Critiques Séries : The First Lady. Saison 1. Episodes 3 et 4.

Critiques Séries : The First Lady. Saison 1. Episodes 3 et 4.

The First Lady // Saison 1. Episodes 3 et 4. Please Allow Me / Cracked Pot.

 

Avec « Please Allow Me », The First Lady fait enfin quelque chose d’intéressant en remontant le temps et en racontant comment ces trois Premières Dames sont tombées amoureuses de leur premier amour. C’est plus ce genre d’histoires que j’avais envie de voir dans The First Lady car pour le coup cela fonctionne. La série évite en plus de nous coller la prestation caricaturale de Viola Davis dans le rôle de Michelle. Jayme Lawson (The Batman) s’avère parfaite dans le rôle et cette relation amoureuse est vraiment mignonne avec Barack. La façon dont les deux se sont rencontrés et comment ils sont tombés amoureux est vraiment à la hauteur de mes attentes et de l’idée que je pouvais me faire d’une telle série. Si un épisode est presque trop court pour raconter ces trois histoires d’amour qui se terminent en mariages, cela reste un beau moment à vivre qui sort la série de la fainéantise de son scénario dans les deux premiers épisodes. Ce retour dans le passé permet aussi de revivre des moments historiques et différents de ceux que l’on a vu précédemment.

 

« Please Allow Me » démontre aussi que la première saison de The First Lady aurait dû être ça. Le casting, les dialogues et les intrigues (en grande partie, pas totalement) représentent quelque chose. Julian De Niro (Les insoumis) est lui aussi convaincant sous les traits de ce jeune Barack Obama. Etant donné que je ne connais rien de la jeunesse de toutes ces femmes et hommes politiques, c’est plus ou moins tout ce que The First Lady aurait dû faire dès le début. Cet épisode aurait clairement dû être le second plutôt que le troisième. Cela aurait probablement évité que j’ai l’envie d’abandonner l’histoire avant même que l’on entre dans le vif du sujet. Les romances et les mariages c’est parfait pour des histoires de Premières Dames car c’est avant tout des histoires d’amour pour un homme mais aussi pour un pays. Le parallèle est fait par l’engagement de ces femmes et je trouve ça remarquable.

 

C’est donc l’épisode le plus soap et pourtant le plus rafraîchissant et réussi de tous. « Cracker Pot » à côté suit un peu le même chemin en donnant plus de place aux femmes mais montre aussi avant tout les débuts de ces femmes dans leur rôle de Première Dame. Certaines plus faibles que d’autres face au pays et l’opinion. Eleanor Roosevelt s’est attachée à un groupe de femmes progressistes où elle va apprendre l’indépendance des femmes. C’est un sujet fort que la série parvient à délivrer de façon plutôt soignée et intelligente. Je ne m’attendais pas à ça après les deux premiers épisodes. Bien que je n’arrive toujours pas à me faire à Viola Davis dans le rôle de Michelle Obama, j’essaye d’occulter ce qui ne va pas pour tenter d’aller de l’avant par les autres femmes (et notamment Michelle Pfeiffer) nous offrent des choses plus intéressantes. Michelle Obama veut changer les choses pour les pauvres dans les hôpitaux et cliniques (ce qui fût d’ailleurs l’un de ses plus grands combats de Première Dame) et l’on commence donc fin à aller de l’avant.

 

Pour ce qui est de Betty Ford elle a des problèmes et commence à entrer dans un cycle pas forcément enviable. The First Lady tente de dépeindre ces femmes comme elles étaient, dans leur plus simple appareil et bien que la série s’améliore sur certains points, c’est le passé de ces femmes (et donc leur jeunesse) qui s’avère finalement être mon élément fétiche.

 

Note : 8/10 et 5.5/10. En bref, The First Lady a eu une excellente idée avec « Please Allow Me ». L’épisode suivant, meilleur que les deux premiers fait des efforts mais j’aimerais que la série s’améliore plus rapidement.

Prochainement sur myCanal

 

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