Love Rat (Mini-series, 4 épisodes) : escroqueries à Chypre

Love Rat (Mini-series, 4 épisodes) : escroqueries à Chypre

Est-ce que Channel 5 a enfin proposé une bonne mini-série avec Love Rat ? Je dois avouer que j’ai toujours aimé les ambiances de thrillers de l’après-midi mais alors Love Rat continue de prouver que Channel 5 doit arrêter de produire des séries. Ce n’est pas possible d’avoir un point de départ aussi sympathique façon Traque sur Internet pour finir avec les pires rebondissements de l’histoire et les dialogues les plus creux. Love Rat est le genre d’intrigues qui a besoin de suspense et de personnages auxquels on a envie de croire mais le résultat est totalement différent. Le pire des twists est probablement celui du dernier épisode qui renverse la balance. Mais bon, si l’on est déjà adepte de ce genre de petites séries on comprend tout de suite ce qui s’est réellement passé (et ce qui va se passer). 

 

Emma, récemment divorcée, vit une idylle de vacances avec Niko, propriétaire d’un hôtel, sur l’île paradisiaque de Chypre. Lorsqu’elle se rend compte que Niko l’a escroquée de ses économies, elle demande l’aide de son ex.

 

En quatre épisodes, Love Rat tente de faire le portrait d’une femme qui se fait arnaquer mais le résultat est assez différent de ce que j’avais imaginé. Le début est sympathique, comme souvent dans les séries Channel 5 mais le résultat est totalement différent. Sally Lindsay n’est pas spécialement crédible dans son rôle d’Emma Walters. J’aime bien les personnages féminins qui enquêtent afin de venir à bout des choses mais elle fait toutes les erreurs possibles et imaginables. C’est sans parler du fait que Love Rat se complait rapidement dans les rebondissements prévisibles et faciles pour avancer rapidement. Il y a tout de même suffisamment de temps pour développer une telle histoire mais Love Rat stagne et préfère se concentrer sur les simagrées d’Emma. Elle pleure, elle fait des cauchemars, etc. Cela aurait pu donner quelque chose dans un contexte différent mais la série ne fonctionne pas vraiment.

 

Au bout d’un moment, l’ennui s’installe car l’on sait déjà tout ce qui va se passe. Les personnages surjouent un peu tous ce qui ne permet pas non plus de s’investir pleinement dans tout ce qu’ils ont a raconté. Le pire était probablement le personnage de George incarné par Ramon Tikaram avec son look auto-bronzé. C’est juste ridicule à souhait et une fois que le dernier épisode a laissé son dernier twist s’échapper, alors la série tente de combler les trous d’air à sa sauce. Love Rat est un nouveau raté total pour une chaine qui n’arrive pas à attirer des scénaristes qui savent écrire des histoires. On a l’impression que c’est un pot pourri de tout ce qui se fait déjà ailleurs et qui a pu se faire dans les années 90. 

 

Note : 3/10. En bref, l’idée de base était bonne mais avec des dialogues creux, des twists prévisibles et un ensemble assez ennuyeux, le résultat est plus que décevant. 

Prochainement en France

 

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