Critiques Séries : Eye Candy. Saison 1. Episode 6. ICU.

Critiques Séries : Eye Candy. Saison 1. Episode 6. ICU.

Eye Candy // Saison 1. Episode 6. ICU.


Cette semaine, les problèmes sont à l’hôpital quand le serveur est hacké et que tout ce qui se passe à l’hôpital ne fonctionne plus normalement. C’est un peu gros tout de même cet épisode et il est très mal passé pour moi. J’ai beau avoir de la sympathie pour les personnages de la série et la tension qu’elle tente d’installer, cet épisode est à l’opposé de ce qui j’imagine pour la série et sincèrement, c’est une grande déception. L’ouverture de l’épisode était efficace mais sincèrement, c’est bien le seul truc que j’ai apprécié dans l’épisode. Car si cette scène aurait probablement eu une excellente place dans un épisode de Grey’s Anatomy un peu plus sombre et plus osé, dans Eye Candy la suite manque cruellement de folies. L’épisode va et vient dans tout un tas de situations qui n’ont pas de grand intérêt. Certes, il y a le fait que tout va mal et que Lindy va devoir trouver un moyen de sauver l’hôpital de ce hacking mais est-ce vraiment ce dont on avait besoin, maintenant ? Non. Surtout après les développements de l’épisode précédent. Tommy est amoureux de Lindy et on le sait depuis le début de la série. C’est quelque chose qui n’est pas fait de façon très subtile mais de toute façon ce n’est pas le plus important.

Je préfère largement quand la série se concentre sur ses aspects les plus horrifiques. Cet épisode n’en fait pas énormément dans ce sens là. Si tout ce qui se passe mal à l’hôpital est sympathique au premier abord, je dois avouer que cela manque cruellement de surprises et donc d’intérêt à mes yeux. Car j’aurais réellement aimé que les choses prennent un sens complètement différent, peut-être même qu’il y ait quelques surprises et mis à part la fin de l’épisode qui permet d’avoir envie de voir la suite, le reste manque cruellement de tout ce qui fait le sel de cette série. Habituellement, Eye Candy nous plonge dans des univers un peu plus glauque alors qu’ici on a l’impression d’être dans un épisode de série médicale un peu plus exceptionnel qu’un autre mais avec tous les poncifs du registre. Dans le registre hospitalier et fait de la sorte, je n’ai pas de références de films d’horreur. Peut-être est-ce aussi pour cela que je n’ai pas réussi à l’apprécier à sa juste valeur, car je n’avais rien à quoi me raccrocher. Il est vrai que j’apprécie plus cette série quand elle se rapproche de quelque chose que j’ai déjà pu voir ailleurs ou qu’en tout cas, j’aime bien voir.

Le cinéma d’horreur, notamment le monde des slashers, est quelque chose qui m’intéresse car cela installe très souvent des climats à la fois comique (pour les plus drôles et les plus ridicules d’entre eux) mais aussi horrifique (pour les plus efficaces, permettant de réellement nous faire peur). George est encore une fois sympathique en guise de second couteau mais là aussi Eye Candy manque cruellement d’idées pour se renouveler. Cet épisode nous fait une proposition très basique et très ennuyeuse de tout ce qu’elle a déjà pu faire précédemment. Je pense que la série a besoin de légèrement se renouveler et de se réapproprier certains éléments importants qu’elle a déjà pu exploiter dans deux ou trois bons épisodes précédents. J’ai conscience du fait que cette série n’est pas brillante mais elle pourrait au moins faire des efforts pour être divertissante, surtout quand je suis l’un des rares à probablement la défendre (sauf pour cet épisode qui ne fonctionne pas du tout comme je l’entends). La narration manque de surprises et le fil rouge, bien que présent, semble avoir disparu pour laisser place à quelque chose de beaucoup plus procédural.

Note : 2/10. En bref, dommage qu’après une bonne introduction, l’épisode ne délivre jamais ce que l’on attend de lui.

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