17 Février 2022
Redeeming Love // De D.J Caruso. Avec Abigail Cowen, Tom Lewis et Famke Janssen.
Adapté du best-seller de Francine Rivers « Redeeming Love » (1991), le film nous plonge dans une romance du XIXème siècle. On retrouve alors tous les poncifs du film de romance se déroulant dans la campagne américaine : les coucher de soleil, le filtre jaunâtre et bien évidemment la ruée vers l’or. Dans un sens, Redeeming Love suit visuellement son époque mais malgré une histoire intéressante qui aurait pu donner une romance touchante et attachante, on se retrouve avec plus de deux heures de film sans grand intérêt. Michael, notre preu chevalier prêt à sortir Angel des griffes de la prostitution a tout du fermier américain excepté les ongles salis par son travail et les cheveux en bataille. Il est propre sur lui, tellement proche que cela rend le film encore moins crédible mais disons que c’est ce à quoi l’on a droit souvent dans ce genre de films. Puisque D.J Caruso se moque complètement de l’époque, il n’y a pas vraiment de point de vue culturel alors que le film se contente de ses décors pour faire l’esbroufe.
1850, Californie, au cours de la ruée vers l'or. Angel est une enfant qui se voit vendue pour se prostituer. Après des années de violence, de dégoût de soi-même et de mépris, elle rencontre Michael Hosea. L'amour va l'aider à panser ses plaies
Redeeming Love a tout du film que tous les croyants américains peuvent aimer. Bien que l’héroïne soit une prostituée, le film parle de sa rédemption et d’amour comme seule issue pour sauver sa propre existence. C’est tellement lisse que les scènes ont du mal à réellement éclore. Abigail Cowen et Tom Lewis forment un charmant duo, tout aussi lisse et propre que le récit et ses dialogues. Avec la thématique, Redeeming Love aurait pu justement être plus charnu, plus osé, mais rien n’est fait dans ce sens là. Il n’y a pas vraiment de tension non plus. Une fois la romance lancée c’est colchique dans les prés et rien de plus. Si les paysages sont jolis et que la musique vient bercer le film, Redeeming Love a tout d’un bon Xanax. Cela se veut subversif sur le papier et c’est tout l’inverse à l’écran. On parle de séduction comme dans un livre pour enfants. Je me demande alors ce que certains des acteurs font dans ce bordel (au sens propre comme au figuré). Je n’ai pas non plus réussi à m’imprégner complètement de cette romance sans âme. C’est lavé de tout ce qui aurait justement pu faire de Redeeming Love une belle romance qu’au bout d’une heure j’avais déjà envie d’abandonner.
Note : 3/10. En bref, un film lisse et fainéant qui est plus vite oublié que vu.
Prochainement en France
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