Critique Ciné : Comme des bêtes 2 (2019)

Critique Ciné : Comme des bêtes 2 (2019)

Comme des bêtes 2 // De Chris Renaud et Jonathan Del Val. Avec la voix VF de Philippe Lacheau, Willy Rovelli et Julien Arruti.


Trois ans après le premier volet, nous retrouvons les aventures des animaux domestiques d’un immeuble de New York. Cette fois-ci, Chris Renaud (réalisateur du premier volet) s’est associé à Jonathan Del Val (dont c’est le premier long métrage) pour mettre en scène ces petits sketchs découpés en aventures. Au fil des années, Illumination est devenu un studio prolifique avec des succès que l’on connait (Les Minions, Tous en scène, Moi moche et méchant) et continue de nous offrir plus ou moins ce que l’on peut attendre de leur part. Et justement, c’est peut-être le problème de Comme des bêtes 2, qui n’offre rien de vraiment nouveau et se contente de répéter certaines idées ou de jouer parfois sur des sketchs moins drôles et moins émouvants. Le personnage le plus drôle reste bien évidemment Chloe, ce chat imposant, devenu complètement accro à l’herbe à chat. Si dans ces aventures certaines ne sont pas particulièrement brillantes, la qualité de l’animation vient souvent sauver le film et nous permet de rester passionnés par ce qui se passe à l’écran. Comme le premier film, ce second volet a souvent l’allure d’un court métrage qui aurait été étiré en longueur, ce qui n’était pas forcément toujours brillant mais nous permettait malgré tout de découvrir des animaux amusants et quelques bonnes répliques.

Le Fox-Terrier Max doit faire face à un grand bouleversement : sa propriétaire Katie s’est mariée et a eu un adorable bébé, Liam. Max est tellement obsédé par la garde du petit, qu’il en développe des troubles obsessionnels du comportement. Lors d’une excursion en famille dans une ferme, Max et le gros Duke vont faire la connaissance de vaches souffrant d’intolérances aux canidés, de renards hostiles et d’une dinde monstrueuse, ce qui ne va pas arranger les tocs de Max. Heureusement il va être conseillé par le vieux Rico. Ce chien de ferme aguerri le pousse à dépasser ses névroses, afin de trouver l’Alpha qui sommeille en lui et laisser le petit Liam respirer.

Ce second volet décide de mélanger quatre histoires différentes, avec trois aventures pour trois héros. Mais l’on ressent rapidement comme une envie de se dire que cette suite a uniquement été produite suite au succès du précédent film, sans réellement chercher à faire des innovations. C’est pour cela que certains personnages sont dans la répétition souvent balourde de trucs déjà vu dans le premier et que les petits nouveaux ne sont que mignons et n’apportent rien. Comme cette histoire avec un tigre enfermé dans un cirque. Si l’aventure délivre de l’action et des rebondissements, elle manque cruellement de profondeur et l’on se retrouve alors avec un truc moyen, pas spécialement palpitant. Le manque de gags (dont la plupart de ce second volet étaient déjà dans la bande annonce) est là aussi un élément sujet à faire patiner le film ce qui est dommage d’autant plus qu’il y avait largement de quoi faire. Finalement, Comme des bêtes 2 n’est pas aussi bon que le précédent et enchaîne souvent les sketchs sans apporter de véritables surprises. Dommage car j’aime bien le studio et l’idée derrière cette « franchise ».

Note : 5/10. En bref, les petits seront ravis, les autres moins.

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