin de poursuivre encore des années. Dommage que NBC ne donne pas plus de moyens car Chicago Fire était bien plus efficace et surprenante à ses débuts qu’elle ne l’est maintenant.
Note : 6/10. En bref, Gibson a droit à son moment pour briller et se révéler. Il était temps.
Chicago PD // Saison 11. Episode 5. Split Second.
Après un très bon épisode sur Dante, Chicago PD nous dégaine Atwater. J’adore Kevin et en soit l’intrigue est plutôt bonne mais on sent surtout que la série n’a plus du tout les moyens de faire ses enquêtes en équipe. Ce qui faisait la force et le charme de Chicago PD à ses débuts c’était justement cette ambiance d’équipe prête à relever tous les défis, parfois en jouant avec la légalité. « Split Second » a beau donner la part belle à Atwater, ce dernier s’en sortant très bien, le résultat est assez décevant. Cela manque de rythme, de personnages et de quelque chose de remarquable. Kevin reste quelqu’un qui porte très bien une affaire et celle de cet épisode part d’un vol qui tourne mal. Il prend l’affaire personnellement et s’attaque alors comme il sait le faire à en venir à bout. Les émotions que la série tente de transmettre à travers le fait que Kevin se sent coupable de la mort de Corey aurait pu donner quelque chose de neuf.
Mais l’idée de créer une affaire que Kevin prend personnellement n’a ici pas vraiment la tension requise. Je m’attendais à une vraie histoire de vengeance, sans foi ni loi avec un personnage un peu plus en roue libre qu’habituellement. Après tout, Chicago PD a souvent joué avec les limites de la légalité comme The Shield en son temps mais à chaque fois que l’on pense que cela sera le bon moment, ce n’est jamais vraiment le cas. On se retrouve donc avec une très bonne affaire qui n’est pas suffisamment bien écrite pour tenir la longueur. Je sais que Chicago PD reste une série procédurale de network et qu’elle ne peut pas forcément tout se permettre mais avec sa thématique, elle aurait pu lancer les hostilités du reste de la saison (notamment en créant des problèmes à Kevin et jouant ainsi avec le danger qu’il a créé pour lui-même).
Chicago PD semble aimer les histoires de rédemption, de vengeance et de moments touchants mais on ne peut pas dire que cet épisode soit le mieux ficelé de tous. Je pense que Chicago PD devrait peut-être revenir à des affaires moins personnelles et plus dans l’ambiance d’une bonne série policière. Cela éviterait de constamment avoir des épisodes qui accablent les personnages. Le climat morose de Chicago PD n’est pas forcément ce que je viens chercher à chaque épisode non plus.
Note : 4.5/10. En bref, Atwater reste au top mais l’affaire manque de piment.
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