4 Mars 2024
Code 8 : Partie 2 // De Jeff Chan. Avec Robbie Amell, Stephen Amell et Aaron Abrams.
Jeff Chan, réalisateur de la série XO, Kitty (Netflix), replonge dans l’univers qu’il a déjà réalisé en 2019 avec le premier Code 8. Code 8 premier du nom était une sorte de Direct to DVD de science-fiction pas spécialement inspiré et pas spécialement beau. Mais avec les frères Amell à l’écran, on pouvait se dire qu’ils allaient tout de même améliorer le projet. 5 ans après, voici Code 8 : Partie 2. Cette suite n’offre aucune originalité et une fois que l’on a tous les décors du récit et son contexte, on navigue en brasse coulé. L’intrigue n’offre jamais de surprises pour nous sortir un peu des sentiers battus. Jeff Chan n’a vraiment aucune ambition visuelle et les effets spéciaux, pauvres comme la misère, n’aident pas à s’imprégner de cet univers futuriste assez moche. Si la partie 2 améliore des éléments sur les personnages et les nuances de ceux-ci, cela n’aide pas vraiment l’ensemble du récit non plus.
Dans une ville où ceux qui possèdent des pouvoirs sont opprimés, un ex-criminel s'en remet à un baron de la drogue qu'il déteste pour protéger une adolescente d'un flic corrompu.
Je me suis donc retrouvé face à un téléfilm de seconde zone ennuyeux qui aurait eu grand mal à améliorer une après-midi pluvieuse. Code 8 : Partie 2 ne cherche pas l’originalité et tente juste d’améliorer le premier volet en reprenant la même histoire (ou presque) tout en restant dans cette mécanique assez molle du genou. Il n’y a donc pas plus de surprises, pas plus d’ambition, rien. Robbie Amell et Stephen Amell n’ont pas grand chose à incarner non plus. Cela rend bien souvent les scènes émotionnelles assez fades. Jeff Chan a tout de même su prouver avec XO, Kitty qu’il pouvait faire des choses plus mélancoliques et romantiques mais Code 8 : Partie 2 démontre qu’il n’est clairement pas le réalisateur le plus chevronné pour de la SF. Le manque de scènes d’action n’aide pas non plus. On est surtout là à attendre quelque chose se passe plus qu’autre chose.
Code 8 : Partie 2 est clairement là pour se morfondre avec les personnages dans cet univers sombre. A la fin, je ne retiens pas grand chose de ce second volet si ce n’est l’ennui mortel que j’ai ressenti à de nombreuses reprises. Sans parler du jeu du casting secondaire qui prête plus à rire qu’autre chose.
Note : 1/10. En bref, rien à sauver.
Disponible sur Netflix
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