14 Février 2024
Iron Claw // De Sean Durkin. Avec Zac Efron, Harris Dickinson et Jeremy Allen White.
Au fond, Iron Claw n’a rien d’exceptionnel. Pourtant, c’est du cinéma américain de qualité, propre de bout en bout, qui permet de passer un très bon moment. Sean Durkin (The Nest) nous plonge dans l’univers du catch professionnel du début des années 80 avec une certaine vivacité. L’histoire des frères Von Erich méritait bien d’être contée au cinéma. Forcément, Iron Claw est tout de suite plus intéressant grâce au fait que tout est inspiré de faits réels mais Sean Durkin est clairement un amoureux du catch. Cela se ressent dans tout son film. Ce dernier transpire cet amour de ce sport et du spectacle qui va avec. Si le déroulé tragique de toute cette histoire pourrait être surréaliste, c’est pourtant inspiré de la réalité. C’est ce qui rend le tout encore plus tragique et touchant. Sean Durkin déroule un récit propre de bout en bout avec un scénario qui puise sa richesse dans l’histoire qu’il raconte. Rien n’est laissé au hasard et tout est fait pour nous attacher.
Les inséparables frères Von Erich ont marqué l’histoire du catch professionnel du début des années 80. Entrainés de main de fer par un père tyrannique, ils vont devoir se battre sur le ring et dans leur vie.
Plus qu’une histoire de catch, Iron Claw est avant tout un film dramatique sur une famille déchirée. On peut reprocher pas mal de choses à Iron Claw, notamment son côté très classique pour un biopic mais c’est finalement une force. Cela donne un film qui ne prend pas de risques mais qui sait enchanter le spectateur. Iron Claw est clairement là pour nous divertir, nous toucher et nous attacher à ce qu’il veut nous raconter. Et en ça, ça fonctionne bien. Zac Efron a bien grandi depuis Baywatch et High School Musical. Ce dernier prouve une fois de plus qu’il a du talent et qu’il sait quoi en faire. Le reste du casting est lui aussi solide et tous apporte un petit truc en plus. Iron Claw est là pour aborder des sujets compliqués comme la toxicité des relations familiales, des relations père/fils, etc. Iron Claw confronte alors ses personnages (comme dans la vraie vie) aux aléas tragiques de la vie.
Sean Durkin aime parler de l’emprise (ses deux précédents longs métrages avaient cette même thématique) mais ici de façon totalement différente. Iron Claw reste un film linéaire, qui suit son bout de chemin sans sortir du cadre. On sait à la fin que Iron Claw ne restera probablement pas dans nos mémoires à l’issue de l’année comme un film remarquable mais sur le moment on passe un si bon moment que l’on ne peut que se laisser bercer par ce que le film veut nous raconter. Une saga familiale plus qu’un film de catch (et les scènes de catch sont réussies, rappelant parfois un peu la rugosité de Heels tout en restant plus sage) qui sait toucher son spectateur sans en faire des caisses.
Note : 6.5/10. En bref, un film propre qui fonctionne et diverti à défaut d’être un film mémorable.
Sorti le 24 janvier 2024 au cinéma
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