2 Octobre 2022
Chicago Med // Saison 8. Episode 2. (Caught Between) The Wrecking Ball And the Butterfly.
J’ai comme l’impression que Chicago Med est en train de redevenir ce qu’elle était à ses débuts. Cet épisode m’a rappelé les débuts de la série alors qu’elle était devenue une sorte de soap de primetime plutôt qu’une véritable série médicale. Cet épisode inclus pas mal de choses intéressantes qui viennent nous rappeler le « Med » de Chicago Med : nouveaux résidents, des cas intéressants et originaux sans parler du développement des personnages de Choi et Archer. Si le côté soap peut parfois être amusant, les affaires médicales restent le centre névralgique de la série. C’est donc une bonne chose que de retrouver ce qui fait la force de cette série plutôt que les relations amoureuses qui deviennent réellement ennuyeuses au fil des épisodes.
Le dilemme de Zach démontre aussi les limites de l’apprentissage en ligne. A cause du COVID, les nouveaux résidents ont été impacté dans leur apprentissage ce qui rend cet épisode intéressant d’un point de vue purement professionnel. Les résidents n’ont pas pu apprendre aussi bien en ligne qu’en ayant de vrais cours. Zach n’arrive pas à intuber un patient et forcément s’il n’a pas pu pratiquer comme il se doit, il est difficile de savoir comment faire. J’aime bien ce nouveau résident, prêt à tout pour aider et surtout à apprendre son boulot. Le COVID a forcément causé des problèmes dans l’apprentissage des résidents dans la réalité donc Chicago Med tente de discuter d’un problème réel. On est ici plus proche de ce que j’aimais dans la série à ses débuts alors qu’elle avait tendance à glisser vers cette pente que New Amsterdam a pris depuis la saison 4 (et qui est catastrophique).
Kai à côté de ça est ennuyeux. Il n’est pas un vrai docteur pour le moment et doit apprendre. Il n’est pas là pour prendre des décisions importantes pour les patients. Lorsqu’un test a failli tué un patient, Kai démontre aussi la difficulté de trouver sa place dans un hôpital alors que l’on veut à tout prix bien faire et être numéro un. Je ne sais pas trop ce qu’il faut attendre de la suite de la saison mais même Choi et Archer ont eu droit à des développements intéressants sur leur lieu de travail, ce qui change complètement de ce que l’on pouvait voir de très ennuyeux l’an dernier. Si Chicago Med continue dans cette direction on va se diriger vers une excellente saison.
Note : 6/10. En bref, cet épisode me rappelle les meilleurs heures de Chicago Med.
Chicago Fire // Saison 11. Episode 2. Every Scar Tells a Story.
Les enfants sont toujours fascinés par les pompiers. Qui en étant enfant n’a jamais rêvé d’être un pompier et de monter sur le fameux camion ? J’ai fais parti des enfants qui rêvait d’être pompier et qui une fois adulte n’ont jamais voulu le devenir. Ce métier courageux continue d’être dépeint avec une certaine émotion, notamment à travers les yeux de Javi. Ce dernier apporte quelque chose à cet épisode de plus léger et en même temps qui vient rappeler aussi à quel point c’est beau d’être enfant et d’avoir des héros. Les siens ce sont les pompiers de la caserne 51. La relation entre Cruz et Javi est mignonne et même si tout cela apparaît presque comme une partie plus « soap » de Chicago Fire, cela fonctionne car Javi est intégré au monde des pompiers. Ce n’est pas qu’une histoire familiale, c’est aussi l’occasion pour Javi de voir ce monde professionnel. Il est traité comme une nouvelle recrue et je trouve ça amusant.
C’est aussi de cette légèreté dont Chicago Fire a besoin par moment afin de ne pas nous accabler à chaque épisode qui passe. Côté cas de la semaine, Chicago Fire ne fait pas grand chose d’exceptionnel mais il y a suffisamment de rythme et d’action pour rappeler les dangers sur le terrain. Ce que je regrette par moment c’est que Chicago Fire n’ait pas autant de cas de la semaine impressionnants que 9-1-1. Certes dans cette dernière ils sont parfois plus drôles que dans le feu de l’action mais Chicago Fire est parfois un peu radine sur l’action.
Pour ce qui est de Carver, ce dernier apporte un sentiment de fraîcheur intéressant à l’épisode, aux antipodes de ce que j’aurais imaginé en second épisode. L’association avec Kidd permet de développer les personnages mais aussi une intrigue différente. Il s’agit ici d’aider l’ancien patron de Carver et Kidd a quelque chose de tellement humain qu’elle est la seule (peut-être avec Severide) que je peux voir dans ce genre d’intrigues. Je comprends pourquoi les deux sont ensemble, ils se ressemblent à bien des égards. Ils ont ce même goût pour aider les autres. Dans son ensemble, cet épisode est dans la lignée du précédent et a tendance à remettre le professionnel au centre de la série ce qui nous évite un peu les relations. Un peu car celle d’Hawkins et Violet prend une sacrée place elle aussi.
Note : 5/10. En bref, j’aime bien ce que cet épisode fait pour les futures générations de pompier. C’est plein d’espoir et d’émerveillement. Les relations amoureuses de Chicago Fire ne sont plus ma tasse de thé et deviennent même un peu des boulets pour le scénario.
Chicago PD // Saison 10. Episode 2. The Real You.
J’avais adoré l’introduction de Dante dans la saison précédente et je suis heureux de le voir maintenant devenir un régulier dans la série. Benjamin Levy Aguilar (Filthy Rich) s’intègre très bien au casting et aux autres personnages de la série. J’aimerais bien que l’on ait un épisode centré sur lui prochainement (un peu à l’image de ce qui avait été fait l’an dernier autour de son troublant passé). « The Real You » n’est pas aussi efficace que l’épisode précédent, peut-être car l’intrigue de la semaine autour de cet accusé de meurtre qui détourne un van de prison n’est pas spécialement la tasse de thé. C’est le genre d’intrigues qui a déjà été faite des dizaines de fois dans toutes les séries policières donc ce n’est pas aussi percutant. La course contre la montre afin de retrouver le gardien de prison kidnappé ainsi que le prisonnier est assez sympathique mais ce n’est pas aussi palpitant que d’autres histoires du même genre.
L’erreur de Chicago PD ici est de ne pas parvenir à créer ce sentiment de danger que l’on pourrait imaginer. Il y a quelques bons moments d’action mais ils sont bien trop rares pour permettre à l’intrigue de sortir du lot. Je m’attendais tout de même à quelque chose de complètement différent, d’un peu plus efficace. Surtout que les scénaristes de Chicago PD en sont largement capables. A côté de ça, Burgess commence à questionner les intentions de Ruez dans une affaire ce qui créé de la tension entre les deux personnages. On sent là aussi le côté ultra artificiel de la querelle qui est uniquement là dans le but d’entretenir ce qui avait été fait sur Ruzek l’an dernier. Pas trop de soucis à se faire quant au personnage puisque Ruzek sera parmi nous au moins jusqu’à la fin de la saison étant donné que Halstead est déjà un poids important dans les départs cette année.
Chicago PD mérite mieux que des intrigues policières aussi génériques que celle qui nous est présentée dans cet épisode. J’aimerais bien voir Dante Torres évoluer un peu plus au fil des épisodes puisque son introduction m’avait tapé dans l’oeil l’an dernier (9.18) et qu’il a déjà un passé intéressant pour la suite.
Note : 4.5/10. En bref, pas l’épisode de Chicago PD le plus inspiré.
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