17 Janvier 2020
Everything’s Gonna Be Okay // Saison 1. Episodes 1 et 2. Seven-Spotted Ladybug / Greenbottle Blue Tarantula.
Après avoir offert en Australie une très jolie série, Josh Thomas est de retour sur le sol américain avec Everything’s Gonna Be Okay pour Freeform. D’ailleurs, si vous n’avez jamais vu Please Like Me, je vous conseille vivement d’aller voir ce petit bijou. Voici donc ici sa nouvelle création dont il incarne le héros, un personnage névrosé. Si vous avez aimé Please Like Me, alors je pense que vous aurez rapidement de qui aimer Everything’s Gonna Be Okay même si ce n’est pour le moment pas aussi bon. On retrouve tout de même des thématiques qui sont fortes sur la chaîne Freeform et notamment la récurrence de la thématique familiale où un héros doit s’occuper de ses frères et soeurs. On a déjà ça en parallèle sur Freeform avec le reboot de La Vie à Cinq alors deux séries traitant plus ou moins de la même chose (mais sous un angle différent) était-ce nécessaire ? Pas sûr. Surtout que j’ai trouvé Party of Five (2020) bien plus intéressante que ces deux premiers épisodes de Everything’s Gonna Be Okay.
A la mort de son père, le névrosé Nicholas, à tout juste 25 ans, est contraint de s'occuper de ses jeunes demi-soeurs, des jumelles, dont l'une est autiste. Bien qu'il n'ait jamais été particulièrement présent dans la vie des deux adolescentes, il va devoir créer un lien avec elles, alors qu'il peine déjà à veiller sur lui-même.
Mais il y a tout de même un avantage à suivre Everything’s Gonna Be Okay et c’est Josh Thomas. Si vous êtes familier de son travail, alors la série vous permet de retrouver ce que vous aimez chez lui, sa façon d’incarner ses personnages mais aussi son écriture. Et c’est justement là que ces deux premiers épisodes deviennent intéressants dans les points de vue qu’ils offrent. De plus, Josh Thomas s’inspire souvent de sa façon d’être pour incarner et écrire ses personnages. Bien que l’histoire de Everything’s Gonna Be Okay ne soit pas autobiographique comme a pu l’être Please Like Me, on sent qu’il y a des points communs entre les deux personnages qu’il a incarné dans les deux séries. Au delà de Nicholas que j’apprécie ici, ce n’est pas vraiment lui qui a le plus retendu mon attention mais les deux soeurs : Matilda et Genevieve. C’est vraiment le coeur même de la série pour le moment à mon sens et surtout ce qui donne envie de revenir. On sent aussi derrière le propos qu’il y a une volonté de sortir du pathos que le sujet aurait pu amener et de montrer comment une famille, collectivement, peut grandir, évoluer et passer par une tragédie qui ne fera que les rendre plus forts.
On retrouve aussi le côté parfois bordélique de l’écriture de Josh Thomas qui plait (ou non) mais qui sait retenir mon attention délivrant ainsi une sorte de série enchanteresse sur bien des points. Je serais bien présent pour la suite car il y a une vraie joie de vivre là dedans qui une fois que l’on a finit un épisode, laisse la banane sur le visage du téléspectateur.
Note : 6.5/10. En bref, entrée en matière réussie mais perfectible.
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